Imaginez vous faire masser avec la musique de la mer en continue sur une île privée. Pour vous y rendre, vous marchez les pieds dans le sable, sandales à la main. Le soleil vous caresse doucement, complice avec la brise qui vous empêche de vous liquéfier sous ses rayons. Vous croisez bien quelques visiteurs, mais chacun se fait discret. Bienvenue au spa Red Lane du Sandals Royal Bahamian, à Nassau.
Je suis arrivée quelques minutes plus tôt par la navette fluviale de l’hôtel. Face au quai, quelques vacanciers sirotent un bahama mama, boisson locale à base de rhum, de liqueur de noix de coco, de jus de citron et de jus d’ananas au bar de la piscine. Quelques pas plus loin, le paysage se met à changer.
Bien que les transats qui font face à la mer me semblent invitants, ce sont surtout les immenses fauteuils coussinés qui attirent mon attention. Comme s’ils avaient été semés pour nous montrer le chemin qui conduit au spa. Difficile de résister à la tentation de se lover dans chacun d’eux pour savourer l’instant. Mais il y a mieux encore… C’est ce que je découvre en pénétrant dans ce spa en plein air.
La thérapeute m’accompagne jusqu’à la hutte où je recevrai le «Tropical Bliss» (version locale du suédois – 130$ pour 50 minutes). Je m’étends sur le ventre, déjà apaisée par le bruit des vagues qui m’a accompagnée jusque-là. Rien à voir avec les enregistrements qu’on nous passe en boucle dans un établissement conventionnel! Il me suffit de tendre l’oreille pour constater l’étendue du talent de Dame Nature.
Alors que les mains de la massothérapeute s’acharnent à dénouer quelques nœuds, je me concentre sur le ressac. À cet instant précis, il n’y a que la mer et moi. J’ai presque l’impression que c’est elle qui tente de me délester des tensions accumulées dans mon cou, mes épaules, mon dos…
Quand j’ouvre enfin les yeux, j’aperçois la mer à travers les parois de la hutte. Je ne sais pas combien de temps j’ai somnolé une fois le massage terminé. J’ai l’impression d’avoir dormi pendant au moins cent ans.
On est quel jour, au fait?
À propos de Red Lane spa
Réservé aux couples, Sandals a été fondé en Jamaïque par Gordon Stewart, homme d’affaires originaire du pays de Bob Marley. «Nous appelons notre formule “tout-inclus de luxe”», précise Yasmina Cherquaoui, directrice des relations publiques internationales des hôtels Sandals.
Ici, chaque détail est pensé pour offrir un séjour inoubliable aux vacanciers. Le buffet est varié et savoureux. Des restaurants à la carte proposent des expériences diverses. Des feux de camp «haut de gamme» permettent de se réchauffer lors des soirées fraîches.
Les spas Red Lane adaptent des soins traditionnels à la sauce «Sandals». Tous sont prodigués avec les produits et huiles essentielles de la ligne Red Lane. Le massage signature, le «West Indian» (180$), intègre par exemple l’utilisation des pierres de rivières chaudes et de sable blanc pour exfolier la peau.
Le spa et l’hôtel ont respectivement remporté plusieurs honneurs au fil des ans. Sandals Royal Bahamian a notamment été élu «Bahamas’ Leading Spa Resort». Sandals Royal Bohemina compte trois spas, dont Zen Garden à Sandals Cay, l’île privée de l’hôtel.
Pratico-pratique:
S’y rendre : Air Canada propose un vol direct depuis Montréal les samedis et dimanches pendant l’hiver. (Sinon, il faut transiter par Toronto.)
Types de chambres : standard, avec concierge ou majordome. Ceux qui optent pour cette dernière formule ont également un accès exclusif au restaurant Gordon’s on the pier, situé sur un quai où l’on peut admirer le coucher du soleil.
Coût : à partir de 3976$ en occupation double pour un forfait tout-inclus de sept jours («Honeymoon Royal Village Deluxe»). Les prix varient bien sûr selon la saison, mais aussi selon le type de service et la situation des chambres.
Meilleur moment pour visiter les Bahamas : toute l’année! La chaleur peut cependant être étouffante dans les îles qui se trouvent le plus au sud entre juin et août.
À goûter aux Bahamas : les conques frites, le homard et le poisson. Sans oublier les cocktails typiques, le Bahama mama (il existe une version «papa» contenant plus de rhum) et le Goombay smash, cocktail à base de rhum créé par Miss Emily au bar qui porte son nom, à Turtle Cay (Abaco).
Informations : www.sandals.com et www.bahamas.com.
Photos du reportage : Marie-Julie Gagnon
Ce reportage a été réalisé grâce à une invitation du ministère du Tourisme des Bahamas et de Sandals Royal Bahamian.
Ce reportage a d’abord été publié dans l’édition Printemps 2012 du magazine Fuga destination spa.
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