De la porno pour panda? Oui, ça existe! L’objectif n’est toutefois pas de satisfaire les esprits pervers, mais bien de permettre à ces animaux en voie d’extinction d’apprendre les rudiments d’une bonne partie de «pattes en l’air» quand ils vivent en captivité. Curieux? Rendez-vous au Museum of Sex de New York, où l’expositionThe Sex Lives of Animals convie à la découverte des… dessous de la nature.
En pénétrant dans la salle, on comprend tout de suite qu’on est plus près de la leçon de science naturelle que d’un remake douteux de La Belle et la Bête. Car ce n’est pas un émule poilu de Ron Jeremy qui nous accueille, mais Darwin et ses théories. Quelques pas plus loin, un singe bien membré nous invite à découvrir les autres parties (tout aussi intimes) de l’exposition.
On apprend notamment que les macaques mâles sont prêts à troquer leurs collations contre des photos de parties génitales et de postérieurs de femelles de la même espèce. Que les flamants roses sont émoustillés par le regard de leurs pairs pendant l’acte. Que les lions, les bisons et les girafes aiment les rapprochements avec leurs semblables du même sexe. Que les mâles bonobos utilisent la canne à sucre pour appâter les femelles. Que les canards des lacs argentins possèdent le pénis le plus long. On en ressort avec tout autant de questions que de connaissances (pourquoi un oiseau a-t-il besoin d’un si long membre?), mais surtout, avec l’étrange impression que l’animal n’est pas si loin de l’homme (à moins que ce ne soit l’inverse).
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