Je parlais récemment d’un reportage sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur: les voyages qui changent la vie. Sans rien trop dévoiler (puisqu’il faut quand même garder l’exclusivité pour FCD! ;-), je ne peux m’empêcher de publier quelques photos de Marjolaine «Mao» Poulin, qui s’est découvert une passion pour le travail avec le bambou alors qu’elle vivait au Guatemala. À 28 ans, elle possède son propre atelier au El Salvador, au Surf Resort Eldorado, où l’on peut d’ailleurs voir ses créations (meubles, lampes…).
«J’ai toujours été une fille manuelle et artistique, mais je n’avais jamais touché au bois avant de m’installer au Guatemala, m’a-t-elle écrit dans une entrevue réalisée par couriel. J’ai eu plein de job différentes (sic). Pour en nommer quelques-unes: femme de chambre à Tofino, préposée au remonte-pente à Sunshine Village, service à la clientèle chez Première Moisson, télémarketing pour une compagnie de gazon, monitrice dans un camp de vacance pour familles défavorisées à Sainte-Véronique, caissière dans un magasin a 1 $ à San Diego, barmaid et aubergiste à Monterrico au Guatemala, ainsi qu’occasionnellement cracheuse de feu et jongleuse pour des soirées endiablées un peu partout.»
C’est exactement pour raconter des histoires comme la sienne que je suis devenue journaliste.
Avis aux intéressés, on peut se procurer ses créations à Montréal en passant un coup de fil à Philippe Cadieux au 514-521-SURF ou en écrivant à Marjolaine à mbamboodesign@yahoo.com. Il faut bien sûr se procurer le numéro de décembre de FCD pour connaître la suite et découvrir les deux autres portraits, tout aussi inspirants!
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Faut croire que son heure de gloire est venue, car il y a également un beau portrait de Madeleine Poulin dans le Châtelaine de septembre (dans la nouvelle chronique “Québécoises hors frontières”).
Non… c’est vrai? Merde! Merci, je vais fouiller dans le magazine…
Avec Pascale Bussières en une, p.75….
Je viens de retracer l’article en question. L’entrevue a manifestement été réalisée il y a quelques mois puisque Marjolaine a transporté ses pénates au El Salvador depuis. Et puis, l’angle de mon texte n’est pas du tout le même… Merci encore Épicure!
J’ai beaucoup d’admiration pour cette fille ( Marjolaine Poulin). Elle a du cran, du talent à revendre et plein d’amour à donner à ceux et celles qui l’entoure. Je le sais parce que c’est ma fille et j’en suis bien fière même si des fois elle m’a donné des petits frissons…
Je suis allée en vacances l’été dernier au Salvador à l’auberge où demeure Marjolaine et j’ai vu ces créations. Elles sont magnifiques et très originales. Bonne chance Marjo.