C’était en 2001. Je quittais ma vie montréalaise pour explorer l’Asie. Cette parenthèse devait durer un an ; je suis finalement restée une quinzaine de mois en Orient.
Trois ans après mon retour, je me suis décidée à retravailler les dizaines de courriels envoyés à mes amis pendant ma période d’exil. J’avais bien tenté d’écrire un blogue, remarquez. Un quoi ? Ben justement. Je suis revenue à la formule courriels, plus simple pour tout le monde à l’époque.

Avec ma fille le soir du lancement de Cartes postales d’Asie
J’ai envoyé mon manuscrit à quelques maisons d’édition. Quelques mois plus tard, alors que j’étais en visite chez mes parents, au Lac-Saint-Jean, j’ai reçu un courriel de Rodney Saint-Éloi. Mémoire d’encrier allait publier mon récit de voyage. Dans la même collection qu’un de mes auteurs fétiches, Dany Laferrière, en plus ! Je sautais de joie.
Travailler avec Rodney m’a apporté un recul plus que nécessaire sur mon histoire. Les commentaires du directeur littéraire, Max Dorsinville, m’ont aussi amenée à voir des choses que je n’avais pas vues moi-même.
Bien sûr, la Marie-Julie d’aujourd’hui changerait un million de choses dans ce livre rempli de maladresses, mais en même temps, j’éprouve une grande tendresse pour cette fille un peu perdue.
Je dis toujours qu’un livre est un vrai travail d’équipe. Cette deuxième publication – j’avais publié un guide destiné aux jeunes voyageurs trois ans plus tôt – m’a donné envie, plus que jamais, de poursuivre mon exploration littéraire.
Ce qui me fait le plus plaisir ? Que Cartes postales d’Asie soit toujours disponible sur commande après toutes ces années. En cette époque où les livres sont envoyés au pilonnage dès que les ventes commencent à stagner, ça me rend particulièrement heureuse.
Et maintenant ?

Souvenir de promo, à MusiquePlus (printemps 2007)
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