À la découverte du Club Med Les Boucaniers

Les choses ne se sont pas arrangées quand on m’a servi mon ti-punch déjà prêt à boire, contrairement aux charmantes gargotes visitées jusque-là qui déposaient la bouteille de rhum sur la table avec le sucre et le citron. C’est que je prenais goût à concocter la mixture à ma manière, moi! Pire encore: les acras me sont apparus comme de pâles copies de ceux dégustés depuis le début du séjour. Trop pâteux, trop fades. Édulcorés.

J’ai cependant tout oublié en regardant le coucher de soleil sur la baie. Impossible de détacher les yeux des effets spéciaux balancés par Dame Nature. La mer, à l’infini, sur laquelle s’étendaient les derniers rayons du soleil. Les tons d’orangés taraudant les nuages. L’incroyable chance d’être aux premières loges de cette production sans faille.

En pénétrant dans ma chambre pour la première fois, peu après, j’ai aussi compris pourquoi le village compte quatre tridents (les étoiles, version Club Med). Une salle de bain munie d’une douche immense, un lit confortable et, surtout, une vue sur la mer qui donne illico des envie de farniente. Sans oublier WiFi, payant mais fonctionnel (alléluia!).

J’ai beau avoir apprécié les autres établissements visités pendant mon périple, je dois admettre que le Club Med est une coche au-dessus des autres côté confort.

Au petit matin, en tirant les rideaux, j’ai eu l’impression de dévoiler la toile d’un grand peintre. La perfection, sans filtre Instagram.

Je n’ai eu le temps de profiter ni de la plage, ni des multiples activités proposées. Mais j’ai tout de même pris quelques secondes pour filmer la mer…

J’ai, par ailleurs, très bien mangé (il m’a suffi d’éviter les acras par la suite). Au petit déjeuner, j’ai adoré le chocolat chaud traditionnel, bien épicé, qu’on déguste traditionnellement accompagné de pain au beurre (je n’avais mangé ni l’un ni l’autre ailleurs).

Même si, en voyage, je préférerai toujours me mêler aux «locaux», je n’hésiterais pas une seconde à retourner au Club Med Les Boucaniers pour des vacances.

En fait, j’ai tellement aimé la Martinique que je songe à prendre un «abonnement annuel». Une semaine chez Tonton Léon, au Morne des Cadets ou dans un petit établissement, et une semaine à lire des bouquins sur la plage du Club Med. Pas mal comme programme, non? Ça y est, la machine à rêves est en marche…

Père Noël???

Pratico-pratique:

• Très bon point: le club se trouve à une vingtaine de marche du village de Sainte-Anne. Il est donc facile de s’offrir une bouffée d’authenticité quand le besoin se fait sentir.

• Le village compte 292 chambres de trois catégories: Deluxe, Club et suite.

• Parmi les activités proposées, mentionnons le ski nautique (inclus) et la plongée sous-marine (supplément).

• Un jardin tropical et une cocoteraie se trouvent sur le site.

• De nombreuses excursions sont offertes aux visiteurs.

• En louant une voiture, on peut s’offrir des escapades un peu partout sans trop se prendre la tête.

• Le club a obtenu la certification Green Globe pour ses efforts à développer un tourisme durable.

• Les boissons alcoolisées sont incluses, mais il faut payer un supplément pour le champagne. 😉

• Le spa du Club Med propose des soins créoles traditionnels en plus de ceux qui sont sur la carte (Payot).

• Meilleur moment pour visiter la Martinique, côté température: entre décembre et mai.

• Pour consulter les spéciaux du Club Med, par ici.

À découvrir également: Coucher de soleil martiniquais,  L’esclavage en Martinique,  Le bonheur est dans un hamac en Martinique, Bienvenue à Saint-Pierre et Bons baisers de Martinique.

J’étais l’invitée du Comité martiniquais du tourisme. Les opinions émises ici sont 100 % les miennes.

(Ce billet a d’abord été publié sur le défunt blogue EnTransit.ca le le 24 novembre 2012.)

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