À Paris depuis sept ans, le Québécois Paul Brisson, informaticien dans le domaine bancaire, a un carnet d’adresses fort bien rempli. Parmi ses incontournables : le Marché aux puces de Saint-Ouen, non loin de son appartement. «C’est fou, chaotique et chaque visite provoque des éclats de rire, résume-t-il. Ça va du kitschissime au truc rare et aux meubles vintage haut de gamme à 5000 euros la chaise. Ça fait rêver, aussi. C’est un lieu de fantasmes. Et c’est très français!» Il aime les contrastes et la mixité sociale. Ici, on croise tant des collectionneurs d’objets inutiles que des stars à la recherche de mobilier unique. «C’est surtout pour être surpris que j’aime m’y rendre, dit Paul. On peut autant tomber sur un canard jaune de six mètres, que sur des poupées démembrées, un ovni géant de 1968 qui devait être un chalet mobile et des valises Louis Vuitton vintage. On y déniche beaucoup de choses qu’on ne verra nulle part à Paris. C’est un concentré, comme un espèce de centre commercial de l’exclusivité et de l’inédit.» Musée gratuit et gourmandise Parmi les autres lieux qu’il aime fréquenter, mentionnons le Musée Carnavalet (gratuit, sauf pour l’exposition temporaire), où l’on peut notamment voir la … Lire la suite de Paris des Parisiens : marché aux puces, musée gratuit et coups de coeur gourmands