J’ai pensé à Pépin, mais surtout à Nic et Pic, lors de mon baptême de montgolfière en Cappadoce, la semaine dernière. J’ai mis en ligne la vidéo tournée en survolant la région sur mon blogue EnTransit.ca ce matin. Les coulisses, maintenant…
D’abord, je dois dire que j’étais terrorisée à l’idée de me retrouver dans les airs avec du feu (on le voit très bien quand le pilote actionne le levier permettant d’envoyer l’air chaud), moi qui en ai la phobie. Le bon côté, c’est que je n’ai pas grelotté en ce matin frisquet (mis à part quand nous nous sommes envolés vers les nuages – la température a suffisamment chuté pour provoquer quelques frissons qui allaient au-delà de ceux causés par l’émotion).
Rapidement, j’ai cessé de sursauter en entendant les grands «pssssh» (impossible de les louper dans la vidéo, puisque j’ai laissé le son ambiant) pour me concentrer sur le paysage. Et quel paysage! Chaque fois que je posais ma caméra pour savourer l’instant, je découvrais un point de vue encore plus saisissant que le dernier. Très peu de répit pour ma Flip. Ni pour mon réflex… Il faut dire que les conditions étaient idéales: ciel dégagé, peu de vent et température agréable (bien que plutôt fraîche à cette heure matinale).
Le pilote nous a fait descendre dans des ravins, frôlant parfois les rochers (nous en avons même effleuré un, une fois), touché le ciel et fait tourner sur nous-mêmes. Des mouvements lents, en parfait accord avec le panorama. Une expérience contemplative et très zen.
La grande question maintenant: mais où diantre sommes-nous donc atterri? Très pertinent, merci de le demander.
En fait, tout semblait indiquer que nous nous poserions à travers les vignes après une heure et demi à survoler les environs. Nous nous sommes arrêtés juste à côté. Pendant tout le trajet, le pilote était en contact avec le chauffeur du camion destiné à nous ramener à l’hôtel (et, accessoirement, à rapporter la nacelle). Ce que nous ne savions pas, c’est que nous nous poserions littéralement SUR la remorque de ladite nacelle! Il a ensuite suffit que nous fassions «dégonfler la balloune» (trois hommes sont venus prêter main forte à notre pilote), avant de lever nos flûtes de faux champagne et de rentrer faire la sieste.
Généralement, le prix d’une telle expédition s’élève à environ 240$ pour 45 minutes de vol (privilège de journalistes, nous avons eu droit au double). «Il y a des compagnies qui ont des prix plus bas, a mentionné Haydar Duman, notre guide, mais la sécurité est peut-être moins importante pour elles…» Glup.
Sur le même sujet: La Cappadoce en ballon (avec ma vidéo) et Indescriptible Cappadoce (aussi avec une vidéo qui présente la région).
À découvrir également: Fascinants derviches tourneurs, Turquie gourmande, Visite vidéo d’une mosquée stambouliote, Impressions d’Istanbul, Safran et loukoums à Istanbul et Sweet Istanbul.
J’étais l’invitée de Vacances Transat. Air Transat propose un vol direct par semaine vers Istanbul pendant tout l’été jusqu’au 9 octobre. Pour voir les forfaits offerts, par ici.
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4 Commentaires
Ca devait être une magnifique expérience et le paysage… dur de choisir où le faire et dans quel pays en fait! 😉