Comme je l’ai mentionné hier dans mon billet à propos de l’aventure Espadrilles et champagne, qui débutera à la fin du mois, nous écrirons ce que bon nous semble pendant le voyage. Dans son article de ce matin, Nathalie Collard me citait à propos de cette liberté de parole. Ce que j’aurais dû préciser à la journaliste de La Presse, c’est que nous faisons nous-mêmes notre recherche, de la même manière que n’importe quel voyageur. Seules les villes que nous visiterons sont coulées dans le béton. Nous choisissons les attractions que nous souhaitons découvrir, les restaurants où nous avons envie d’aller manger, etc. Cela réduit donc considérablement le risque de critiques négatives! Si j’ai envie de manger des pommes, je n’irai pas vers les oranges…
Nous avons été embauchées pour livrer le récit de nos aventures, à notre manière. L’objectif sera de faire vivre notre voyage aux gens. Nous avons toutes trois des personnalités très enjouées de nature, alors il est clair que ce que vous lirez nous ressemblera. Si c’est la polémique qui vous intéresse, il faudra donc aller voir ailleurs car ce n’est pas le style de la maison! Et cela n’a rien à voir avec la provenance du financement.
Je suis par ailleurs un peu lasse de l’éternel débat à ce sujet: au Québec, un journaliste indépendant (ou un blogueur, dans ce cas précis) ne pourrait écrire sur les voyages sans les invitations des offices de tourisme ou une quelconque forme de commandite, point. Même les journalistes permanents de la plupart des journaux et magazines voyagent grâce à ces invitations. À chacun de trouver comment naviguer à travers ces eaux pas toujours limpides pour arriver à livrer un contenu de qualité.
MÀJ: Pourquoi je sens le besoin de faire cette mise au point? C’est ma façon de dire: «C’est pas parce qu’on a le droit d’écrire ce qu’on veut qu’on va se transformer en ce qu’on est pas»! Je revendique le droit de triper parce que je tripe, tout simplement, et à ne pas être obligée de chercher des poux là où il n’y en a pas juste pour prouver qu’on ne m’a pas «achetée».
À lire également: le billet de Karine!
4 Commentaires
Comme tu le dis, ce sera un voyage tres subjectif car vous choisissez ce que vous voulez voir!! La seule contrainte reste les 7 villes. Si tu as envie de voir le musée du macaroni (!) à la place du Louvre, libre à toi.
Pour moi, le lecteur, ce qui m’importe, c’est de lire quelque chose de passionant, peu importe le sujet!! Et te connaissant, ce sera tout sauf banal!!
Alors, trippe à fond! Ca ne pourra que transparaitre dans tes textes!!
Bon voyage et attention, pas trop de macarons!!!
P.S: Je suis désolé mais je ne crois pas qu’il existe un musée du macaroni… Tu peux toujours aller à l’usine de Catelli!!!
Il est important de souligner que les journalistes permanents sont invités aussi un peu partout et les pages vacances, voyages etc sont remplis d’articles fait grâce aux invitations. C’est ainsi. Chaque journaliste va ensuite faire ce qu’il doit selon sa conscience…
@Sylvain: Si je trouve le musée du macaroni en France, c’est que j’aurai VRAIMENT trop bu de champagne! lol
@Cécile: tout à fait. Mais je ne peux parler que pour moi. Je viens de publier un autre billet: http://taxibrousse.wordpress.com/2010/04/07/du-journalisme-ou-du-reportage-promotionnel/