Suite à mon expérience avec Cicerones, un amigo en Buenos Aires, qui permet de découvrir certains aspects culturels en compagnie d’un bénévole passionné par son coin de pays, j’ai eu la chance de m’approcher un peu plus près de la culture bahamienne grâce à un programme similaire.
People-to-people existe depuis 1975. Pour avoir un aperçu du quotidien des Bahamiens, il suffit de s’inscrire (gratuitement) sur le site Web du programme. Des bénévoles prêts à recevoir des étrangers sont dispersés dans huit des îles de l’archipel.
Plus de 350 familles sont membres de l’association. «Cela permet d’avoir une meilleure appréciation de la culture, explique Bernadette Bastian, qui fait partie de l’équipe de People-to-people, chapteauté par le Ministère du tourisme et de l’aviation. Différentes activités sont possibles, selon les intérêts de chacun.»
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Mars 2012. Je viens à peine d’atterrir à Nassau. Lesley Pinder et son mari, Shayne, m’ouvrent les portes de leur demeure le temps d’un repas entre amis.
Le couple invite des gens de passage depuis une décennie. Je passe la soirée chez cette organisatrice d’événements et de mariages en compagnie d’une douzaine d’autres convives, majoritairement des amis d’enfance. «J’aime interagir avec les gens et être une ambassadrice pour mon pays», dit simplement Lesley. Ses copines me confirment qu’elle prend un plaisir fou à préparer ce genre de repas.
Nous prenons place sur la terrasse, à l’arrière de la maison. En cette soirée de mars, il fait bon rester dehors, même si je sens rapidement le besoin de me couvrir les épaules.
Des fleurs multicolores trônent sur l’immense table.
Après une trempette de homard à se rouler par terre, nous nous sustentons de plats typiques et de quelques classiques internationaux. Au menu: croquettes de conques et de bananes plantains, salade, poisson, poulet, haricots et… macaroni au fromage!
Les aspects culturels qui surprennent le plus, selon Ricardo Knowles, l’un des invités? «Le niveau de vie. Les gens ne s’attendent pas à ce que nous vivions de cette manière. C’est comme chez eux ou encore mieux.»
Un gâteau au fromage et à la goyave et la crème glacée maison au rhum et au raisin concluent ce repas tout aussi instructif que copieux. Je repars avec une liste d’endroits à visiter au cours des prochains jours et, surtout, l’envie de m’approcher encore plus près des Bahamiens.
J’étais l’invitée du Ministère du tourisme des Bahamas.
(Une première version de ce billet a été publiée sur le défunt blogue EnTransit.ca le 10 mars 2012.)
Note: les photos qui accompagnent ce billet ont été prises avec un iPhone et retravaillées avec les applications Pixlr-o-matic, Dynamic Light et Camera+.
À découvrir également: Les guides bénévoles, de bons ambassadeurs pour leur ville, Carte postale des Bahamas.
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