Vous avez beau avoir pris quelques leçons express de la langue du pays que vous visitez, avouez que sur place, il n’est pas toujours évident de se faire comprendre. Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls à commettre des faux pas! Voici la preuve…
Je ne calcule pas le nombre de fois où j’ai commandé «dormir» au lieu des dumplings(quenelles) dont j’avais envie à des vendeurs ambulants, à Taïwan. C’est que dans la langue de Mao, les deux mots se prononcent exactement de la même manière, mais avec des tons différents. Il m’est certainement aussi arrivé de parler de «cheval» en voulant prendre des nouvelles de la mère de mes amis pour la même raison…
L’éditeur Stéphane Berthomet se souvient d’un copain qui avait lui aussi mentionné un animal hors contexte. «Il disait «Burro! Burro!» à un serveur, en Espagne, ce qui veut dire âne!»
La suite sur Canoë (il faut vraiment lire jusqu’à la fin!)
Archives de mes chroniques «Choc des cultures»
MÀJ: Sur Twitter, des internautes ont partagé d’autres anecdotes. Je vous les copie-colle:
Valérie: «Dire à un guide japonais que mon signe astro est cock»
Sophie: «I’ll have a bear au lieu de beer!»
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Autrice, journaliste, recherchiste, chroniqueuse, machine à idées et questionneuse en série, Marie-Julie Gagnon se définit d’abord comme une exploratrice. Elle collabore à de nombreux médias québécois et internationaux depuis plus de 25 ans. Elle a publié une quinzaine de livres, dont les essais « Voyager mieux : est-ce vraiment possible ? » (Québec Amérique, 2023), « Que reste-t-il de nos voyages ? » (Éditions de l'Homme, 2019) et le récit «Cartes postales du Canada » (Michel Lafon, 2017), en plus de diriger les deux tomes du collectif « Testé et approuvé : le Québec en plus de 100 expériences extraordinaires » (Parfum d'encre, 2017 et 2023) et de coécrire « Le voyage pour les filles qui ont peur de tout », (Michel Lafon, 2015 / 2020). Elle a lancé le blogue Taxi-brousse en 2008 et visité plus d'une soixantaine de pays, dont le Canada, qu'elle ne se lasse pas de sillonner de long en large.
Certains voyagent pour voir le monde, elle, c’est d’abord pour le « ressentir » (et, accessoirement, goûter tous les desserts au chocolat qui croisent sa route).
Sur Twitter, Instagram et TikTok: @mariejuliega. Sur Facebook: facebook.com/montaxibrousse/
3 Commentaires
J’ai oublié de te mentionner ma tante, qui parle italien, et qui souhaitait «Bon anus» à tout le monde au Venezuela au jour de l’An! (anno en italien, qui se prononce… ano, veut dire anus en espagnol!) Il aurait fallu qu’elle prononce año (comme agneau), mais je la laissais dire, parce que j’étais morte de rire!!!
Je me souviens d’un jour à Taiwan où j’ai dis “testicule” au lieu de dire le mot “boulette” en voulant parler des boulettes de viande dans mon hot pot…
Disons que ça a bien fait rire !
@Anne Marie: HAHAHAHAHAHA! J’ai éclaté de rire dans un café en lisant ton anecdote…
@Julien: Mon nom de famille sonne comme le slang taïwanais pour dire «Fuck your mother»… 😉