Des odeurs. Fortes. Différentes. Contrastantes. Nauséabondes. Invitantes.
C’est d’abord par le nez qu’on découvre le marché de nuit de Keelung, au nord de la capitale (une quarantaine de minutes en autobus – c’est là où nous avons habité pendant près d’un an et demi). Puis, nos yeux se posent sur les étals colorés. Ici, du thon bien rouge. Là, de gigantesques tentacules roses et blanches. Plus loin, des brochettes de tomates orangées qu’on a trempées dans un sirop. Des crabes. De la pieuvre. Des crevettes. Des langoustes. Des coquillages. Ne reste que le ventre à remplir…
Quand nous avons le mal du pays, Chéri et moi, nous nous imaginons systématiquement déambuler dans les allées de ce petit marché. Réputé pour la qualité (et la quantité!) de ses fruits de mer, ce night market recèle aussi de stands en tous genre. On y mange d’excellents sautés, du riz frit, des dumplings, des pattes de poulet, des brochettes de cul de poule (lol)… Bien sûr, on y vend aussi de tout, des jouets made in China à la literie, en passant par le thé. Visite guidée.
Les marchés de nuit sont au coeur de la vie sociale des Taïwanais
Stand de dumpings, exactement au même endroit qu’il y a six ans…
Du thé (celui qu’on a acheté, à 500 $NT, est délicieux)
Tomates trempées dans le sirop
Une montagne de crevettes!
Des crabes, encore des crabes! À cette période de l’année, ils sont particulièrement bons…
Un homme comblé!
On peut manger en marchant, ou s’installer à l’une des tables des stands
En se baladant dans les allées du marché, un temple surgit,
au-delà des néons qui éclairent les stands.
Pendant que bébé dort, papa et maman dégustent du sashimi…
Pour en savoir plus sur les marchés de nuit et le rôle qu’ils jouent dans la société, j’ai déjà rédigé un reportage sur les marchés de nuit pour La Presse (cahier Actuel) en 2002. Il est ici.
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