La première fois que le journaliste et photographe Gil Thériault m’a parlé de son idée de faire le tour du monde en visitant une île différente chaque semaine pendant un an, je me suis dit: «Wow! Quelle idée géniale! Mais le fera-t-il vraiment?» Il l’a fait. Avec brio et en ajoutant chaque semaine un volet environnemental à ses explorations.
Évidemment, mettre sur pied un tel projet a été un défi colossal – surtout au Québec, où la «culture» du voyage n’est pas très développée, par conséquent, les commanditaires potentiels, très difficiles à convaincre – et la préparation a duré plusieurs mois. Le jeu en aura valu la chandelle.
J’aime particulièrement ce passage de son texte-bilan: «Impossible de résumer la richesse que l’on retire d’une telle expérience. Plus que jamais, j’approuve l’adage voulant qu’un étranger est un ami que l’on n’a pas encore rencontré. Si les nations obligeaient les jeunes à voyager plutôt qu’à faire leur service militaire (et à bien moindre coût), ils façonneraient des générations de citoyens du monde d’un pacifisme hors pair, car personne n’a envie de se battre avec un copain.»
Sur un plan plus personnel, il admet que la réalisation de ce rêve laisse un grand vide. «Physiquement, à moins de prendre un vaisseau spatial, je n’irai désormais jamais plus loin que je ne suis déjà allé. Conscient de ma chance, je ne peux m’empêcher de ressentir un pincement au cœur. Comme le deuil d’un rêve. Mais la fin d’une aventure ne marque-t-elle pas toujours le début d’une autre?»
Mon petit doigt me dit qu’il reprendra bientôt la route… D’ici là, on relit ses chroniques, on se soûle de ses splendides photos et on l’écoute parler des moments forts de son aventure ici. Je vous laisse avec quelques-uns de ses clichés. Faites de beaux rêves!
Tonga (Pacifique Sud)
Dubaï, Émirats Arabes Unis
Sylt, Allemagne
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Décidemment, je te dois tout plein de belles découvertes ce soir, merci!