Une semaine à moi toute seule à Paris. Vous dire à quel point j’en rêvais! D’ailleurs, je suis plus que jamais convaincue qu’on devrait tous s’offrir chaque année une semaine à soi, quelque part, ne serait-ce qu’au bout de sa rue. Une semaine d’égoïsme à goûter le plus de chocolats chauds possible, à boire des cocktails à base de champagne et d’absinthe entouré des fantômes d’Hemingway et de Fitzgerald, à scruter les pseudo-Jean-Paul et Simone à Saint-Germain-des-Prés et à dormir en étoile.
Une semaine à multiplier les rencontres pour des reportages et un livre qui est sur le feu depuis trop longtemps. Une semaine parfaite, en somme, n’eût été du vol de mon iPhone (je suis tout de même flabergastée par le «talent» des pickpockets parisiens!).
J’avais déjà emprunté l’appartement d’un ami dans la Ville Lumière, il y a quelques années. Si l’expérience s’était avérée extra, j’avais tout de même passé la fin du séjour à quatre pattes à faire du ménage pour lui rendre l’endroit aussi net qu’à l’arrivée. «Plus jamais», s’était juré l’antithèse de Madame Blancheville que je suis.
Comme la raison principale de mon séjour était cette fois-ci la préparation d’un reportage sur le Paris des Parisiens (sur MSN.ca), l’idée de rester en appart plutôt qu’à l’hôtel s’est rapidement imposée. Et puis, cette fois-ci, je n’aurais pas à me soucier du ménage avant de partir puisque je passais par une agence qui se chargeait de tout!
Mon quartier: Beaubourg, à deux pas du Marais et des Halles. En me faisant des itinéraires avec «Plans», sur mon iPhone (je SUIS le point bleu!), je constate que toutes les adresses où je me suis promis d’aller se trouvent à une distance de marche de 8 à 37 minutes! Vous avez dit bien situé?
L’appart de la rue Quincampoix est minuscule, mais parfait pour une ou deux personnes. À mon arrivée, Anne-Laure, de Loc’appart, prend le temps de m’expliquer où se trouvent le métro, les meilleurs croissants du coin et quelques bons restos (elle a vite compris que ce n’est pas moi qui vais me mettre le nez dans les chaudrons – tous les apparts de l’entreprise contiennent le matériel nécessaire pour mitonner de bons petits plats, si vous en avez le courage).
Je déplie le divan-lit moins d’une heure après avoir posé mon sac à dos. Je ne le replierai pas de tout le séjour… C’est chez moi après tout! Le quartier a beau être agité: avec mes bouchons, je roupille pendant dix heures! L’une de mes plus longues nuits des sept dernières années (ma fille a 7 ans;-).
Puis, je me mets à explorer les alentours. Je remarque un «café» appelé L’AntiCafé, où l’on paie selon le temps passé sur place, la Maison de la poésie, où je me jurerai de m’arrêter (mais ne prendrai jamais le temps de le faire), le passage Molière, que je m’empresse de googler le soir même. De biais, se trouve le Centre Pompidou, que j’aurai la bonne idée de vouloir aller visiter… le jour de sa fermeture (le mardi).
Les journées suivantes, je mangerai au Petit Marcel (jolie brasserie datant de 1892, mais tartare de boeuf bof), j’attraperai une crêpe en allant prendre le métro et j’arpenterai les rues Rambuteau et Étienne Marcel des dizaines de fois. J’irai au ciné des Halles à la séance de fin de soirée. Oui, je me sentirai chez moi.
Pendant toute la durée de mon séjour, je n’ai aperçu la tour Eiffel qu’une seule fois (quelques minutes avant de me faire chiper mon iPhone – c’est d’ailleurs la dernière photo que j’ai prise avec). Pas que j’aie cherché à la fuir: je n’ai simplement pas ressenti le besoin de m’en approcher. Paris, c’est beaucoup plus qu’une carte postale! Et je compte bien continuer à en explorer les multiples facettes le plus souvent possible.
Pratico-pratique:
• L’appartement que j’ai occupé coûte 149$ la nuit (minimum de trois) en février.
• Loc’appart loue une dizaine d’apparts à Paris (et beaucoup plus en Italie). La compagnie a un bureau à Montréal.
• Un employé a beau faire le ménage des appartements, vous comprendrez qu’il y a tout de même quelques règles de base à respecter, comme sortir les vidanges avant de quitter.
• Voyager en basse saison permet non seulement de ne pas se retrouver constamment entouré de touriste, mais aussi d’avoir de meilleurs prix, tant pour l’avion que pour le logement. Par contre, ce n’est pas un mythe: les maisons sont souvent moins bien isolées qu’au Québec et on chauffe beaucoup moins. Emportez de gros pulls si vous y allez pendant l’hiver (pour l’intérieur plus que pour l’extérieur)!
J’étais l’invitée de Loc’appart (merci!). Toutes les opinions émises dans ce billet sont entièrement les miennes. Merci à Atout France, particulièrement à Marie-Andrée Boucher, pour le coup de pouce logistique.
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6 Commentaires
Aïe… 149 euros la nuit… Je pense qu’à ce ce prix-là, on peut trouver un peu mieux… non ?
Tout dépend de tes besoins et intérêts. Perso, en voyage, je préfère toujours payer un peu plus et être au coeur de l’action que super-loin et perdre du temps dans les moyens de transport (et finir par dépenser plein de fric en taxis!!!).
C’est un peu petit, en meme temps c’est Paris, bienvenue chez vous j’espere que vous y ferez plein de souvenirs innoubliables, ce qui comptent ce n’est pas les endrois mais ce qu’on y fait!
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