10 choses que je ne veux plus voir en 2011

1- Les photos de profil Facebook arborant la binette de votre progéniture. Vous n’êtes PAS votre enfant!

2- Les «Twitterprétentieux» (ou «Twittersnobs»). Ceux qui ne suivent personne (ou si peu) me donnent envie de hurler. Allô? Twitter est un réseau SOCIAL. Pas votre own personnal bannière publicitaire. En 2007, j’aurais compris que vous n’ayez pas encore compris (je ne comprenais pas non plus). En 2011, non.

3- Les abonnés yoyo (je t’ajoute/je te flushe/je t’ajoute/je te flushe) et les «artistes en herbe extrême» (qui veulent TELLEMENT être reconnus) sur Twitter.  Les pires: ceux qui nous bombardent de «messages subtils» dans l’espoir de devenir la découverte de l’année, qui se vexent quand on ne parle pas d’eux et qui nous éliminent de leur cyberunivers. Vous croyez vraiment qu’on ne le remarque pas? Heureusement, les vraies découvertes restent nombreuses et les atomes «crochissent» régulièrement. Le mot-clé: authenticité.

4- Des liens relayés sans la source. Oui, plusieurs personnes peuvent dénicher la même perle au même moment. Mais quand il s’agit d’une nouvelle décalée de l’actualité, le «hasard» est, disons, moins… chanceux. L’une des règles élémentaires des médias sociaux est de rendre à César ce qui appartient à César. Personne n’est au-dessus de personne!

5- L’invasion des vedettes de télé-réalité. L’un de mes plaisirs coupables a longtemps été de feuilleter des magazines à potins quand je voyage. Depuis quelques années – plus particulièrement dans la dernière -, je ne reconnais personne. Plus que jamais, les publications d’ici et d’ailleurs semblent se jeter sur ces stars instantanées. Britney était tellement plus divertissante! lol

6- Les sauces trop étirées à la télé. J’étais une mégafan de 24 et de Heroes. Dans le cas de la première, quatre saisons auraient été amplement suffisantes. En ce qui concerne Heroes, la quatrième saison est tellement inégale (avec certains passages qui rappellent les pires films d’horreur pour ados) que j’aurais préféré qu’elle prenne fin… juste avant la grève des scénaristes, qui a forcé le bâclage de la seconde. Dé-ban-da-de.

7- Les castings répétitifs. Impossible pour moi de voir Samuel Sullivan dans la quatrième saison de Heroes sans voir T-Bag de Prison Break. Même jeu de Robert Knepper, même genre de personnage déviant. Décrochage garanti.

8- Les Crocs (ce point aurait pu se retrouver dans une telle liste chaque année depuis 2005). Confortables ou non, ils constituent un outrage à l’environnement, particulièrement en milieu urbain (tous pays confondus). De la pure pollution visuelle! Je suis cependant prête à faire une exception pour les nouveaux modèles qui font moins «sabots-saboteurs-de-look».

9- Des big shot du milieu journalistico-littéraire qui manquent de cohérance dans leurs batailles et des recrues qui se sentent investies d’une mission qui n’est non seulement pas la leur, mais dont ils ne semblent pas saisir l’impact. Pour voir the whole picture, il faut sortir du cadre. Pas en faire la bouée qui nous sauvera d’une possible noyade simili-éthique en s’y accrochant bêtement. Et pas besoin d’en faire tout un plat…

10- Des statuts Facebook et Twitter sur le hockey. Je sais, je rêve… 😉

MÀJ 9 janvier: J’aurais pu ajouter les pseudo-gourous, qui sont légion sur les médias sociaux, les contrats abusifs qu’on veut faire signer aux journalistes pigistes, le snobisme intellectuel (TOUT LE MONDE a des plaisirs coupables. Assumez!), les animaux de compagnie en cabine dans les avions, les reproches aux Québécois installés en France qui «prennent l’accent», la salade (ben quoi), les régimes des stars, les sandwichs «en caoutchouc» de certaines compagnies aériennes, le bacon à l’érable, le chocolat de Pâques cheap… Je continue?

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