— C’est de la poussière de fée! lance pour sa part Stéphanie Roy, alors directrice des communications (et aussi maman).
— C’est de la neige artificielle, tranche peu après Jean-Luc Brassard, alors porte-parole du Massif, alors que je m’extasie une énième fois devant les «étincelles de glace» (ça, c’est de mon cru).
Ah. (Bruit de ballon qui dégonfle.)
N’empêche, elle a été empreinte de magie, ma première fois au Massif de Charlevoix. D’abord, je m’y suis rendue en train, mon moyen de transport de prédilection. Le soleil brillait. Le froid ne m’a pas dévoré les orteils. Même si j’étais loin – très loin – de ma zone de confort (genre: un lézard sur une banquise), pas une seconde j’aurais voulu être ailleurs.
Une fois au sommet, après un (délicieux) repas concocté avec un maximum de produits régionaux, j’ai testé la luge en compagnie d’un groupe de journalistes et de guides hyper-sympa. Vous avez dit FUN? Je vous raconte…
***
Mont Liguori. Coiffée d’un casque de sécurité et lunettes de ski bien en place, je m’apprête à dévaler 7,5 kilomètres sur une luge fabriquée non loin de Wendake. L’équipe de guides (sur la photo ci-bas: Mathieu, Félix et Benjamin) explique le trajet à l’aide d’une carte, précisant les endroits où nous devrons nous arrêter en cours de route, puis nous montre comment contrôler la luge.
Pendant la démonstration, la machine à scénarios se met en marche. Et si j’étais la première lugeuse à me retrouver dans le décor? Et si un arbre décidait de freiner mon enthousiasme? Et j’étais hypnotisée par la «poussière de fée» et me retrouvais la face estampée dans une clôture? Et si j’avais une envie pressante à mi-chemin?…
Bon, d’accord, côté zénitude, je suis bien en-dessous du point de congélation. Je ne fais pas de ski. Je suis une drop-out du yoga. Mes pensées font constamment du spinning dans ma tête. Je suis plus à l’aise en Converse qu’en bottes Sorel. Et j’ai beaucoup trop de cheveux pour porter le casque avec élégnance.
Me reste l’attitude.
Full, attitude.
TROP d’attitude, peut-être. Mais aussi beaucoup d’enthousiasme.
Nous pratiquons les techniques de virage et de freinage les uns après les autres sur une petite butte avant de nous laisser enfin glisser.
WOUHOUUUUUUUUU!!!!!
Impossible de ne pas laisser sortir le trop-plein de bonheur. Bien que je garde les freins (mes pieds) un peu trop enfoncés (hum! hum!), j’apprécie franchement la douce ivresse de la descente.
Et que dire des paysages!
Sitôt descendue, je serais remontée. Une expérience des plus grisantes (sûrement à cause des fées).
Encore! Encore!
Pratico-pratique:
• Tarification: 30,95$ (10-17 ans) et 35,95$ (18 ans et plus).
• Durée: deux heures (inclut le transport en dameuse jusqu’au mont Liguori, où a lieu le départ).
• Dates d’opération pour la saison 201-2014: du 21 décembre au 30 mars.
• Deux types de luges peuvent être utilisés: la traditionnelle (en position assise) et «Hammerhead» (couché sur le ventre).
• À mi-parcours, nous faisons une pause dans un petit chalet, le temps de boire un café.
• Savoureux: les noms donnés aux différentes sections du trajet. «Le camp à Tit-noir», «Manon des sources», «La Tuque»… De quoi écrire un roman!
• La piste de luge est la plus longue en Amérique du nord.
(Une première version de ce billet a été publiée sur le défunt blogue EnTransit.ca le 16 mars 2013, suite à un voyage effectué au début de 2012. Des mises à jour ont été effectuées le 16 décembre 2013. À noter qu’Isabelle Vallée et Stéphanie Roy ne sont plus à l’emploi du Massif. J’ai décidé de laisser leurs noms au début du texte puisqu’il s’agissait de citations.)
À découvrir également: Charlevoix en train, MJ à La Ferme et Charlevoix en 10 expétriences (sur MSN.ca).
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