• Contempler l’horizon depuis ma chambre d’hôtel.
• Regarder les gens vivre.
• Être une spectatrice, simplement une spectatrice (bon, parfois un peu une actrice, mais pas tout le temps).
• Mettre le chauffage «dans le tapis».
• Écrire en buvant une coupe de vin.
• Manger dans ma chambre. Le room service = mon vice.
• Chérir chaque seconde passée en tête-à-tête avec moi-même.
• Me donner le droit de ne rien faire sitôt entrée dans mon cocon temporaire. Pour compenser pour les moments où je veux tout voir, tout goûter, tout sentir, tout absorber.
• Foutre le bordel sur mon bureau – juste un peu, juste assez pour me sentir chez moi.
• Avoir l’impression de sortir du cadre dans lequel j’habite. Imaginez la photo de votre vie. Hop! vous sautez en haut, en bas ou à côté, chrono en main. Le monde vous appartient jusqu’au son du bip.
(Je suis à Québec pour quelques jours. J’en parle ici.)
MÀJ: J’ai oublié les gym d’hôtels, auxquels je prends de plus en plus goût quand la température (ou la sécurité) ne me permet pas d’aller courir!
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Autrice, journaliste, recherchiste, chroniqueuse, machine à idées et questionneuse en série, Marie-Julie Gagnon se définit d’abord comme une exploratrice. Elle collabore à de nombreux médias québécois et internationaux depuis plus de 25 ans. Elle a publié une quinzaine de livres, dont les essais « Voyager mieux : est-ce vraiment possible ? » (Québec Amérique, 2023), « Que reste-t-il de nos voyages ? » (Éditions de l'Homme, 2019) et le récit «Cartes postales du Canada » (Michel Lafon, 2017), en plus de diriger les deux tomes du collectif « Testé et approuvé : le Québec en plus de 100 expériences extraordinaires » (Parfum d'encre, 2017 et 2023) et de coécrire « Le voyage pour les filles qui ont peur de tout », (Michel Lafon, 2015 / 2020). Elle a lancé le blogue Taxi-brousse en 2008 et visité plus d'une soixantaine de pays, dont le Canada, qu'elle ne se lasse pas de sillonner de long en large.
Certains voyagent pour voir le monde, elle, c’est d’abord pour le « ressentir » (et, accessoirement, goûter tous les desserts au chocolat qui croisent sa route).
Sur Twitter, Instagram et TikTok: @mariejuliega. Sur Facebook: facebook.com/montaxibrousse/
19 Commentaires
Inspirant! Moi qui n’aime pas trop voyager seule, je vais peut-être commencer à prendre tes habitudes et à m’y faire… 🙂
😉 J’ai oublié de dire à quel point j’aime les gym d’hôtels quand la température (ou l’aspect «sécurité») m’empêche d’aller courir dehors…
•” Écrire en buvant une coupe de vin.”
J’ai testé aussi récemment avec un blanc demi-sec grec et c’etait vraiment sympa ^^
J’adore comment tu en parles. J’aime aussi ces petits moments, où je ne suis plus une môman…
C’est bon d’être «seulement soi» de temps en temps. 😉
Ouais, je peux comprendre certains des attraits, voyageant seul pas mal tout le temps pour le boulot. Le service aux chambres, c’est la meilleure invention hôtelière, ever. Lire en regardant le paysage (quand c’est joli), surtout quand il pleut, surtout à Québec, surtout de très haut, c’est le plaisir ultime.
belle vue…
Je suis allée à Québec le weekend dernier et j’ai **enfin** pensé à apporter des pantalons isothermes. Enfin, je n’ai pas subi le froid !!!
Je suis tombée sur le meilleur moment pour le plein air: le mercure n’est pas descendu plus bas que -8 approx. J’ai passé la journée le manteau ouvert, samedi!
Moi qui tergiverse depuis quelques jours… Partir ou ne pas partir? Tu décris tellement ce dont j’ai envie… Tu vas faire pencher la balance 😉
Quand on a le temps, l’argent, et quelqu’un de confiance pour prendre soin des enfants, il ne faut JAMAIS hésiter à prendre la poudre d’escampette! 😉
Voyager seul?? C’est quoi ca?? Je ne voyage plus seul depuis que j’ai mes deux petites pestes!!
Chaque chose en son temps… 😉
Mettre la clim dans le tapis, même en hiver, excuse pour sortir 4 grosses couvertes.
HUm…. je pourrais vivre cette vie là, en dépit des aléas, de la fatigue. En attendant c’est agréable à lire!
ton article me fait rêver