Le confort et la sécurité sont des choses bien relatives… surtout à l’étranger! L’une des expériences les plus riches en émotions pour plusieurs est sans contredit les trajets d’autobus. Chaque voyageur a son histoire d’horreur. En voici quelques-unes.
Petit retour dans le temps. Nous sommes en 2004. Je suis à Bamako et j’attends le car qui va m’amener à Sikasso, près de la frontière de la Côte-d’Ivoire. J’attends, j’attends… pour découvrir que les autobus ne démarrent que quand ils contiennent suffisamment de passagers («suffisamment» étant dans ce cas synonyme de «trop»). Ajoutez à cela que je voyage seule avec un immense sac à dos, une caméra et un ordinateur portable et vous avez l’image parfaite de la routarde qui tente désespérément de ne pas montrer sa terreur en observant les gens à la dérobée.
Deux bonnes heures après le moment prévu du départ, nous quittons enfin la capitale. En cours de route, un passager monte avec une pièce de viande crue qui pendouille au bout d’une corde. Non, pas d’emballage… L’odeur, je ne vous dis pas. Où choisit-il de s’asseoir? Sur le siège voisin du mien, bien sûr! Le trajet se déroule plutôt bien malgré mes exercices de contorsions pour ne jamais entrer en contact avec ladite pièce de viande et les fluides corporels de mon voisin.
Vincent Champagne raconte une expérience similaire sur le blogue de Radiomonde, émission à laquelle il a participé en 2007 à la Première Chaîne de Radio-Canada. Il avait alors décidé de rejoindre Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso en autobus au départ de Bamako…
Vox-pop: «Votre pire trajet d’autobus?»
Archives de mes chroniques «Choc des cultures»
* Note: les lecteurs fidèles de ce blogue auront probablement remarqué que je me suis inspirée d’un extrait de mon carnet de bord de mon voyage au Mali en introduction…
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