Les membres de Facebook le savent déjà : le réseau social est une excellente plateforme pour pratiquer le marketing viral. L’auteure de ces lignes gère d’ailleurs deux groupes : J’aime Cartes postales d’Asie Mama Cool (petites « plogues » en passant…;-). L’été dernier, comme plusieurs autres de mes « amis » Facebook, j’ai découvert (sans toutefois avoir craqué – du moins à ce moment) le premier épisode du mégasuccès Le Cas Roberge après que ma curiosité ait été piquée par le statut de nombreuses connaissances qui en faisaient la promotion. Je ne suis pas la seule : une page « Fans du Cas Roberge » a été créé sur le même réseau quelques semaines plus tard et compte aujourd’hui plus de 880 membres ! C’est le bon vieux bouche à oreille puissance Web.
De plus en plus de joueurs de l’industrie touristique réalisent son impact. Le groupe VOYAGES BERGERON, forfaits de dernière minute, qui compte 420 membres, diffuse ses rabais en plus de répondre aux questions des internautes. Camouflé sous le nom « Mordus du voyage », le groupe de 320 membres créé par Josiane Gagnon, une agente de Voyages Beaux Lieux, fait de même. Le blogue Marketing Digital m’a également fait connaître le groupe South West Airlines, qui permet à ses 40 046 membres d’interagir avec la société.
L’automne dernier, le Réseau de Veille en tourisme a publié un reportage très intéressant sur le phénomène. En voici un extrait :
« Dans le secteur hôtelier, certains établissements désirent promouvoir la tenue d’événements ponctuels comme des 5 à 7 professionnels, des soirées de retrouvailles ou des expositions artistiques. Par exemple, les hôtels-boutiques montréalais, le Place d’Armes et le Nelligan, profitent du marketing viral pour mousser leurs activités et envoyer des invitations à des clients potentiels. Le propriétaire de ces établissements, M. Dimitri Antonopoulos, mise sur son propre réseau d’amis Facebook pour effectuer du e-marketing et il obtient des résultats probants. Des galeries d’art adoptent la même stratégie pour annoncer un vernissage à venir. Des stations de ski en tirent profit pour stimuler les échanges entre les mordus de leur montagne, pour promouvoir leurs nouvelles passes de saison, etc. Et il s’agit, dans tous les cas, de publicité gratuite. »
Si Facebook est excellent pour la promo, il en va de même pour les campagnes de salissage. Des groupes « anti » dénoncent par exemple le mauvais service de compagnies aériennes. Arme à deux tranchants ? Pour les compagnies, peut-être. Mais pour les membres, il est bon de constater qu’il existe existe encore des endroits où l’on peut partager tant nos coups de coeur que nos coups de gueule.
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