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TBEX en 10 observations

4 juin 2013
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Toronto vue de l’aéroport Billy Bishop

Je reviens de Toronto, où j’ai pris part à TBEX («Travel blog exchange») pour la première fois. Après en avoir entendu parler pendant des années, j’ai profité de la proximité de l’édition nord-américaine 2013 pour aller satisfaire ma curiosité.

Environ 1300 participants (dont environ 1000 blogueurs voyage) des quatre coins du monde ont pu prendre part à des conférences traitant de différents aspects du blogging, rencontrer des offices de tourisme et des compagnies liées au voyage et, bien sûr, faire la fête (n’est-ce pas dans les soirées qu’on «réseaute» le mieux?). L’objectif? Se rencontrer, mais aussi aller chercher des outils pour s’améliorer et tisser des liens avec des partenaires potentiels. Mes observations.

1- Conférences inégales, mais souvent intéressantes. Je pensais m’ennuyer ferme lors des conférences. Ç’a parfois été le cas (une seule m’a vraiment ennuyée en fait, mais c’est ma faute : j’aurais dû prendre le temps de mieux lire le résumé avant). De manière générale, j’ai plutôt été ravie par ce que j’ai entendu et j’ai appris quelques trucs. La prochaine fois (si prochaine fois il y a), je laisserai  mes préjugés de côté j’étudierai mieux le contenu de chacune des conférences avant d’arrêter mes choix.

Conférence de Jodi Ettenberg et Annemarie Dooling

Conférence de Jodi Ettenberg et Annemarie Dooling

2– La blogosphère voyage francophone est une nanogoutte dans l’océan. Il y a bien sûr les Asiatiques, qui l’emportent par la force du nombre (même si très peu représentés à TBEX). Les anglos restent cependant les rois. Nous pouvons les lire, mais pas l’inverse. On a beau être ambitieux : linguistiquement parlant, on ne fera jamais le poids. Je persiste à vouloir bloguer seulement en français parce que mon identité est en grande partie définie par ma langue maternelle. Parce que ma voix serait forcément distortionnée par mes lacunes en anglais. Et parce que j’aime passionnément le français. Toutefois, je dois admettre qu’une partie de moi est frustrée de ne pas pouvoir rejoindre plus de gens. On est ambitieux ou on ne l’est pas.

3– Certains blogueurs auraient besoin d’un agent. Moi la première. Je l’ai souvent lancé à la blague, mais de l’entendre pendant le keynote de clôture de l’événement m’a fait sentir un peu moins seule. Si je me fie au sondage à main levée, la moitié des blogueurs voyages ont d’abord le sens des affaires, l’autre moitié a surtout un penchant artistique. Je peux écrire, faire de la vidéo, avoir plus de 12 000 abonnés sur Twitter et bien me classer dans les palmarès de blogues voyage franco, mais je ne suis pas foutue de me trouver un hébergeur ni de lier correctement Taxibrousse.ca à mon blogue WordPress. Je ne sais pas à quelle porte frapper pour faire faire un logo ni quoi répondre à tous ces gens qui me contactent pour différents partenariats.  Un «média kit»? Je parle mieux chinois que je parle «chiffres»… Et bien sûr, je n’ai pas un rond à investir puisque mon blogue ne me rapporte (presque) rien d’un point de vu financier. Devrais-je chercher de l’aide ou me résigner?

4- Il y a vraiment une obsession des blogueurs d’être repéré par des marques. Ça m’a franchement laissée perplexe. J’ai très tôt compris que mon blogue était ma meilleure carte de visite, mais ça ne m’a jamais traversé l’esprit de faire de Taxi-brousse mon gagne-pain principal. Peut-être parce qu’une part de plaisir s’envole systématiquemenet dès que quelque chose devient «obligatoire»? Ou que j’ai encore un malaise à ce qu’une certaine forme de marketing s’immisce dans «ma bulle»?… Par contre, j’admets avoir aimé ce que j’ai entendu à la conférence d’Expedia, où tous les blogueurs qui ont travaillé avec la marque ont affirmé avoir gardé 100% le contrôle de leur contenu (j’y reviendrai).

5- Il y a certain «star system» dans le monde des blogueurs.  Je n’avais jamais pris conscience de l’ampleur du phénomène avant de voir des gens se mettre en ligne à la fin des conférences pour se faire photographier avec leurs modèles ou de voir des copains dont la notoriété n’a cessé d’augmenter ces dernières années se faire maintenant traiter comme des VIP. Particulièrement fascinant pour quelqu’un comme moi qui ne reconnaît jamais personne et qui est plutôt infidèle dans ses lectures. (Remarquez, je fais la même chose qu’eux quand je croise Dany Laferrière. Mais c’est une autre histoire.)

6- Dans le même ordre d’idées, je n’aurais jamais pensé un jour voir des blogueurs se PRENDRE pour des stars. Il n’y a pas si longtemps encore, tenir un blogue était perçu comme une activité cute ou une simple démonstration narcissique. J’irais même plus loin : il y a une quinzaine d’années, la Toile entière était perçue comme une activité cute (et bien sûr très geek). Un truc marginal jugé plutôt inintéressant par les grosses compagnies de relations publiques et les agents d’artistes. En 1996, je peinais à décrocher des entrevues avec des personnalités alors que je bossais pour le premier portail québécois, même s’il était piloté par Vidéotron (pour les lecteurs étrangers, Vidéotron appartient à l’empire Québécor). Aujourd’hui, un Klout élevé semble l’équivalent d’une étoile sur Hollywood boulevard. La différence? La gloire peut être bien éphémère… Certains ne semblent pas s’en rendre compte. Heureusement, ils restent minoritaires.

7- Je suis flabergastée par le talent de certains à se «marketer». Des blogueurs semblent arriver à ouvrir des portes qui restent fermées devant moi même si j’ai trois fois plus d’abonnés qu’eux sur Twitter et beaucoup plus de pages vues chaque mois. Question de marché? De langue? Devrais-je le prendre perso? Chose certaine, j’ai des choses à apprendre d’eux.

Toronto by night. Vue depuis les Îles.

Toronto by night. Vue depuis les Îles.

8- Le speed dating : des plus et des moins. Pour ceux qui ne connaissent pas la formule, blogueurs et compagnies (tant des offices de tourisme que des marques d’accessoires de voyage) envoient des demandes de rendez-vous avant l’événement. Sur place, nous avons huit minutes pour nous faire la cour. J’avais déjà expérimenté ce type de rencontres à GoMedia. Si, samedi, tout s’est plutôt bien déroulé, dimanche, c’était le chaos total. Les participants étaient invités à aller voir directement les relationnistes dans le cadre de «l’open market», alors que d’autres (comme moi) avaient pris soin de planifier des rendez-vous. Très frustrant de devoir attendre en ligne alors qu’on devrait déjà avoir conclu la rencontre. Je me demande qui manque le plus de respect dans ce genre de situation: le blogueur qui ne réalise pas qu’il a piqué la place de quelqu’un ou le relationniste qui vous a déjà repéré mais ne met pas fin à l’entretien improvisé? Hum. Chose certaine, c’était une très mauvaise idée de la part de TBEX de mélanger les deux formules. Soit tout le monde prend un numéro, soit on se jette tous dans la jungle.

9- Il faut en prendre et en laisser dans ce genre d’événement. Je pense quand même ne pas partir de zéro quand il s’agit de réseaux sociaux et de blogue. Je ne suis pas d’accord avec tout ce que j’ai entendu pendant les conférences. Personne ne détient la science infuse. Je persiste à croire que ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Il y a aussi l’aspect culturel qui n’a jamais été abordé de front, mais qui reste déterminant à plusieurs égards. Bref, restons fidèles à nous-mêmes et ne mettons pas notre instinct de côté pour embrasser les idées de quelqu’un d’autre.

Avec Paule Bergeron (Québec region), Marie-Eve Vallières (A Montrealer Abroad) et Marie-Ève Blanchard (alias Mawoui - Como la espuna).

Avec Paule Bergeron (@Quebecregion), Marie-Eve Vallières (@AMontrealer) et Marie-Ève Blanchard (alias Mawoui).

Avec Adeline (alias Voyages etc) et Sarah (@SaraTourDuMonde), deux blogueuses françaises avec qui j'ai eu énormément de plaisir.

Avec Adeline (@Voyages etc) et Sarah (@SaraTourDuMonde), à la soirée d’ouverture

 10- Les soirées maintenant. Je lance parfois à la blague que sans mon esprit festif, je n’aurais jamais travaillé. C’est souvent dans les cadres informels, sans s’en rendre compte, qu’on développe les relations les plus durables (je parle seulement de l’aspect professionnel, là, hein!;-). Les partys de TBEX? Très cool les deux-trois premières heures. Mais chaque fois, une impression de coït interrompu. Alors qu’on s’approchait du Nirvana, on nous faisait clairement comprendre qu’il était temps de partir (genre : flasher les lumières ou tout ranger précipitamment). Tant qu’à casser l’ambiance, mieux vaut peut-être opter pour des lieux moins glamour et laisser les gens s’amuser plus longtemps, quitte à leur indiquer à partir de quelle heure les boissons sont à leur frais. Les pousser dehors? Rude, dude!

Avec Sarah Dalawibi (@SaraTourDuMonde). Photo d'Adéline Gressin (@Voyagesetc)

Avec Sarah Dawalibi (@SaraTourDuMonde). Photo d’Adéline Gressin (@Voyagesetc).

Le 97$ investi (prix d’un billet quelques semaines avant l’événement) en valait-il la peine? Oui. D’abord pour les rencontres. C’est une merveilleuse manière d’élargir son réseau. Les conférences s’adressent à différentes catégories de blogueurs et sont suffisamment variées pour qu’on y trouve notre compte. Je ne crois pas que le speed dating révolutionnera ma carrière, mais c’est aussi parce que j’ai l’occasion de tisser des liens lors d’autres événements.

J’avais pas mal d’a priori, je l’avoue. Même si je n’adhère pas à tout ce que j’ai entendu pendant ces deux journées intenses, j’ai eu suffisamment de plaisir pour songer à aller au prochain TBEX, qui aura lieu à Dublin en octobre.

D’un point de vue perso, je reviens avec plus de questions que de réponses. J’ai l’impression que le monde du blogue s’approche davantage du marketing que du journalisme (ou de la littérature). Je ne suis pas certaine d’être tout à fait à l’aise avec cet aspect. Je reste par ailleurs consciente des limites du marché dans lequel je me trouve. Et du fait que je suis d’abord journaliste et auteure.

Que veux-je vraiment faire avec Taxi-brousse en gardant tous ces éléments en tête? Je poursuis mes réflexions.

Avec Guy "Billy Ray" Thériault de Parcs Canada (Merci pour la photo Marie-Ève!)

Avec Guy “Billy Ray” Thériault de Parcs Canada (Merci pour la photo Marie-Ève!)

À lire également: mon billet sur l’aventure «Journey to TBEX», qui a permis à 28 blogueurs internationaux de découvrir le pays avant de se rendre à Toronto (sur EnTransit.ca), 10 tips for working with travel bloggers and destinations (excellent résumé de Frederic Gonzalo), Les outils de mesure d’influence, ça vaut quoi? et 5 plaisirs solitaires à l’hôtel (rédigé pendant mon séjour mais plus ou moins en lien avec TBEX!).

Aussi: Fille de mots, un billet rédigé en 2010 dans lequel je partage mes réflexions à propos de l’aspect «business» du blogging (j’ai encore plusieurs de ces questions aujourd’hui).

Pour mieux comprendre ce qu’est TBEX: un article du journal Metro (Ottawa).

Merci à Air Canada, qui m’a permis de me rendre plus rapidement à destination, et aux hôtels Gladstone, Pantages et Cosmopolitan, qui m’ont hébergée.

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12 Commentaires

  • Répondre thegreengeeketteThe Green Geekette 4 juin 2013 - 9 h 34 min

    Ton article donne quand même envie de tenter l’expérience en tout cas! Je regrette un peu, j’aurais bien aimé venir mais bon vu que j’ai déjà épuisé ma banque de congés pour le Brésil… (mais bon je vais pas me plaindre non plus ^^)

    Je me retrouve un peu dans tes écrits notamment par rapport au fait de bloguer en français. C’est sûr que ne pas bloguer en anglais c’est se couper de pas mal de potentiels lecteurs, et j’avoue en être la première frustrée quand on voit le nombre de followers déjà énorme de ‘petits’ blogs aux USA comparativement… ^^

    Mais bon, je me dis je passe déjà tellement de temps à bloguer en français, que prendre le temps de rédiger du contenu en anglais me donnerait encore moins de temps pour le fond des articles, et que de toute façon j’aurais du mal à faire les mêmes jeux de mots en anglais, sans parler que je ne suis pas non plus totalement bilingue! Cela dit, je vais justement être ‘obligée’ de bloguer en anglais dans le cadre du Big Blog Exchange donc ça me fera un bon exercice!

    Sinon je suis d’accord avec toi rapport au fait que j’ai l’impression moi aussi qu’une part de plaisir s’envole systématiquemenet dès que quelque chose devient «obligatoire». Enfin, soyons honnête si demain on me proposait de vivre de mon blogue, je ne dirais sûrement pas non! (j’aime écrire et si je pouvais être payée pour ça j’aimerais bien, mais bon actuellement je suis plutôt payée pour écrire les lignes de code ah ah!)

    Et concernant ceux qui se « marketent » je reste persuadée que ça reste pas mal une question d’opportunitées et de réseaux. La blogosphère est pas mal un monde de « copinage » et j’avoue être la première frustrée quand comme tu dis certaines portes me restent fermées par rapport à d’autres avec à priori moins d’abonnés ou de pages vues…

    Là dessus, ma venue à Montréal m’aura permis de bien relativiser par rapport à tout ça! Car malgré le fait que je sois là depuis plus d’un an, j’avoue être toujours un peu frustrée de ne pas vraiment être invitée à des événements ici alors que je reçois toujours beaucoup d’invitations à Paris…

    Mais du coup, ça m’a fait prendre du recul sur ce pourquoi j’aime bloguer, je me mets beaucoup moins de pression là dessus et c’est pas plus mal! Et puis moins d’opportunitées ne veut pas dire que le peu que j’ai ne sont pas formidables, je pars au Brésil dans 3 jours et mine de rien je trouve que ça vaut bien toutes les soirées blogs du monde! 😛

    D’ailleurs je ne crois pas que je t’avais dit, mais c’est sur ton blog que j’avais lu en premier l’info sur le Big Blog Exchange et eu envie de participer… donc c’est aussi un peu grâce à toi tout ça! Sur ce, j’arrête mon roman là, ce commentaire est déjà bien trop long! 😉

  • Répondre Laurène - Carnet d'escapades 4 juin 2013 - 9 h 55 min

    Super intéressant, merci pour cette synthèse! Je n’ai jamais participé à une telle conférence et suis assez curieuse de ce qui y est dit. Ton avis me fournit des pistes de réflexion…En attendant peut-être d’y assister moi-même un jour pour me forger ma propre opinion!

  • Répondre tiphanya 4 juin 2013 - 10 h 51 min

    Je suis très curieuse de ce genre d’événement et comme toi, j’ai du mal à lier marketing et écriture. J’envisage d’essayer de faire évoluer mon blog (visuellement) dans les semaines à venir car je voudrais quelque chose de propre avant de partir en septembre pour un an. Mais à la base je l’ai conçu comme une vitrine, malheureusement en vain jusqu’à présent. Mais tandis que je commence à avoir plusieurs nouvelles publiées dans diverses anthologies, je me dis qu’il va bien finir par se dégager quelque chose sans avoir à créer un kit media, prendre un agent et me noyer dans les mesures d’influence diverses et variées…

  • Répondre A Montrealer Abroad (@amontrealer) 4 juin 2013 - 11 h 28 min

    Je pense que les sessions, pour les blogueurs pro ou ceux qui ont été à d’autres conférences du genre, sont un peu redondantes. Quoique ce n’est jamais mauvais de se rarfraîchir la mémoire! C’est surtout le réseautage qui est vaut le prix du billet.

    J’aurais préféré qu’il n’y aie pas de market place par contre, seulement du speedating. Plus organisé, moins de “taponnage”! À noter aussi que le 97$ se rentabilise rapidement, surtout dans une ville chère comme Toronto, puisque 4 repas sont pris en charge par TBEX.

    • Répondre Mawoui 4 juin 2013 - 16 h 54 min

      Pour avoir été dans plusieurs conventions du genre, mais dans une autre industrie (audio/éclairage), je dois dire que je n’ai jamais vu des repas pris en charge ainsi. Ces frais sont toujours normalement en sus et à la charge personnelle de chacun. Ça m’a beaucoup étonné cette prise en charge et agréable surpris. Effectivement, on amortit ainsi très rapidement le coût d’entrée.

  • Répondre 4coinsdumonde (@4_CoinsduMonde) 4 juin 2013 - 14 h 44 min

    Merci pour ce très bon résumé.
    Je me pose pleins de questions sur ces évênements en ce moment (lequel choisir, pourquoi y aller, est-ce que ça vaut le coups).
    Tu réponds déjà à quelques questions et je te remercie.

    Mais, sans langue de bois, est-ce que c’est “rentable” d’y aller pour des français ? Pas financièrement, mais plutôt est-ce que ces événements ne sont pas pour un marché anglo-saxon ?
    Parce que même si on n’y va que pour le réseautage (en considérant qu’on a rien à apprendre), est-ce que ça va être adapté à notre lectorat ?
    Ne faudrait-il pas un équivalent français ?

  • Répondre catherine abhervé (@vagabondes) 4 juin 2013 - 16 h 47 min

    J’ai testé TBU à Porto en 2012. Comme @4_CoinsduMonde je pense que ce genre d’ évènement n’est pas vraiment adapté aux cibles francophones. On était 2 blogueuses françaises, un peu perdues !!!

  • Répondre Mario Dubé 4 juin 2013 - 20 h 43 min

    Très intéressant ton billet Marie-Julie !

    D’abord, j’ai moins l’impression d’avoir manqué quelque chose, même si j’aimerais peut-être aller dans ce genre d’évènement un jour.

    Ensuite, ça me rassure énormément, en particulier ton point 3) (ça m’a d’ailleurs étonné venant de toi car je pensais que tu maîtrisais tout – merci d’être honnête et d’être toi-même !) Je me sens moins seul, moi qui n’ait pas le sens du marketing et du business… mais pas du tout ! D’ailleurs tous ces trucs de monétisation et de marketing m’énervent un peu, mais je respecte les choix de chacun. Moi qui n’ait même pas mon propre nom de domaine (j’aurais dû dès le début) et qui n’ose pas rien changer de peur de tout gaffer. Moi qui ne connaît rien aux “page rank” et aux “media kit”.

    Bien-entendu, on aimerait tous augmenter notre audience et devenir meilleur… Moi aussi je suis frustré du fait de bloguer en français et de passer à côté du marché anglophone, ou encore d’être au Québec alors que le voyage n’a pas la même importance comme tu l’as si bien dit. Et j’ai l’impression de manquer d’outils pour accroître mon audience.

    J’ai parfois l’impression aussi qu’il existe une compétition féroce entre les blogueurs (mais je suis peut-être aussi à côté de la “track”…) Ne peut-on pas seulement bloguer (que ce soit pour le plaisir ou pour en vivre, selon chacun) et se concentrer sur les forces, les qualités comme les faiblesses de tous et chacun ? Je me questionne moi aussi… mais merci encore de m’avoir rassuré ! 🙂

  • Répondre laurent 5 juin 2013 - 11 h 53 min

    Un jour, grâce à son blog, chacun aura son heure de gloire. Je me souviens d’un type adulé par des dizaines de personnes croisé à l’occasion de la projection d’Emily et Sarah : le joueur du grenier. Impressionnant !

    ça donne envie de se décarcasser pour produire un peu plus de qualité…

  • Répondre Amelia 2 juillet 2013 - 11 h 09 min

    Sais-tu s’il y a du coup un équivalent Francophone ? Je sais qu’il y en a un à Dublin en Europe, mais j’ignore si une version française existe…

  • Répondre Christophe@LesVadrouilleurs 28 février 2014 - 6 h 39 min

    Merci pour cet excellent article qui recense typiquement une grande partie des infos que je recherchais par rapport à ce type d’évènement …

    J’ai adoré l’impression de coït interrompu concernant la fin de la party TBEX ! Visiblement il y a là une bonne ambiance et l’évènement a au moins le mérite de favoriser un moment de rencontre et de détente entre blogueurs et blogueuses 😉

  • Répondre Dans les coulisses du Salon des blogueurs de voyage - Taxi-Brousse 23 avril 2016 - 17 h 49 min

    […] aider les marques à mieux travailler avec les blogueurs, on avait besoin d’un salon un peu à la TBEX, version française, adapté et remixé, en fonction des besoins et des attentes de tout le […]

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