J’ai fait un saut de puce au Cambodge en 2002. Une toute petite semaine entre Bangkok et Taipei (en fait, entre «deux Bangkok» avant de retourner à Taipei, histoire de renouveler mon visa) pour voir les temples d’Angkor et les plages de Sihanoukville. Fascinée par l’Empire Khmer, j’ai été particulièrement séduite par le temple de Bayon et ses visages changeants selon l’orientation du soleil (j’en parle dans Cartes postales d’Asie). Bien sûr, Angkor Wat (photo ci-contre) reste aussi incontournable.
Voilà que Gadling m’apprend que la région de Siam Reap, passage obligé pour aller visiter les temples, est en grande transformation. À peine érigé, un immeuble de luxe a vu ses condos s’envoler comme des petits pains chauds. Leur prix? De 200 000 $ à 500 000 $! On est loin de mon guesthouse et de ses chambres à 5 $ la nuit…
Il paraît qu’il en est ainsi pour toute l’Asie du Sud-Est. Morale de l’histoire: allons-y maintenant!
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Je suis allée deux fois au Cambodge, admirer les temples d’Angkor, en 2001 et 2003.
En 2001, Siem Reap était relativement paisible et on y trouvait des chambres à 5$. il était encore permis aux étrangers de circuler à leur guise, sans être obligé de prendre un “guide” pour découvrir les temples. Me voyant aller et venir, chaque matin, fièrement juchée sur ma moto, les gars qui contrôlent les pass à l’entrée ont cru que j’étais une expat qui bossait là… En 2003, les piaules bon marché était déjà plus dans les 10-15$. Et il fallait louer un gars avec la moto pour se promener dans les temples.
Mes temples préférés sont aussi le Bayon, et le Ta Phrom (celui qui est resté en l’état, avec les racines d’arbres enchevêtrées à la pierre).
Je ne suis pas retournée à Siem Reap depuis. Les gens qui m’en ont parlé m’ont dit que ça ne ressemblait pas du tout au bourg tranquille que je leur décrivais. Apparemment, ça s’est énormément développé, avec des hôtels de luxe partout…
Je suis allée à Angkor en janvier 2005 et il était encore possible de se promener seul. On pouvait louer des vélos pour se rendre sur le site ou on pouvait prendre les services d’un chauffeur de tuk tuk mais aucune obligation d’avoir un guide.
Des dizaines d’hôtels de luxe étaient en construction ou déjà de service mais heureusement il y avait encore des guesthouses et restaurants bon marché.
Si vous prévoyez vous rendre à Siam Reap, demandez à un chauffeur de tuk tuk de vous amener au Landmine Museum, un musée pas très connu, hors sentier battu. Ce musée a été fondé par Aki Ra, un démineur, ancien soldat du régime Khmer (malgré lui), qui souhaite éduquer la population et les touristes sur ces bombes à retardement encore présentes dans son pays. Aki Ra s’occupait également d’une dizaine d’enfants orphelins ou mutilés et demandait à des touristes bénévoles de leur enseigner quelques notions académiques de base.
Assurément une visite marquante de votre voyage au Cambodge.
http://www.cambodialandminemuseum.org/history.html
Une copine d’origine cambodgienne qui y est allées au début de l’année vient de m’écrire qu’il n’y a que des condos de luxe partout au Cambodge maintenant…
@ Julie T : c’est une bonne chose que l’on puisse à nouveau se balader sans “compagnie forcée” dans l’enceinte des temples. J’avais entendu dire que ce règlement absurde avait été instauré officiellement, puis levé, puis réinstauré… Tant mieux si ça n’est plus d’actualité.
@ Marie-Julie : ma sœur va faire un A/R rapide à Siem Reap (pour 3 jours seulement) depuis Singapour, bientôt. Elle me donnera ses impressions. Mais ce qu’écrit ton amie rejoint les échos que j’ai eus de mon côté…