J’ai rarement aussi bien dormi qu’en Suisse. D’habitude, il suffit d’un claquement de porte pour que je m’éveille en sursaut. Dans les hôtels, même les plus luxueux, je me tape souvent des insomnies monstres à cause de mes voisins de chambre. Là-bas, La banane (c’est la sonnerie de mon iPhone) me tirait des bras de Morphée chaque matin avec peine. Le calme. La sainte paix. J’ai bien entendu l’un de mes voisins ronfler dans un des hôtels, mais rien pour m’empêcher de rêver.
Tant dans le Jungfrau qu’à Gruyères, il me suffisait d’ouvrir la fenêtre et d’inspirer un bon coup pour retrouver le sourire. L’air frais, les «vaches symphoniques» (le port de la cloche devrait être obligatoire à tous les bovins du monde) et le gazouillis des oiseaux m’ont fait apprécier la campagne pour-de-vrai, moi, la citadine dans l’âme.
Ma théorie sur la question? Là-bas, la campagne ne signifie pas être coupé du monde puisqu’il suffit de sauter dans un train pour rejoindre la civilisation. Je suis persuadée que l’accès aux transports a contribué à mon sentiment de bien-être, moi qui ai plutôt tendance à étouffer dès que je m’éloigne de la ville. J’ai une telle aversion pour les voitures qu’elle teinte parfois mes expériences de voyage. Imaginez mon bonheur dans des villes comme Wengen ou Mürren, où les autos sont interdites… Après quelques jours sans entendre leur tintamarre, le choc a été grand en arrivant à Fribourg.
Des villages entiers sans voiture auxquels ont peut accéder facilement en train… C’est pas loin de ma définition du bonheur.
Avis aux intéressés, j’ai mis quelques billets en ligne sur EnTransit.ca au cours des derniers jours:
La Suisse, paradis des enfants?
Et sur Taxi-brousse:
J’étais l’invitée de SWISS International airlines et de Suisse Tourisme.
4 Commentaires
Comme j’aime ce que tu décris… De beaux souvenirs! Merci.