Étant déjà pas mal (trop) accro à Facebook, je ne comprenais pas la pertinence du micro-blogging à la Twitter. MAIS comme j’aime bien me sacrifier à la cause techno (quand ça fait mon affaire…;-) et que ma curiosité n’a d’égal que mon entêtement, je suis retournée tester la chose un an après l’avoir fait pour un reportage.
Mon verdict, près de six semaines plus tard? Ce n’est pas tant l’exercice du micro-blogging qui est intéressant, mais de voir l’utilisation qu’en font les membres. Alors que Facebook nous invite à publier photos, vidéos, notes et autres détails de notre vie personnelle (bien que quelques «personnages» et compagnies se faufilent parmi les «friends»), Twitter va droit au but (logique, on a que 140 caractères par statut!). Surtout, quand on laisse son profil «public», n’importe qui peut nous «suivre» et vice-versa. Beaucoup moins «engageant» que Facebook et c’est très bien ainsi. Plusieurs médias et entreprises diverses en sont membres, ce qui nous permet d’être au fait de leurs actus, selon nos intérêts. Des voyageurs l’utilisent pour promouvoir leurs blogues et leurs projets, comme Romain, un Français qui prépare un voyage autour du monde, et Tribewanted, dont j’ai déjà parlé ici. Des compagnies aériennes comme Southwest, Jetblue et Delta airlines annoncent régulièrement changements et aubaines.
En fait, Twitter me sert principalement de reminder pour aller consulter des sites que j’aime bien (je ne suis pas une fan des fils RSS, n’ayant absolument aucune aptitude à «gérer» autant de contenu. Vous arrivez à tout lire, vous?). Hier, The Onion m’a appris que le Botox peut guérir des migraines (!!!). Tout à l’heure, j’ai vu que destenouest était dans une réserve amérindienne dans le parc de la Vérendry, sans eau courante ni électricité. TravlAndLeisure a piqué ma curiosité en demandant quelle ville américaine était la meilleure pour faire du shopping.
Quelques-uns de mes «friends», qui m’entraînent régulièrement dans les pages de leurs sites:
• Travelzoo: twitter.com/Travelzoo
• New York Times Travel: twitter.com/nytimestravel
• Travel Channel: twitter.com/travelchannel
• itravelnet: twitter.com/itravelnet
• Four Travel deals (Expedia): twitter.com/fourtraveldeals
• GoGreenTraveler: twitter.com/GoGreenTraveler
• Travel OTC: twitter.com/TravelOTC
• travel360: twitter.com/travel360
Je ne sais pas si c’est parce que j’ai pris la peine de m’attarder au bidule, mais j’ai l’impression qu’il y a plus d’action qu’il y a un an et que les membres se sont diversifiés. Et puis, comme l’ont souligné Martine Pagé et Patrick Dion, l’arrivée des «twillers» est particulièrement excitante. J’aime bien assister à la naissance d’un phénomène, même si je reste généralement une simple spectatrice pendant longtemps avant de plonger à mon tour.
Donc, «Twitter» ou ne pas «Twitter»? Là n’est pas la question! À mon (humble) avis, «Twitter» vaut le coup si et seulement si on se constitue une liste «d’amis» qui correspond à nos intérêts. Ce n’est pas le prolongement de relations déjà existantes (comme pour Facebook – du moins, c’est l’utilisation que j’en fais) qui est intéressante selon moi, mais bien les micro-voyages dans la tête d’internautes des quatre coins de la planète qu’on peut y faire. Vous me suivez?
6 Commentaires
C’est une jolie façon de voir les choses!
Pour moi, la techno est intéressante à partir du moment où on peut se l’approprier et en faire ce qu’on veut… 😉
J’utilise davantage Twitter pour rester en contact (fréquent) avec un groupe restreint d’amis que je ne le fais sur Facebook. Mais c’est peut-être juste parce que j’ai dit “oui” à trop de monde sur Facebook. 😉
C’est là où je trouve que ça devient intéressant: quand on «gère» les réseaux sociaux selon ce qui nous convient le mieux, à nous.
Pour moi, c’est exactement le contraire: sur Facebook, je vais dans le plus perso et je n’accepte que des gens que j’ai croisés ou à qui j’ai déjà parlé (peu importe le contexte), j’ai un profil limité et je personnalise à fond les degrés de «privacy». Sur Twitter, je me fiche bien de qui consulte mes statuts, probablement parce qu’au départ, je ne connaissais même pas les gens qui m’ajoutaient à leur liste! Puis, en fouinant, j’ai trouvé plein de trucs intéressants… qui n’ont rien à voir avec «l’amitié». C’est devenu pour moi un moyen de m’informer différemment. Remarque que c’est aussi parce que très peu de mes amis de la vie «réelle» sont sur Twitter…
Quant à mon profil sur MySpace, c’est vraiment n’importe quoi. Quand on peut être «ami» avec un mort, c’est parce qu’il y a quelque chose qui cloche! lol
Je serais curieuse de faire un sondage «qui fait quoi avec Twitter»! Témoignages???
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