Je vous écris de la terrasse du restaurant de Cime Aventures, à Bonaventure, en Gaspésie. En bas, des kayakistes rangent leurs embarcations. Au loin, j’entends des enfants crier. Je sirote tranquillement un vin de fraises fait dans la région, à la Ferme Bourdages, recommandé par le barman. Le soleil descend tout doucement, me rappelant pourquoi j’aime tant me balader dans la Belle Province en juillet.
Je suis partie en road trip avec une amie et nos filles le 24 juin dernier. Nous avons parcouru la Côte-Nord jusqu’à Havre-Saint-Pierre, et pris le traversier de Godbout à Matane. Côté hébergement, nous avons opté pour la formule prêt-à-camper sur deux îles et au bord du fleuve, en plus de nous arrêter dans des motels, des hôtels et une auberge de jeunesse. J’adore varier les expériences, le degré de confort et les atmosphères. L’aventure ne se trouve pas toujours là où on l’attend.
Choisir entre les étoiles du ciel et celles qui se trouvent à côté d’une enseigne hôtelière? Impossible. Je veux tout, y compris m’approprier des bouts d’infini. Je voyage pour croquer l’horizon et m’en nourrir lentement, des jours durant, même si je file souvent beaucoup trop vite. Les lieux traversés m’habitent des jours, des mois, une vie. Comme pour l’amour, la durée n’a pas toujours d’importance. L’intensité des eaux houleuses vaut parfois bien des longs fleuves tranquilles.
Certaines escales sont crève-cœur, cependant: comment quitter ces ailleurs dont on ne soupçonnait même pas l’existence quelques jours plus tôt? On se promet qu’on reviendra. Mensonge qui met un baume sur la plaie qui s’ouvre…
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Note: ce texte a été écrit en juillet dernier.
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2 Commentaires
Oui, certains départs sont des crève-coeur. Je me dis que je reviendrai. Et… je le ferai 🙂
Bises!
Souvent, ce sont les gens plus que les lieux que nous ne voulons pas quitter!