Je viens de terminer un énième reportage sur les réseaux sociaux (sûrement au moins le sixième ou le septième en trois ans!). La question soulevée: «popularité virtuelle, cool ou pathétique?». Personnellement, je n’arrive toujours pas à répondre à la question. La ligne qui les sépare est si mince! Il y a bien sûr les extrémistes, qui la franchissent sans même se poser de questions. Mais pour les autres, mystère.
Au fil des commandes (la plupart pour des magazines féminins), j’ai eu l’occasion de tester plusieurs réseaux sociaux. J’admets avoir jugé le concept assez sévèrement au départ. J’avais des flashbacks du film belge Thomas est amoureux! Puis, en 2005, Bebo m’a séduite. J’aimais l’idée d’y tenir un blogue quand bon me semblait et d’y publier mes photos de voyage (mais je n’y vais plus depuis belle lurette!). Je suis devenue membre de Twitter deux ans plus tard à cause d’un reportage et n’ai jamais cru bon y retourner (jusqu’à ce matin: je suis curieuse de voir si, en y allant plus souvent, je craquerai moi aussi). Est arrivé MySpace. J’ai résisté longtemps, mais au début de 2007, j’ai finalement créé un profil (qui me sert aujourd’hui principalement de «dossier de presse» pour Cartes postales d’Asie). J’ai mis à jour ma page sur LinkedIn. Trois mois plus tard, Facebook entrait dans ma vie. Après avoir reçu quelques invitations, ma copine Gina m’a convaincue d’essayer. J’avais trouvé ma religion!
Je blague, mais je trouve plusieurs avantage à Facebook, même si sa popularité a généré un effet «Plateau» (il faut voir les t-shirts «Fuck Facebook» de Jessica Barker et Laurence Berkani!). Ma situation actuelle ne me permettant pas de sortir autant que je le voudrais, ce réseau me donne l’occasion de rester en contact avec les proches que je néglige et ces «amis» que je verrais rarement (pour ne pas dire jamais) dans la vraie vie. Je me suis inscrites à plusieurs autres réseaux au fil des ans (Plaxo, Wayn, TripAdvisor, Delicious… devrais-je télécharger Thwirl?), mais aucun ne m’a accrochée comme le site de Mark Zuckerberg.
Je possède un cellulaire depuis 1996 et je ne pourrais vivre sans mon ordinateur portable. Mon iPod Touch et moi sommes aussi en train de vivre une grande histoire d’amour. Sans parler de «ma» caméra numérique (qui appartient à mon chum, mais est toujours dans mon sac!) et de mon n95, dont je ne peux toujours pas me servir comme téléphone à cause de mon foutu contrat avec Fido.
En interviewant Carl Charest pour mon article (lui aussi pour la énième fois… Quand on a trouvé son M. Réseau, on ne le lâche plus! lol), je pense avoir trouvé des réponses à mes propres questions.
Suis-je trop branchée? Je ne crois pas. Je me définie davantage comme une «technomade» (ou «flashpacker», pour employer un terme branché – quoique déjà galvaudé) que comme une «cyberdépendante». Pour moi, tout est axé sur le mouvement. La communication. Que j’aille au coin de ma rue, à San Francisco ou à Bamako, je trimballe le même équipement (bon, je laisserai peut-être mon ordi à la maison pour aller au coin de ma rue. Je dis bien PEUT-ÊTRE!). Prisonnière de mes joujoux? Que nenni! Plus libre de bouger comme j’en ai envie tout en restant connectée. «Réseautée».
Plus proche, peu importe où je suis. Cool ou pathétique? Ça dépend du point de vue où l’on se place!
AJOUT: L’article qui m’a amenée à réfléchir à cette question est ici.
Aucun commentaire
Je gagne ma vie en étant branché! Comment peut-on être trop branché donc trop gagner sa vie?
😀
Moi, je ne comprends toujours pas ceux qui me disent préférer ne pas avoir de cellulaire parce qu’ils veulent la liberté. Pour moi un cell, c’est justement la liberté de ne jamais attendre après un appel important…
Et puis, les anti Facebook, je comprends encore moins. Il n’y a personne dans mes amis que je ne connais pas. Ça aide à garder contact avec les gens que tu ne peux pas voir autant que tu peux. Et c’est tellement cool de garder contact avec les gens rencontrés ailleurs. Lorsque j’ai rencontré des gens des Philippines, de l’Indonésie, de Dubaï et du UK en Malaisie, tout le monde me demandait si j’étais sur Facebook. Maintenant, nous avons un contact et nous avons plus de chance de se revoir un jour…
Tout à fait d’accord avec Carl et Gina. Lorsque je veux débrancher, que je n’ai pas d’ordi de tel, je ne me sens pas en situation de manque. Par exemple, lorsque je suis partie une semaine ou plusieurs jours en vacances débranchée, cela ne me manquait pas.
Sauf que justement c’est la liberté de pouvoir sortir, partir, travailler partout et nul part !
Et puis Facebook, outre le fait qu’il permet de garder le contact avec les amis et les connaissances, il permet aussi d’entretenir son réseau professionnel.
Comme toi et moi, on s’est rencontrées une fois, on fait connaissance par Facebook, vive les collègues !
Je pense que c’est jouer le jeu de la vie de progresser avec la technologie. Tant qu’à moi, je ne m’en passerais pas car c’est ça qui m’a permis de prendre une jeune retraite et de voyager. Ce sont des produits de nutrition cellulaire qui sont dans le CPS des médecins et pharmaciens et évidemment la technologie est vraiment indispensable. La compagnie a gagné le prix Einstein. Alors si vous voulez avoir le pouvoir de choisir votre vie et surtout de faire ce que vous aimez et bien, faites comme moi et développer une compagnie solide dans vos temps libres, vous serez surpris des résultats. Nous allons ouvrir bientôt les Philippines et je cherche un moyen d’entrer en contact avec des Philippiens de Montréal, peut-être pouvez-vous m’aider?