Ce matin, j’étais à Salut bonjour! week-end pour parler de voyages en Europe. Évidemment, en moins de six minutes, impossible de faire le tour d’un continent aussi riche! J’ai eu envie de présenter quelques coups de coeur où il est possible de se rendre sans escale cet été et cet automne. Résumé du contenu de la chronique avec quelques extras dont je n’ai pas eu le temps de parler en ondes.
L’avantage des vols directs
Choisir où aller n’est pas toujours facile quand on a envie de tout voir. Si l’on dispose seulement d’une semaine ou deux de vacances, on préfère généralement opter pour une destination plus facilement accessible. Une des façons de sauver du temps est d’opter pour un vol direct. C’est aussi l’idéal quand on voyage avec des enfants : quand on peut éviter les longues attentes de transit à l’aéroport, on le fait !
Pendant l’été et à l’automne, les vols sans escales sont plus nombreux que le reste de l’année. Air Transat, par exemple, propose 21 destinations vers l’Europe au départ de Montréal ou Québec pour un total de 56 vols par semaine. (Et oui, il reste des sièges, même pour cet été !)
Côté prix, il arrive qu’on trouve des billets moins chers qui demandent de faire une ou plusieurs escales. À vous d’évaluer si le jeu en vaut la chandelle. Pour les sauts de puce ou quand je voyage avec ma fille, personnellement, je préfère encore payer quelques dizaines de dollars de plus que me taper la «run de lait» (et, en bout de ligne, dépenser le montant économisé dans les restos d’aéroports!). Évidemment, il y a des exceptions.
Si vous êtes curieux, vous pouvez consulter le site de l’aéroport de Montréal pour connaître la liste de toutes les destinations directes, par saison, au départ de la métropole.
Où aller ?
La grande question! Il y a bien sûr les classiques comme Paris, Londres et Rome, dont on ne se lasse pas. Depuis cet été, on peut même aller à Prague directement (durée : 8h10 vers Prague et de 8h45 au retour). Trois de mes coups de cœur des dernières années :
LYON
Durée des vols : 7h05 vers Lyon et 8h10 au retour
Même si on ADORE Paris, plusieurs autres villes françaises valent le détour. Lyon en fait partie. Il y a beaucoup de choses à voir, à faire et à goûter ( !), mais c’est aussi une ville très «relaxe». J’ai rarement vu autant de joggeurs le matin et le soir que le long du Rhône et dans le parc de la Tête d’or, un grand parc où l’on trouve entre autres un zoo. C’est une ville super-chouette à découvrir en famille, à pied ou même à vélo.
L’incontournable : aller à la basilique Notre Dame de Fourvière, qui offre une vue imprenable sur la ville (on peut y accéder facilement en métro et par le funiculaire). Je vous recommande fortement de faire une visite guidée à pied. C’est ce que j’ai fait avec mon mari et ma fille en mai dernier. On est partis de Fourvière pour descendre jusqu’au Vieux-Lyon, où l’on trouve les célèbres traboules, passages entre les maisons uniques au monde, en passant par les sites archéologiques romains. Ça permet de mieux comprendre comment la ville est construite et d’avoir des bases sur l’histoire, entre autres. Après, il est plus facile d’explorer car on a certains repères.
Si vous allez à Lyon, profitez-en pour faire un saut dans le Beaujolais, ne serait-ce que pour visiter le magnifique village de Oingt, qui fait partie de l’Association des plus beaux villages de France.
Difficile d’aller en France sans passer par Paris… La solution, si vous voulez y faire un saut avant de découvrir une autre région ou après : le vol «multidestination». Lors de mon dernier séjour, j’ai ainsi atterri à Paris et repris l’avion de Lyon pour rentrer à Montréal (j’ai fait le trajet en train de Paris à Lyon – un conseil, d’ailleurs: si vous pouvez acheter votre billet depuis le Canada avec Rail Europe, cela pourrait vous éviter quelques maux de tête) et ça ne m’a pas coûté plus cher. C’est possible de faire la même chose dans plusieurs autres endroits. Si je prends l’exemple de Transat, on peut par exemple aller à Toulouse et revenir par Barcelone, arriver à Venise et revenir par Rome, aller à Porto et revenir par Lisbonne… Sans frais supplémentaire.
ISTANBUL
Durée des vols : 9h20 vers Istanbul et 10h15 au retour
Je l’ai souvent dit : j’ai eu un gros, gros coup de cœur pour la Turquie, particulièrement pour Istanbul et les paysages lunaires de la Cappadoce. C’est un pays avec une histoire riche et fascinante, une gastronomie exceptionnelle et des paysages uniques. Il faut manger des baklavas et des loukoums, pâtisseries et confiseries à tomber par terre, mais aussi boire du jus de cerise !!!!! Miam !
En complément: Turquie gourmande, Marchands de crème glacée d’Istanbul, La Turquie entre amies (sur Copines en cavale), Sweet Istanbul, Bulle, envole-toi!, Fascinants derviches tourneurs, Mon royaume pour un loukoum.
ATHÈNES
Durée des vols : 9h05 vers Athènes et 10h05 au retour
J’y suis allée sans et avec ma fille et je peux vous dire qu’Athènes est fantastique avec des enfants, surtout s’ils s’intéressent à l’archéologie. Même dans le métro, des artéfacts sont exposés !
Deux endroits qui se visitent dans la même journée (à distance de marche l’un de l’autre) et que vous avons adoré toutes les deux : l’incontournable Acropole, mais aussi le musée de l’Acropole, où j’ai dû sortir ma fille (âgée de 6 ans à l’époque) pour ne pas qu’on manque le départ de notre bateau, tellement elle était fascinée. À l’entrée, avant même d’acheter son billet, on est ébloui : un plancher vitré permet d’apercevoir la vieille ville sous nos pieds. Fou !!! Évidemment, en Grèce, il y a aussi beaucoup à découvrir à l’extérieur de d’Athènes!
En complément: 24 heures à Athènes avec un enfant.
Quand partir et quand acheter son billet ?
C’est une question qui revient très souvent. Doit-on acheter le plus à l’avance possible ou à la dernière minute ? Des études ont démontré que 6 semaines serait le meilleur moment, mais tous les conseillers de voyage à qui j’ai posé la question m’ont dit que c’est loin d’être une règle absolue.
En fait, ça dépend si le vol est régulier ou nolisé. Pour un vol nolisé, les sièges sont achetés à l’avance par la compagnie qui les vend. Elle a donc tout intérêt à ce qu’ils soient occupés. Dans ces cas-là, oui, on peut trouver des rabais de dernière minute. Mais ce n’est pas le cas avec un vol régulier. Plus on attend, plus le billet va être cher. Généralement, plus le vol est plein, plus le prix est cher.
Pour en savoir plus, (re)lisez mon article sur le sujet.
La validité du passeport
Un article de La Presse a fait paniquer pas mal de gens la semaine dernière. On y relatait la mésaventure d’une femme qui n’a pas pu aller en Belgique parce que son passeport allait expirer moins de 3 mois après la date de retour inscrite sur son billet.
Une nouvelle loi est entrée en vigueur à l’été 2013. Elle n’a pas été appliquée dès le départ, histoire de laisser le temps aux gens de s’y habituer. C’est le cas maintenant et il est arrivé que des gens se voient refuser l’entrée au pays. Résultat : la compagnie aérienne doit, dans ces cas-là, rapatrier le voyageur. Les transporteurs sont, par conséquent, plus sévères maintenant. Assurez-vous donc que votre passeport est valide pour une période de plus de trois mois après la date de retour !
De toute façon, on conseille de faire la demande d’un nouveau passeport six mois avant la fin de validité de celui en cours.
Les pays concernés par la nouvelle loi – 26, au total – sont ceux de l’espace Schengen, un espace de libre circulation des personnes. Pour plus d’info sur ce site. À consulter pour mieux comprendre: cette section du Gouvernement du Canada (c’est celle consacrée à la France, mais les mêmes règles s’appliquent aux 25 autres pays concernés).
Pour voir la chronique sur le site de Salut bonjour! week-end, par ici.
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