Je viens de passer cinq superbes journées à Walt Disney World, en Floride, avec ma famille et une amie de ma fille. Invitée à explorer la nouvelle section consacrée à Pandora – The World of Avatar, j’ai été complètement soufflée par Fligth of passage, sans aucune doute l’expérience immersive la plus intense et la plus réussie que j’ai testée à ce jour. L’ex-NerdZ en moi était aux anges ! La voyageuse, encore plus : Pandora, c’est la destination à laquelle on rêve tous.
J’en ai glissé un mot à l’émission Les Éclaireurs, à ICI Radio-Canada Première, dans le cadre d’une chronique sur les expériences immersives : Flight of passage vaut à elle seule un voyage à Disney World à mon avis, même si l’on est pas fan de Mickey et ses amis. Après mon deuxième vol, j’ai partagé mes impressions en direct sur Facebook.
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Pandora à Disney – la petite histoire
Inaugurée en mai dernier dans le parc Animal Kingdom, Pandora – The World of Avatar n’est à mon avis pas seulement une réussite, c’est carrément une révolution dans l’univers des expériences immersives.
Nous accédons à l’univers imaginé par James Cameron par la Vallée de Mo’ara. Entourés de plantes multicolores, de montagnes flottantes, d’odeurs et de sons de la forêt, nous déambulons dans ce monde merveilleux, déjà conquis. Nous reviendrons plus tard en soirée, quand l’atmosphère sera totalement différente.
Deux attractions sont proposés aux visiteurs à Pandora. Na’vi River Journey se veut une incursion dans la forêt bioluminescente. Ceux qui connaissent bien Disney trouveront certaines similitude avec Pirates of the Caribbeans, Peter Pan ou même It’s a small world : un petit véhicule nous entraîne dans un autre univers. Côté techno, on est toutefois ailleurs. Ce qui frappe surtout, c’est l’incroyable fluidité de mouvements des animatroniques, l’une des forces de Disney. Une coche au-dessus de tout ce qui a été fait à ce jour !
Flight of Passage est un vol initiatique à dos de Banshee, ces espèces de dragons que chevauchent les Na’vi et les Avatars, mais pas les humains, puisqu’ils se transforment illico en collation s’ils s’approchent trop près. C’est la raison pour laquelle nous serons jumelés à un Avatar, nous explique un scientifique dans une première salle. Après avoir enfilé des lunettes, nous prenons place sur une espèce de moto qui deviendra notre Banshee. C’est là que la magie commence – «magie» étant, ici, presque trop faible !
Nous suivons une guide dans la vallée, bien agrippé à notre animal. Il suffit de quelques secondes pour ressentir une incroyable sensation de liberté. Non seulement nous nous retrouvons dans les décors majestueux aperçus dans le film, une centaine d’années plus tard, mais avec, en plus, les sons, les odeurs, le vent… La connexion avec le Banshee s’avère très particulière. Nous sentons battre son cœur, nous entendons sa respiration… Oui, nous ressentons de « vraies » émotions dans cette réalité fabriquée.
Il me faudra de longues minutes pour me remettre de mon premier vol. Je n’ai pas seulement versé une petite larme : j’ai carrément sangloté sans pouvoir arrêter, même après le retour à la réalité. Pendant les quelques minutes de vol, j’ai complètement oublié la technologie et tout ce qu’il y avait autour pour profiter à fond du voyage. Une intensité jamais ressentie auparavant dans ce genre d’attraction.
Depuis, je ne cesse de penser à tous les films de science-fiction qui ont marqué la vingtaine, Strange Days en tête. J’ai l’impression de m’être approchée d’un avenir déjà plus présent qu’on pourrait l’imaginer. Chose certaine, une telle expérience met la barre très haute pour tous les projets du genre qui seront inaugurés au cours des prochaines années !
Disney avec deux copines de 10 ans
Si la section consacrée à Avatar a sans contredit été un coup de coeur unanime (même mon mari, qui n’est pas fana de manèges, s’est fait prendre au jeu), nous avons aussi profité à fond des quatre parcs principaux et même d’un des parcs aquatiques, Blizzard Beach.
Je me suis amusée à tourner une petite vidéo avec ma fille et son amie, dont c’était la première visite à Disney. Vous pouvez la visionner sur Facebook, mais je viens de la mettre aussi sur YouTube. Les attractions qui ont fait l’unanimité ? Expedition Everest, Rock’n’Roller Coaster, Space Mountain et, bien sûr, Flight of passage.
L’application mobile
À Disney, l’attente fait partie de l’aventure. Ce n’est pas pour rien que les créateurs usent de mille et un stratagèmes pour la tromper ! S’il y a UNE bonne raison d’opter pour la file régulière même quand il est possible d’obtenir une FastPass, c’est bien pour les découvrir. Certains animatroniques, par exemple, ne sont visibles qu’à ceux qui empruntent la file régulière. Malgré tout, personne ne fera exprès de prolonger l’attente !
Télécharger l’application mobile My Disney Experience permet d’avoir un aperçu de la durée d’attente des différentes attractions. Grâce à cette même app, il est facile de réserver les FastPass sans frais supplémentaire (inclus dans le prix du billet).
Par contre, je dois dire que j’ai eu beaucoup de problèmes à la faire fonctionner adéquatement, même si WiFi fonctionne plutôt bien dans les parcs Disney désormais. Peut-être à cause de mon iPhone 6s surmené ? N’empêche, quand elle fonctionne, elle reste fort utile.
Comment maximiser un voyage à Disney ? Quels sont les trucs pour attendre le moins longtemps possible ? Après une bonne dizaine (douzaine ?) de voyages à Walt Disney World, autant pour le travail que pour le plaisir, j’ai développé quelques trucs. J’ai eu envie de les rassembler dans une courte vidéo. Rien de révolutionnaire, que des observations de fille qui déteste attendre trop longtemps !
Comment éviter les longues files d’attente ?
Sachez qu’il n’est pas possible d’utiliser le système de FastPass pour toutes les attractions et qu’on peut aussi les réserver sur le site Web ou sur place. Dans le cas d’une nouvelle attraction populaire comme Flight of passage, à Pandora – The World of Avatar, on recommande de réserver au moins 30 jours avant sa visite. Et non, pas de frais supplémentaires à Walt Disney World pour ces laissez-passer magiques puisqu’ils sont inclus dans le prix du billet !
Pour ceux qui font les attractions en solo, ne vous attendez pas non plus à retrouver des files pour « solo riders » devant toutes les attractions, mais régulièrement, on demande qui est seul dans la file et ceux qui lèvent la main passent devant les autres pour « boucher les trous ».
Par ailleurs, les « heures magiques supplémentaires » diffèrent d’un parc à l’autre et l’horaire change régulièrement. Il faut donc s’assurer d’avoir les bonnes informations en main au moment de votre visite.
Quant aux conseils de se lever tôt et de rester jusqu’à la fermeture, vous aurez compris que vous n’êtes pas obligé de les appliquer la même journée ou sinon, que vous avez droit à une sieste entre les deux!
Bien manger à Disney
Outre la restauration rapide, on trouve de nombreux restaurants dans les parcs et les hôtels Disney. Coups de coeur de ma récente escapade : Jiko (cuisine sud-africaine – plus haut de gamme) et Boma, au Animal Kingdom Lodge, où nous avons logé pendant notre séjour, ainsi que les nouveaux Tiffins (gastronomique) et Satu’li Canteen (plus abordable), dans la nouvelle section Pandora.
Visite guidée de Satu’li Canteen dans cette vidéo (que je n’ai pas tournée) :
Pour goûter des mets internationaux, Epcot est sans doute votre meilleure option. On y trouve autant des restaurants d’Afrique du nord que français ou italiens.
Du côté d’Hollywood studios, nous avons A-DO-RÉ 50’s Prime Time Café, où l’on mange des plats traditionnels dans un décor des années 1950. Un classique dont on ne se lasse pas !
Par ailleurs, un tuyau pour les amateurs de homard : on trouve des lobster rolls à bon prix – et délicieux ! – au Columbia Harbour House, à Magic Kingdom.
Si vous souhaitez prendre un repas avec un personnages, pensez à réserver le plus tôt possible. Les options sont nombreuses. J’avoue ne pas avoir particulièrement aimé le dîner avec les princesses (je vis encore un choc post-traumatique causé par la voix stridente de la Petite Sirène), mais les soupers avec Chef Mickey sont toujours chouettes. Mon déjeuner favori ? Celui avec Lilo, Stitch et leurs amis au restaurant ‘Ohana du Polynesian Resort.
En se renseignant adéquatement et en planifiant un peu les repas, il est possible de manger autre chose que des frites. Les options santé sont de plus en plus nombreuses.
Quel hôtel choisir ?
Si votre objectif est de visiter seulement des parcs Disney, je vous recommande fortement d’opter pour un hôtel sur place. La raison est simple : les visiteurs qui logent dans l’un des établissements Disney ont accès aux parcs en exclusivité à certains moments de la journée. Lors de notre passage, Hollywood Studios ouvrait une heure plus tôt pour les résidents des hôtels Disney. La différence était facilement observable ! D’autres parcs ferment plus tard, aussi. Comme je l’ai écrit suite à ma vidéo « Comment maximiser un séjour à Disney », renseignez-vous à propos des « heures magiques supplémentaires » puisque les horaires changent.
Une autre bonne raison d’opter pour un des hôtels Disney : les déplacements. Le système d’autobus, le monorail et les navettes fluviales sont super-efficaces. Beaucoup plus pratique que se déplacer en voiture !
Quant à savoir quel hôtel choisir, c’est selon votre budget et vos besoins. Les familles aimeront sans doute Art of animation, où l’on trouve des suites avec des espaces pour cuisiner. Quelques-uns des plus abordables : Pop Century Resort et les « All Stars ». Saviez-vous qu’il est aussi possible de camper au Fort Wilderness Resort ?
Personnellement, j’adore l’Animal Kingdom Lodge à cause des animaux qu’on peut apercevoir de notre balcon et de ses restaurants, mais j’aime aussi beaucoup le Yatch Club Resort, particulièrement pour le secteur où il se trouve. On peut par exemple se rendre à pied à Epcot. Et puis, c’est un chouette coin pour aller jogger le matin et prendre un verre en soirée ! 🙂
L’âge idéal pour aller à Disney ?
La question qu’on me pose le plus souvent à propos de Disney est sans doute : « Quel est l’âge idéal pour un enfant ? ». La réponse est simple : n’importe quand. Plusieurs bébés ont peur des personnages, mais il est assez facile d’éviter les rencontres fortuites. Impossible de ne pas éclater de rire en me rappelant la crise de ma fille quand elle a aperçu Lilo, alors qu’elle était âgée de 11 mois !
Vers quatre ou cinq ans, l’effet inverse se produit. C’est l’époque où leurs yeux brillent dès qu’ils aperçoivent Mickey ou Pluto. Vers six-sept ans, quand ils ont la taille requise pour faire la plupart des manèges, on passe à une autre étape. Je n’oublierai jamais le jour où ma puce a pu faire Space Mountain la première fois ! Elle avait cinq ans et voulait TOUT essayer.
Même si elle était assez grande pour The Twilight Zone Tower of Terror à sept ans, c’est seulement à neuf ans que je l’ai autorisée à le faire, redoutant que l’expérience la trouble un peu trop. C’est une chose d’avoir la taille requise pour faire une attraction, c’en est une autre d’avoir la maturité nécessaire pour en profiter ! Il faut donc se renseigner adéquatement et se servir de son jugement.
Donc, quel est l’âge idéal ? Je n’ai pas la réponse. Cela dépend de vous et de vos enfants. Je dois cependant dire que notre récent séjour a été fantastique parce que je n’avais pas peur que ma fille s’égare dans la foule ou soit trop fatiguée pour soutenir le rythme effréné d’une longue journée dans les parcs. Elle aura bientôt 11 ans.
Avec une amie, c’était encore plus génial ! Chéri et moi avons même pu prendre un verre tranquillement au bord de la piscine pendant qu’elles s’éclataient dans les glissades d’eau du parc aquatique. Ben quoi ? Vous ne pensiez tout de même pas que nous avons emmené une copine SEULEMENT par grandeur d’âme ! 😀
Vous êtes allés à Disney et avez des tuyaux à partager ? N’hésitez pas à le faire dans les commentaires ! Si vous cherchez un bon guide de voyage, les éditions Ulysse en ont un très complet.
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J’étais l’invitée de Disney et une partie des frais ont aussi été pris en charge pour ma famille. Merci aussi à Air Transat !
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