J’ai mangé divinement bien pendant mon séjour en Turquie, au printemps 2011, tant sur la rue qu’au restaurant.
D’abord dans les marchés, où l’odeur des épices nous accompagne pendant la visite.
Pendant toute la durée du voyage, je me suis régalée des mezzés, ces entrées froides servies partout au pays. Salade de pommes de terre, feuilles de vigne, anchois, fèves… Mes papilles frétillent encore à la seule évocation de cet humus chaud, dans un restaurant d’Istanbul.
J’ai aussi adoré le beurek, pâte feuilletée au fromage à laquelle on ajoute parfois des épinards, très populaire dans toute la Turquie.
Côté plat de résistance, j’ai craqué pour le karni yarik (à base d’aubergines) dégusté tranquillement au restaurant de l’hôtel Sira Kapadokya (quel lieu de rêve!). Selon notre guide, on compte au moins 75 plats turcs à base de ce fruit violacé.
Mon repas le plus marquant reste toutefois celui préparé par des amis de notre guide, Haydar, dégusté sur la terrasse d’une maison troglodyte, en Cappadoce. Nous avons pu goûter ce fameux kebab cuit dans une poterie (Chunlek kebab), que l’on doit casser pour pouvoir en goûter le contenu. Un pur délice (quoique pour tout vous dire, c’est à la soupe à base de yogourt parfumé à la menthe, au thym et au paprika servie juste avant dont je rêve encore, des années plus tard)
Haydar a même pincé les cordes du saz ce soir-là, pendant que la fille des propriétaires poussait la chansonnette. Un moment magique.
Il me semblait inconcevable de quitter Istanbul sans goûter sa cuisine de rue. J’ai particulièrement aimé grignoter les simit, ces pains couverts de sésames qui rappellent nos bagels, sur la terrasse du café Pierre Loti, qui permet d’admirer la ville depuis les hauteurs du cimetière d’Eyüp, sur la Corne d’or. Près de la place Taksim, je me suis offert un döner kebab, viande grillée servie dans un pain rond. Pas mal du tout.
Quant aux desserts, je pourrais vous décrire en long et en large (et en large – surtout en large) les émotions suscitées par les loukoums, ces confiseries souvent à base de pistaches, d’amandes ou de noisettes. J’ai tellement de clichés de pâtisseries et de sucreries que je ne sais plus à quel démon me vouer. Allons-y donc pour une orgie d’images en vrac. Dans l’ordre: baklavas au chocolat (plutôt décevants), Şekerpare (MIAM!) et loukoums à profusion (re-MIAM!).
Coup de coeur innattendu du voyage: le jus de cerises. Je DOIS en trouver à Montréal.
Déception: les jujubes, fruits du jujubier. Trop farineux. Peut-être parce que ce n’était pas la saison. Ou que j’espérais trop qu’ils me rappellent le goût… des jujubes.
P.S.: Le foulard que je porte sur la première photo a été déniché au Grand Bazar… 😉
(Une première version de ce billet a été publiée sur le défunt blogue EnTransit.ca le 11 juin 2011.)
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