Je travaille rarement le vendredi. La garderie étant fermée (jusqu’à l’automne), je fais la sieste avec ma fille. Je sors avec elle ou alors, comme aujourd’hui, je navigue sur les eaux tranquilles du Web. Il faut dire que je suis confinée entre mes quatre murs en ce moment: des blessures aux pieds suite au port de «talons hauts meurtriers» me forcent à compter mes pas. Le médecin m’a promis que d’ici une semaine, les vilaines brûlures (qui avaient doublé, voire triplé de volume depuis leur apparition!) seraient disparues… En attendant, mes énormes bandages aux chevilles me donnent l’air d’une évadée de prison. Le top du chic! Heureusement, le ridicule ne tue pas (ou alors j’ai plus de vies qu’un chat).
Le vendredi, je me laisse couler dans une douce indolence. Comme les gens sont au boulot, c’est la journée parfaite pour les activités en famille ou le shopping. Je ne lis qu’une partie de mes courriels, j’ignore le téléphone (ça, je le fais régulièrement, remarquez… j’ai horreur du téléphone, du moins, quand il faut parler dedans!), je commande une pizza. Je rêve à mes prochains voyages, d’un clic à l’autre. Je regarde les meilleurs moments d’Ari Gold sur YouTube. J’ai l’impression de faire un pied-de-nez à cette société qui nous fait croire qu’il faut faire du 9 à 5 cinq jours par semaine pour être quelqu’un.
Et puis, il y a les soupers sacrés avec les copines un vendredi par mois. Les 5 à 7 improvisés avec les amis que je vois trop peu souvent. J’aime cette impression de flotter quelque part entre les modes «pause» et «play». Le vendredi, je ne garde que le second mot de «travailleuse autonome».
Je n’ai peut-être pas d’avantages sociaux, je me tape d’horribles rapports de taxes et des angoisses terribles parce que les chèques n’entrent pas aux dates prévues, mais merde que je la chéris, ma liberté…
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Je suis entièrement d’accord, il faut travailler pour vivre et pas le contraire. J’apprécie le fait d’avoir pu rester à la maison pendant un an et de n’avoir qu’un contrat de 7 mois. L’idéal est justement de trouver l’équilibre entre la sécurité financiaires et le plaisir des temps libres.
Yesss ! Vive les vendredis libres !
Ouiiiiii! Et tu sais comme j’ai hâte de la retrouver, moi, ma liberté… Même si j’aime bien l’expérience du travail en France, que les collègues sont chouettes, et que j’adore ce que je fais… Faire ça en toute liberté, c’est le PIED! 🙂
OK…. je possède des chaussures qui me font des ampoules si je marche plus de 10 minutes avec. Mais des brulures? Médecin? Bandages? Veux-tu bien me dire ce que tu t’es mis aux pieds?!?
@Marie-Chaton: Tout à fait!
@Marie l’urbaine: Yesss!
@miiiiissk: le pied, oui, c’est ça… 😛
@Isabelle: Dans la catégorie «moments où je me suis sentie le plus épaisse dans ma vie», il y a sans aucun doute celui où je me suis pointée chez le doc pour cause de blessures posts-stilettos! lol
Pour résumer, j’avais un tournage dimanche dernier et j’ai porté des chaussures dont l’arrière montait très haut. Le frottement a causé deux blessures, mais je ne m’en faisais pas trop. Lundi a passé, mardi… Mercredi, j’ai remarqué que les plaies avaient doublé (voire triplé!) de volume et suintaient pas mal. Jeudi a.m., après avoir lancé au pharmacien à la blague «vais-je devoir me faire amputer?» et constaté qu’il n’a pas ri (!!!), je suis allée à la clinique. Verdict: brûlures! Je commence à peine à pouvoir marcher normalement. Pas question de porter de chaussures fermées avant un bon moment en tout cas!
Ridicule, tu dis?
Ayoye!