Chère Winnipeg, Toi et moi, c’est compliqué. Enfin, ça l’était. La première fois que je t’ai vue, c’était un dimanche matin. Je parcourais le Canada en train. Tu étais un arrêt obligatoire sur ma trajectoire. Une escale de quatre heures en septembre 2010. Je me souviens surtout de m’être heurtée à tes commerces fermés et fait attaquée par tes moustiques voraces. Une première impression pas spécialement sympathique. J’en avais profité pour tourner deux courtes capsules vidéo pour résumer ton histoire, intimement liée à la traite des fourrures, et de Louis Riel. J’étais repartie en me grattant et déçue de ne pas avoir pu découvrir Saint-Boniface. Le temps a passé. L’été dernier, je t’ai redécouverte sous un tout autre jour dans le cadre du Carrefour GoMédia, événement qui rassemble différents acteurs de l’industrie touristique au pays. Est-ce parce que je n’avais aucune attente après cette première rencontre plutôt désagréable? Winnipeg, tu m’as renversée. Le Musée canadien pour les droits de la personne qui s’apprêtait à ouvrir (enfin) ses portes avait transformé ta silhouette. J’avais l’impression de débarquer dans une autre ville. Le soleil brillait. Je suis tombée sous le charme de ton marché, The Forks market, qui se trouve dans d’anciennes écuries, à deux … Lire la suite de Lettre à Winnipeg
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