Alors que tout le monde ne parle que de développement durable, une tendance mise plutôt sur l’éphémère pour attirer les curieux de tous horizons. Des commerces temporaires se posent un peu partout sur la planète pour le plus grand plaisir des consommateurs à la recherche de nouveauté. Une multitude d’hôtels, de bars, de restaurants, de boutiques et même de safaris voient le jour pour disparaître presque aussitôt. Bienvenue dans l’ère du «pop-up»!
«L’idée du pop-up consiste à établir un espace commercial provisoire et scénographique à dimensions restreintes et à proximité d’un bassin de clients ciblés, explique Marianne Dodelet, analyste au Réseau de veille en tourisme. C’est une façon surprenante et originale de vendre un produit ou un service, pendant une durée limitée (quelques jours ou plusieurs mois), dans le but de générer un buzz positif, de développer la notoriété de la marque et, espérons-le, d’accroître le chiffre d’affaires.»
À Vancouver, le Bistrot Elixir de l’hôtel Opus a fermé ses portes à la fin du mois d’août. Plutôt que de lancer un nouvel établissement sur-le-champ, l’équipe a choisi d’ouvrir un restaurant temporaire baptisé One Hundred Days qui, comme son nom l’indique, accueillera les clients pendant 100 jours. La déco évolue chaque semaine, selon l’inspiration du graffiteur Vince Dumoulin. Le menu se veut tout aussi original, proposant notamment des popsicles de homard et de crevettes
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