Je ne rêvais d’une chose en arrivant à La Ferme: faire une sieste. Dormir pendant le trajet en train, qui m’a emmenée des Chutes Montmorency à Baie-St-Paul, à quelques pas de l’hôtel? Impossible, le paysage est beaucoup trop saisissant pour qu’on ferme les paupières, ne serait-ce que le temps d’un clignement.
Même si j’avais déjà eu l’occasion de faire le trajet par la voie ferrée, la magie ne s’est pas dissipée (NOTE: il n’est malheureusement pas possible d’effectuer le trajet cet hiver, les prochains départs ayant lieu seulement en juin 2014). Ici, le fleuve et son sourire figé par le froid, dans toute sa majesté. Là, un amoncellement de blocs de glace comme autant de reliefs dans une toile parfaite. Oui, il est beau notre Québec, même avec son manteau blanc.
Un trajet fabuleux, certes. Mais Morphée me tendait les bras avec insistance…
En arrivant à Baie-Saint-Paul, il me fallait absolument me réfugier sous les couvertures, ne serait-ce que quelques minutes.
J’ouvre la porte de ma chambre, située dans la Basse-cours et dépose mes sacs. Suis-je déjà endormie? Le décor que j’ai devant moi a l’effet d’un double espresso. Je passe les vingt prochaines minutes à croquer la chambre sous tous ses angles avec mon réflex et mon iPhone (pauuuuuvres abonnés Instagram!). Dormir? Plus tard!
J’avais beau avoir entendu parler du concept en long et en large, je ne savais pas que le thème de la ferme était repris dans les moindres détails. Les portes rappellant celles d’une grange, la table tenue par un cochon… Le coup de grâce? Le «Manuel de La Ferme», pour tout connaître de l’hôtel. Juste. Trop. Cute.
Dans les autres pavillons, que je visiterai le lendemain, des photos d’époque d’animaux de la ferme ornent les murs. Même dans le nouveau (et magnifique!) spa, des images similaires décorent les tables de massage!
Pour la petite histoire, une véritable ferme se trouvait à l’emplacement de l’hôtel au moment où le terrain a été acheté. Il appartenait alors à une communauté religieuse. La grange a brûlé en 2007 et, en 2010, la découverte d’une faille a retardé la construction de l’hôtel. Étant dans une zone sismique active, les lieux ont dû être revus en conséquence. Les différents pavillons ont tous été nommés en homage à son passé: Le Clos, La Bergerie, La Basse-cours…
Ce soir-là, après une journée de découvertes, j’ai dormi comme un bébé seule dans mon grand lit. J’avoue avoir eu du mal à m’en extirper le matin venu… Mais il y avait Charlevoix à découvrir!
La suite dans un prochain épisode…
Pratico-pratique:
• Nombre total de chambres: 133.
• La Basse-Cours et Le Clos sont les derniers bâtiments à avoir ouvert leurs portes en décembre 2012.
• Prix d’une nuitée à La Ferme en janvier: à partir de 219$ (chambre La Ferme simple). Pour réserver, par ici.
• Vous voyagez seul? Il est possible de louer un lit dans un dortoir à partir de 79$ pour une nuit en janvier. Rien à voir avec une auberge de jeunesse…
• L’environnement est au cœur du projet. Toute l’énergie provient de la géothermie.
• Il est possible de marcher pour se rendre au centre-ville de Baie-Saint-Paul.
• Comme vous pouvez le voir sur l’une des photos, une patinoire est entretenue pendant l’hiver. L’été, au même emplacment, un marché permettant de découvrir différents producteurs locaux a lieu toutes les semaines.
J’étais l’invitée du Massif et de Tourisme Charlevoix. Toutes les opinions émises sont entièrement les miennes. Mercis particuliers à Sarah Mattews et à Anne Pépin. Clins d’oeil à Stéphanie Roy et Isabelle Vallée.
(Une première version de ce billet a été publiée sur le défunt blogue EnTransit.ca le 16 mars 2013, suite à un voyage effectué en début d’année. Des mises à jour ont été faites le 16 décembre 2013.)
À découvrir également: Charlevoix en train et Charlevoix en 10 expétriences (sur MSN.ca).
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