Impossible de ne pas évoquer Bob Marley quand on parle de la Jamaïque, même plus de 30 ans après sa mort. D’ailleurs, on entend la chanson One love dans la nouvelle publicité de Visit Jamaica et le slogan de la campagne est «Jamaica, get all right» (vous verrez le mot-clic #getallright partout sur les réseaux sociaux).
Invitée à parler de destinations pour mordus de musique à l’émission PM, animée par Stéphane Leclair pendant la période des Fêtes, j’ai replongé dans mes souvenirs avec le plus grand plaisir.
Nine Mile, village natal de Bob Marley, a clairement été le point culminant de mon séjour en Jamaïque en 2008, malgré les hordes de vacanciers. Facilement accessible depuis les villes les plus touristiques (il se trouve à 65 km d’Ocho Rios – soit environ une heure et demie), Nine Mile plaît aux fans du chanteur, mais aussi aux visiteurs curieux d’en savoir plus sur celui dont la musique résonne partout, tout le temps.
Avant même d’arriver, j’étais conquise. La route pour s’y rendre vaut à elle seule le déplacement. C’est vert, c’est beau et c’est «vrai»: en traversant les villages des montagnes de Saint Ann, on a un aperçu du quotidien des Jamaïcains. On aperçoit des champs de choux et des maisonnettes rapiécées.
Il est possible de réserver une excursion auprès du représentant à destination de votre voyagiste si vous avez opté pour la formule tout-compris et ne souhaitez pas organiser votre excursion vous-même. Sur place, je vous recommende toutefois fortement d’opter pour une visite guidée. En plus de tout connaître du chanteur, les guides ont un sens de l’humour fort bien aiguisé (comme la plupart des Jamaïcains que j’ai rencontrés) et une réelle passion pour l’idole. Le mien, Captain Crazy, parlait du village avec autant d’enthousiasme que si c’était la première fois (il suffit de faire une recherche rapide sur YouTube pour constater que ce n’était pas le cas!).
Bien entendu, si vous vous trouvez à bord d’un car rempli de touristes, vous ferez quelques arrêts dans des marchés de souvenirs… Une occasion de découvrir un autre grand mythe jamaïcain: «the big bamboo»! Dans les stands où s’entassent une foules d’oeuvres d’art, de vêtements et de bijoux plus ou moins jolis, on repère rapidement les statuettes bien membrées. «Vous pouvez l’enlever et en faire ce que vous voulez», me lance un vendeur en détachant le phallus de son socle. Je note, monsieur, je note.
Une fois à Nine Mile, on entre rapidement dans le vif du sujet. Un vendeur de marijuana est posté à l’orée du stationnement… Impressionnant.
Il faut tout de même les choses en contexte: la communauté rastafari mange bio, ne boit pas d’alcool, ne se coupe pas les cheveux, mais fume de la ganja, puisque sa consommation est considérée comme sacrée. À chacun ses croyances, hein (moi, je crois bien aux fortune cookies).
Au cours de la visite, nous verrons entre autres la maison où Bob est né et son tombeau. Entre les deux, beaucoup de chansons, de musique, d’humour et… de vapeurs de ganja.
Pour vous donner un aperçu de la visite, voici une vidéo que je me suis amusée à tourner avec mon vieux cellulaire, un n95 (soyez indulgents, c’est l’un des premiers topos que j’ai montés!).
Surtout, n’oubliez pas ces sages paroles de Captain Crazy: «We don’t drink and drive, we smoke and fly!»
À découvrir également: chronique à PM (Radio-Canada, avec Philippe Renaud), mon reportage (Le Soleil), Bienvenue chez Bob Marley.
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2 Commentaires
Visiblement assez typique les statuettes bien membrées à rapporter comme souvenir, j’imagine bien un deballage d’un cadeau de Noël de ce type devant toute la famille, hilarité garantie !
Sinon la Jamaïque est une destination qui nous plairait bien et où nous irons très certainement un jour … nous y sommes passés juste en escale lors de notre voyage à Cuba.
S’il y a bien une destination qui me parait loin, mais alors vraiment loin de moi c’est bien la Jamaïque… Mais un jour prochain…
En tout cas, merci pour le partage: la vidéo file la patate (notamment le mini-concert 🙂 )