Virée de filles au Mexique
Aujourd’hui, j’ai pris le temps de faire une des choses que j’aime le plus au monde: voir des films. Moi qui avait l’habitude de tout me taper avant l’arrivée de bébé, je ne suis allée au ciné qu’une fois en deux ans! J’ai donc fermé mon ordi (en tentant d’oublier le boulot qui m’attendrait au retour) et j’ai filé à l’autre bout du monde, plus précisément au cinéma Dollar sur Décarie, dernier endroit de la métropole où il est toujours possible de voir Sex and the city en version originale anglaise. Quelle ironie: j’ai bien dû pondre deux-trois reportages pour annoncer sa sortie, mais je n’avais pas encore eu la chance de le voir sur grand écran!
En tant que méga-fan de la série, j’étais fébrile à l’idée de retrouver «ma» gang (Dieu que j’aime Samantha! «I love you, but I love me more», lance-t-elle à Smith). En même temps, je n’ai eu aucune surprise. Gags qu’on voit venir, dénouement prévisible (Carrie sans Big? Allons donc!)… Toute cette attente pour ça? N’empêche, redécouvrir le New York de Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda fait toujours un bien fou (même si je n’ai pas leur budget shopping!). Et même prévisibles, elles restent divertissantes, les quatre girls!
Une fois revenue de mon expédition, je me rendue dans le petit café newyorkais de My blueberry nights. Je ne suis pas une inconditionnelle de Wong Kar-Wai. Chaque fois que je regarde l’un de ses films, j’oscille entre l’état de grâce et l’ennui. Reconnaître son génie et bailler en fixant l’écran.
Dans ce cas-ci, même si l’histoire n’a, à prime abord, rien de bien original, j’ai été séduite. J’ai trouvé Norah Jones très convaincante, Nathalie Portman, délicieuse (comme toujours), Jude Law, touchant (ai-je besoin d’ajouter «hyper-sexy avec sa tuque»?) et Rachel Weisz, troublante (elle aussi, comme toujours – J’ADORE cette actrice). Les cartes postales d’Élizabeth m’ont laissé un sourire aux lèvres, moi, l’accro de la technologie. J’ai bien aimé le clin d’oeil musical à In the mood for love (l’une des bandes sonores que j’ai le plus écoutée dans ma vie et qui m’a accompagnée dans tous mes voyages depuis sa sortie), et, par moment, eu quelques flashbacks de Chungking Express moi aussi. Par contre, «l’enrobage Norah Jones» m’a un peu énervée. Une ou deux chansons auraient été suffisantes il me semble.
Dans les deux cas, le voyage m’a amenée à New York. Un signe?
P.S.: Je sais que le choix de ma photo de Sex and the city au Mexique n’est pas très cohérent avec mon titre, mais je ne trouvais pas que les multiples clichés de Carrie en robe de mariée qu’on a vus partout l’étaient non plus! J’ai donc choisi une photo moins souvent vue (et tellement plus sympathique!) plutôt qu’une photo prise à New York… sans New York.
Aucun commentaire