Avant même d’aller en Martinique, j’ai eu un coup de coeur pour ce pays. C’était en 2012. On m’avait embauchée pour bloguer et animer les réseaux sociaux de l’événement Martinique gourmande, qui se déroule à Montréal chaque année depuis 2007. En plus d’avoir été conquise par la bouffe, j’ai tout de suite aimé les Martiniquais.
En gros, Martinique gourmande vise à faire connaître l’île à travers l’un de ses atouts: sa gastronomie. Des chefs de différents restaurants (et même bars et boutiques: Le Lab concocte un cocktail spécial et le Point G, un macaron au ti-punch!) proposent des plats de la Martinique apprêtés à leur manière pendant toute la durée de l’événement. Cette année, la journaliste et blogueuse Natalie Richard a participé à la sélection des restaurants participants. Ils sont 28 à partager avec nous leur vision du pays pour la septième édition, du 13 au 28 septembre.
Quelques semaines après avoir travaillé avec l’équipe du Comité Martiniquais du Tourisme, j’ai eu la chance de me rendre sur l’île. Si son histoire m’a captivée et ses paysages, ensorcelée, ce sont, encore une fois, les Martiniquais qui m’ont le plus marquée. Je ne sais pas si c’est leur chaleur, leur humour, leur métissage ou le fait qu’ils parlent français, mais je me sens des affinités naturelles avec eux.
Comment oublier le sourire de Carole et de Christophe, à Fort-de-France? De Tonton Léon, agriculteur qui possède aussi un gîte au Morne des Cadets? La passion de Gilbert Larose, qui a créé un site où l’on peut découvrir comment vivaient les gens après l’abolition de l’esclavage? De Mike, chauffeur qui a aussi fait l’ascension de la montagne Pelée avec moi?
Et puis, il y a Guy Ferdinand! Comment passer à côté de ce chef surnommé «Hot pants» parce qu’il cuisine toujours en shorts? Le restaurant de cette star de la gastronomie martiniquaise, le Petibonum, au Carbet, permet de manger les pieds dans le sable avec le bruit de la mer comme trame sonore.
Dans la vidéo que j’ai tournée avec lui dans le cadre de Martinique gourmande en 2012, il nous explique en quelques mots les forces de la gastronomie martiniquaise.
Faute de pouvoir se rendre sur place, Martinique gourmande est une excellente manière de chasser la grisaille automnale!
Maintenant, j’ai bien envie d’un ti-punch… Santé!
Pour (re)voir les vidéos et lire les billets que j’ai réalisés pendant l’événement en 2012, par ici!
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