Réflexions

Quelle est la place des blogues de voyage en 2016 ?

27 mars 2016

La semaine prochaine, je me rendrai à Bruxelles pour prendre part au troisième Salon des blogueurs de voyage. L’année dernière, j’ai eu l’occasion de participer à celui d’Ajaccio, en Corse, où j’ai pu non seulement croiser plusieurs blogueurs que je côtoyais virtuellement depuis plusieurs années et en découvrir de nouveaux, mais aussi tâter le pouls de l’industrie en assistant à diverses conférences.

Lors d’une table ronde à laquelle j’ai participé au pied levé, j’ai été sciée par l’inculture flagrante de certains intervenants touristiques en matière de nouvelles technologies. Quoi? Il est encore parfois nécessaire d’expliquer ce qu’est un blogue? Il semblerait que oui…

En parallèle, les nombreuses discussions, tant avec de jeunes entrepreneurs qu’avec des blogueurs, m’ont démontré la force des blogues et des réseaux sociaux aujourd’hui, tel que rapporté dans l’une de mes premières chroniques pour Avenues.ca«Je pense que le blogue a pris sa place, m’a affirmé Xavier Berthier, instigateur du salon et coauteur du blogue 4 coins du monde. Il n’a pas pris la place d’un autre média. C’est un nouvel élément pour les touristes qui font des recherches. Il vient compléter leurs recherches.»

Provenant des médias traditionnels, c’est aussi ma perception.

Salon des blogueurs de voyage 2015 à Ajaccio (source photo: page Facebook du salon)

Salon des blogueurs de voyage 2015 à Ajaccio (source photo: page Facebook du salon)

Rémunérer les blogueurs ou pas?

Même si je me fais souvent l’avocat du diable quand je me retrouve entourée de blogueurs, force est d’admettre qu’on ne peut plus percevoir les blogues comme de simples carnets de bord destinés à la famille (même si une bonne partie des blogueurs avouent encore humblement avoir démarré leur site pour donner des nouvelles à leurs proches pendant leurs pérégrinations). J’ai beau avoir du mal avec l’idée qu’un blogue puisse être créé dans un but purement business (oui, ils sont de plus en plus nombreux – et oui, je reproche à certains que cet aspect passe AVANT la qualité du contenu), ma vision du blogging a beaucoup évoluée ces dernières années.

D’un point de vue personnel, mon objectif ne sera jamais de faire de Taxi-Brousse mon gagne-pain (c’est très clair pour moi: non seulement j’ai envie de garder une liberté totale avec ce blogue, mais je prends un plaisir fou à collaborer à différents médias – c’est dans mon ADN! – cela ne m’empêche pas d’accepter certains partenariats de temps à autres). Toutefois, il m’apparaît clair aujourd’hui que toute demande de production de contenu devrait être rémunérée (j’ai bien dit «demande de production de contenu», hein, par exemple, quand on exige un certain nombre de billets suite à un blogtrip).

Comment tirer un revenu décent d’un blogue? C’est encore la question à un million de dollars. Je pense que c’est du cas par cas. Je ne suis pas persuadée que la meilleure stratégie soit de toucher une rémunération provenant des offices de tourisme, mais c’est l’une des plus populaires (et logiques d’un point de vue marketing) en ce moment.

Ai-je besoin de rappeler ici l’importance de la transparence et de l’authenticité? J’ai parfois l’impression que certains blogueurs se mettent à vouloir plaire aux marques davantage qu’à leurs lecteurs… C’est particulièrement flagrant dans le cas de débutants qui ont connu un grand succès en étant sur la route, en mode 100% libre, et se mettent soudainement à prendre part à des blogtrips qui n’ont rien à voir avec ce qu’ils ont bâti. Quand le tout est raconté avec sa propre couleur, ça peut donner de très bons résultats. Mais quand j’ai l’impression de lire un communiqué de presse, j’ai envie de dire à l’auteur de poser sa candidature pour travailler comme relationniste… Cela dit, personne n’est à l’abri des dérapages et chacun doit mener ses propres expériences pour en arriver à trouver le bon ton.

Grands parleurs… petits influenceurs?

Au cours des derniers mois, j’ai vu passer de nombreux articles sur l’évolution des collaborations entre les marques et les blogueurs voyage, mais aussi les Instagramers, nouveaux joueurs d’importance. J’avoue ne plus pouvoir supporter le mot «influenceur», terme fourre-tout entaché maintes fois par des scandales d’achats d’abonnés et autres excès de «mass follow». Mais puisque aucun autre mot ne semble bien définir les leaders d’opinion sur les blogues et les réseaux sociaux, je l’utiliserai tout de même ici.

L’une des choses qui est revenue le plus souvent au fil de mes lectures des derniers mois est l’importance de relativiser les chiffres. «Même si l’on opère sur un terrain digital, l’authenticité comportementale de l’influenceur joue également un rôle clé», avance Le blog du communicant. Selon l’auteur, un influenceur est d’abord quelqu’un «qui pense par lui-même et est proactif, à l’affût des tendances et s’exprime avec conviction».

«Il s’agit là en effet d’un point capital tant la propension à réduire l’influenceur à un paquet de données mathématiques, reste encore trop répandue. Or, si l’on y songe bien, qu’est-il préférable entre un influenceur rassemblant 200 véritables passionnés d’un thème et un autre affichant un vertigineux chiffre de 80 000 abonnés aux profils hétéroclites ?» – Le blog du communicant

En clair: gros chiffres ne veut pas forcément dire grosse influence. «Devant la difficulté évidente de cerner avec justesse la qualité d’un influenceur, de grands marques comme Coca-Cola, Adobe ou Phillips s’appuient sur une notion encore émergente mais probablement appelée à devenir un indicateur précieux dans les stratégies de communication : l’Influencer Relationship Management (IRM), poursuit l’auteur. En substance, l’idée est d’encore mieux concentrer ses efforts relationnels sur les influenceurs valables plutôt que s’égayer tous azimuts et s’illusionner avec des taux de reach certes à 7 chiffres mais qui en soi ne veulent rien dire. Or, l’IRM démontre notamment qu’en moyenne 3% des influenceurs digitaux génèrent 90% de l’impact dans les conversations en ligne. On comprend désormais mieux pourquoi il est essentiel de ne pas se laisser abuser par certains  “influenceurs” auto-proclamés qui ont l’art fallacieux de faire du bruit et du vent … et rien d’autre !» Voilà de quoi se calmer le ROI.

Les gens de l’industrie qui tentent de savoir si leur investissement est «rentable» n’ont pas fini d’avoir des maux de tête, si je me fie à mes lectures. Comme l’a récemment écrit le conférencier et consultant en e-tourisme Frédéric Gonzalo, il reste difficile de réellement dire si les réseaux sociaux font vendre.

«Une présence sur les médias sociaux ne devrait jamais reposer uniquement sur un objectif de ventes, sans quoi elle risque de faire long feu.» – Frédéric Gonzalo

Le dernier mot

On l’a vu ces derniers mois: tous les blogueurs voyage n’ont pas une vie aussi rose qu’ils l’affichent sur leur compte Instagram

Je l’avoue: je suis heureuse de vivre tous ces bouleversements avec un certain détachement. J’ai bâti ma carrière autour de mes forces, petit à petit, et ne manque pas de boulot (ni d’idées pour m’en «inventer» quand un contrat se termine).

Les chiffres m’ont toujours royalement emmerdée. Je suis d’abord une fille de mots. Encore aujourd’hui, je ne suis pas de celles qui se présentent à des rendez-vous de speed dating pro avec un kit média. J’arrive plutôt avec mes cartes d’affaires et mon front de boeuf. 😉

Je blague, mais il est vrai que je participe à ce genre d’événement dans le but de rencontrer les copains/collègues et de saisir l’air du temps plutôt que pour vendre ma salade. Le marché québécois étant bien différent de celui de l’Europe, les marques qui ont envie d’établir des partenariats avec nous ont généralement des antennes de ce côté-ci de l’Atlantique. Il m’apparaît plus naturel d’entreprendre des démarche avec ces dernières quand c’est nécessaire.

Et puis, vous savez quoi? Les meilleurs pitchs que j’ai faits l’ont presque toujours été dans des cadres informels. Oui, pour moi, plaisir, spontanéité et instinct restent les meilleurs alliés. Les atomes crochus et le respect auront toujours plus de valeur à mes yeux que n’importe quelle statistique. Car ça va dans les deux sens, vous savez, ces histoires de collaborations. Il faut se respecter assez pour pouvoir dire non quand on ne se sent pas apprécié à sa juste valeur, aussi prestigieuse soit la marque qui vous courtise (oui, même fauché).

Alors, quelle est la place des blogues de voyage en 2016? C’est ce que je vais voir la semaine prochaine…

À NOTER: Je compte réaliser une série d’entrevues vidéo en direct avec différents blogueurs pendant le salon (préparez-vous les copains!). Je ne sais pas encore si j’utiliserai Periscope ou Facebook live, mais je veux vous présenter des gens inspirants, à qui vous pourrez poser vos questions pendant la discussion. Vous serez des nôtres?

À lire également: Ajaccio: histoire, culture et randoMon cocon à Ajaccio, Les coulisses de la vie d’une chroniqueuse voyage.

Merci à Air Transat et Atout France, grâce à qui j’ai pu prendre part au deuxième Salon des blogueurs voyage en 2015. Air Transat propose des vols vers Nice tout l’été. De là, il est facile de se rendre à Ajaccio soit en traversier ou en prenant un (court) vol. Merci aussi à l’hôtel de charme Les Mouettes, qui m’a hébergée pendant mon passage en Corse! Toutes les opinions émises dans ce billet sont 100% celles de l’auteure.

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16 Commentaires

  • Répondre Marie-Claude Racine 27 mars 2016 - 10 h 34 min

    Super intéressant! J’ai déjà hâte d’écouter les entrevues la semaine prochaine.
    Bonne conférence!

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 27 mars 2016 - 12 h 54 min

      Merci! J’aime savoir que mon idée d’entrevue n’est pas la seule à m’enthousiasmer! 🙂

  • Répondre Florence 27 mars 2016 - 11 h 32 min

    Merci pour cette reflexion très interessante ! On se croisera au WAT16 alors 😉

  • Répondre Frederic Gonzalo 27 mars 2016 - 12 h 16 min

    Salut Marie-Julie,
    Tu poses là d’excellentes questions et soulève des points qui méritent réflexion. Je suis d’accord avec toi sur ton observation en début de texte, lors de ta participation au Salon de 2015: plusieurs intervenants touristiques ne voient pas la valeur d’un blogue. Et j’irais plus loin en disant que plusieurs, pour ne pas dire une majorité, ne saisissent pas le potentiel du marketing de contenu, dans lequel s’insère le blogue mais aussi les médias sociaux, les photos et vidéos, les envois par infolettre ou notifications textos, live streaming, etc.

    Mais comme il y a toujours deux côté à une médaille, j’observe des carences similaires du côté des blogueurs voyage, comme tu le mentionnes d’ailleurs dans ton texte. Je l’avais remarqué lors de mon premier TBEX à Toronto en 2013, mais ce fut encore plus flagrant en Floride lors de l’édition 2015. Certains blogueurs sont très naïfs par rapport à la réalité de l’industrie, alors que d’autres ont des attentes irréalistes.

    Bref, on n’a pas fini de faire l’éducation tant au niveau des intervenants touristiques que des blogueurs, mais de tels salons ont le mérite de faire avancer la cause et de mettre les gens en relation. Ça ne peut qu’aider.

    Allez, bon salon! Et félicitations encore pour ces 8 ans du blogue, by the way 🙂

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 27 mars 2016 - 12 h 53 min

      Merci! 🙂 Tellement d’accord avec tes observations! J’ai eu de nombreuses discussions tant avec des blogueurs que des gens de l’industrie en ce sens au cours des dernières années. Tout le monde cherche la meilleure manière de collaborer, mais un seul modèle ne pourrait pas fonctionner pour un million de raisons. Et puis, admettons-le, de part et d’autres, il y a beaucoup d’incompréhension et, parfois, certains préjugés… J’aime ces salons pour toutes les réflexions qu’ils suscitent, justement. Je réfléchis d’ailleurs à la possibilité d’aller à TBEX en Suède cet été. Sinon, comme je l’ai écrit, je suis heureuse de ne pas dépendre de mon blogue pour gagner ma vie, mais J’ADORE suivre l’évolution de tout ça de l’intérieur!

      • Répondre Jennifer Doré Dallas 27 mars 2016 - 21 h 56 min

        Vous avez raison sur ce point et c’est pourquoi je te rejoins avec mon front de boeuf 🙂 Les plus belles opportunités viennent des rencontres spontanées ou au hasard, se développent au fil du temps quand on a une idée et vlan, en nait de belles choses que les deux parties aiment! C’est pas facile de vivre en tant que blogueuse temps plein (quoi que…), mais je pense qu’il ne faut pas non plus se leurrer et croire que seulement bloguer est possible, du moins pas encore au Québec. Si je ne faisais pas de rédactions pour d’autres vitrines, je ne pense pas que mon loyer se paierait bien! Ça évolue vite, par contre, déjà, j’ai de moins en moins besoin de m’expliquer aux gens de l’industrie que je rencontre. Ils ne comprennent pas nécessairement, mais ils savent que ça a sa place. C’est déjà ça! 🙂

      • Répondre Jennifer Doré Dallas 27 mars 2016 - 21 h 57 min

        Le quoi que était pour le temps plein, pas pour la facilité 🙂

  • Répondre Laetitia 28 mars 2016 - 4 h 12 min

    Merci Marie-Julie, tu soulèves des réflexions intéressantes.
    Cela fait près d’une année que j’ai eu l’envie de prendre part au monde du blogging et plusieurs mois que je travaille sur la mise en place de mon blog. Pourtant, je me freine à le lancer depuis quelques temps, en voyant justement l’évolution du blogging voyage, dont je ne suis pas toujours en accord.
    Je n’ai pas ton recul, mais je trouve aussi que beaucoup de choses ont changé. Par exemple, des blogs que j’appréciais auparavant pour leur personnalité ressemblent plus maintenant à des sites organisateurs de voyages. Vouloir plaire et attirer les annonceurs plus que les lecteurs. Utiliser des médias et réseaux sociaux médiocrement alors que cela n’est pas une obligation d’être partout (je ne parle même pas d’Instagram…). Etc…
    Bien sûr, l’idée de retirer des revenus avec son blog est tentante, mais il faut voir plus loin que ça et je pense que c’est le fait de pouvoir collaborer et faire plusieurs choses en parallèle qui peut réellement le permettre.
    Je pense qu’il ne faut pas oublier l’objectif premier du blogging. C’est un moyen d’expression et de communication puissant alors, à mon sens, il ne faudrait pas “perdre” ce pouvoir à des fins uniquement monétaires.
    Bon salon 2016 :-)))

  • Répondre Quelle est la place des blogues de voyage en 20... 28 mars 2016 - 5 h 37 min

    […] La semaine prochaine, je me rendrai à Bruxelles pour prendre part au troisième Salon des blogueurs de voyage. L’année dernière, j’ai eu l’occasion de participer à celui d’Ajaccio, en Corse, où j’ai pu non seulement croiser plusieurs blogueurs que je côtoyais virtuellement depuis plusieurs années et en découvrir de nouveaux, mais aussi tâter le pouls de l’industrie en assistant à diverses conférences. Lors d’une table ronde à laquelle j’ai participé au pied levé, j’ai été sciée par l’inculture flagrante de certains intervenants touristiques en matière de nouvelles technologies. Quoi? Il est encore parfois nécessaire d’expliquer ce qu’est un blogue? Il semblerait que oui… En parallèle, les nombreuses discussions, tant avec de jeunes entrepreneurs qu’avec des blogueurs, m’ont démontré la force des blogues et des réseaux sociaux aujourd’hui, tel que rapporté dans l’une de mes premières chroniques pour Avenues.ca. «Je pense que le blogue a pris sa place, m’a affirmé Xavier Berthier, instigateur du salon et coauteur du blogue 4 coins du monde. Il n’a pas pris la place d’un autre média. C’est un nouvel élément pour les touristes qui font des recherches. Il vient compléter leurs recherches.» Provenant des médias traditionnels, c’est aussi ma perception. Rémunérer les blogueurs ou pas? Même si je me fais souvent l’avocat du diable …  […]

  • Répondre maman Globe-Trotteuse 28 mars 2016 - 21 h 16 min

    Super, je serais au poste pour ta couverture du Salon!
    Je suis justement la typique blogueuse voyage qui, il y a 5 ans, écrivait pour donner des nouvelles à la famille lors de notre expatriation indonésienne.
    Me voilà toujours dans le portrait et bien heureuse de ne pas me mettre de pression financière sur les épaules. Je prends ce qui me fait plaisir avant tout, mais je dois admettre que bloguer m’amène des opportunités incroyables notamment des rencontres riches avec des gens singuliers.
    Bref, au plaisir d’en connaître encore plus….bon séjour!

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 28 mars 2016 - 21 h 43 min

      T’as tellement le mot juste: pression. C’est une pression terrible de devoir à tout prix nourrir la bête pour pouvoir gagner sa vie. Certains, qui ont la bosse des affaires, arrivent à tirer leur épingle du jeu tout en produisant un contenu de qualité. Mais quand on doit publier absolument pour pouvoir bouffer, la qualité passe parfois après “l’alimentaire”…
      Et merci pour tes encouragements, cette série d’entrevues m’enthousiasme au plus haut point! 🙂

  • Répondre Prisca 29 mars 2016 - 14 h 28 min

    Reflexion très intéressante ! Nous aurons l’occasion d’en discuter à Bruxelles dans quelques jours 😄

  • Répondre 9skyline 30 mars 2016 - 4 h 57 min

    Point de vue et réflexion mise en perspective intéressants ! Ecrivant également pour la presse en tant que journaliste qui a créé un blog afin de pouvoir traiter différemment certains sujets et coups de coeur, je partage votre réflexion… et vos interrogations…;) Liberté d’écriture (longueur, style, angle, opinion…), indépendance et plaisir me semblent être les bases de l’exercice du blog, loin, effectivement, de la course aux chiffres et du mercantilisme ! Sans parler de la qualité du contenu (contenu en lui même mais aussi style ou fautes d’orthographe…)… Vaste sujet en tout cas ! Je ne serai pas à Bruxelles mais je lirai avec attention vos retours sur l’événement ! Alexandra

  • Répondre Esther Baruchel 12 avril 2016 - 8 h 16 min

    J’ai beaucoup souri, en lisant tes remarques, à la fois justes et impertinentes. Tu ne pratiques pas la langue de bois, tu ne cherches pas à plaire à tout prix, et cela donne de la valeur à tes critiques. Lorsque tu apprécies quelque chose, on te croit bien volontiers, puisque tu n’hésites pas à exprimer ton mécontentement 🙂
    A mon modeste niveau de blogueuse française via http://www.leblogdestherb.com, je n’ai jamais cherché ni souhaité vivre de ma plume, ni à flatter mon égo par un nombre démesuré de lecteurs. J’ai fait mon nid, petit à petit, et j’ai de fidèles lecteurs. Les établissements qui m’ont sollicitée jusqu’à présent ne s’y sont pas trompés, et les partenariats que j’ai accepté de temps en temps n’ont jamais été rémunérateurs. C’était plutôt “en nature” (repas offert au restaurant, ou nuit d’hôtel) avec comme condition non négociable que je puisse écrire ce que je voulais suite à ces expériences. C’est un bon équilibre pour moi à ce jour !

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