Depuis bientôt 10 ans, je publie ici plus ou moins régulièrement. Comme l’ont souligné les comparses de la première heure dans ce billet, les choses ont bien changé en une décennie. Les modes se sont succédées. Billets courts, puis plus longs. Sans, puis avec photos et vidéos. Plus perso, puis plus business. Le blogue a été déclaré mort, puis est ressuscité.
Les réseaux sociaux ont transformé notre manière de communiquer. Plus de micro-billets pour partager un article : on le fait désormais sur Twitter ou Facebook. Tout le monde peut avoir une voix et la nouvelle génération l’a bien compris. Les blogues ont proliféré. Alors que nous apprenions à tâtons, maintenant, on enseigne « comment créer un blogue à succès en 10 leçons pratiques ».
L’émotion a fait place à des publications plus calculées, dosées, soupesées. Rares sont aujourd’hui les gens qui lancent un blogue comme on jette une bouteille à la mer. Les objectifs sont définis et plus ambitieux. Les chiffres priment parfois (souvent ?) sur les mots. Le SEO a remplacé le véritable désir de créer et communiquer, dans bien des cas.
Oui, je me sens parfois un peu blasée.
Tant de choses m’agacent, moi qui ai pourtant aimé passionnément cet univers parallèle ! Tant de choses me donnent l’impression d’assister à la mort lente de ce qui a été une fantastique ère d’exploration virtuelle !
Les articles qui déclinent les mêmes recettes vues un milliard de fois. Les voyageurs qui pensent « sortir des sentiers battus » parce qu’ils ont choisi d’aller ailleurs qu’à Barcelone. Les philosophes du dimanche qui croient être les premiers à « découvrir la vie ». Ceux qui, au contraire, se font un point d’honneur de se rendre partout où il faut être allés.
Les aventuriers qui n’ont d’aventuriers que le chapeau d’Indiana Jones. Les apôtres du voyage à la dure à tout prix. Le backpacking extrême érigé en religion. L’appropriation des idées, du style, des mots, du mode de vie des autres. Le manque de rigueur.
L’abus d’adjectifs génériques et d’anglicismes. L’absence de nuances. La putain d’absence de nuances.
Les blogueurs qui partagent tous la même chose en simultané en blogtrips et pourraient se trouver n’importe où tant leurs commentaires sont similaires d’une destination à l’autre. Les lecteurs qui déversent leur fiel après une surdose de billets portant sur une même thématique alors qu’ils n’ont encore rien vu, rien vécu.
Les publications tellement commanditées sur Instagram qu’on a du mal à voir le cliché quand on fait apparaître les comptes identifiés. Les photos parfaites, nettoyées, retravaillées, léchées, magnifiées. Identiques. Toutes pareilles, malgré la personne qui fait « clic » derrière. Et surtout, publiées au bon moment.
La bonne image au bon endroit. La fille aux longs cheveux de dos avec vue en plongée. Le tout petit personnage loin loin sur une grosse grosse montagne. Les poses devant un monument célèbre. Les mises en scène à outrance.
Les campagnes de socio-financement pour payer le voyage qu’on s’est tous offerts à la sueur de notre front. Les voyageurs qui se croient au-dessus des autres. La condescendance, peu importe de qui elle vient. Les pseudo-écolos qui font la leçon. Les snobs des « tout-inclus » qui dorment au Hilton et mangent chez McDo.
Les crisses de bucket lists.
Les blogues et les réseaux sociaux seraient-ils en train de nous dégoûter de ce qui nous a toujours fait rêver ?
On a même plus l’énergie de départager le vrai du faux tant on a été berné au fil des ans. Subsiste une sorte de lassitude désabusée. Les lunettes roses ont fait place à des filtres plus sombres.
Aigreur ou cynisme, le résultat est le même : il est de plus en plus difficile de tomber sur des voix qui se démarquent. On a souvent le sentiment de retrouver des copier-coller de tout ce qu’on a vu auparavant. On en vient à ne plus savoir qui a dit quoi tant les voix s’entremêlent. Sans parler de la crainte qu’une publicité se cache quelque part, sans qu’on l’ait repérée… Se sentir berné, c’est aussi désagréable dans le virtuel que dans le réel. Heureusement, de plus en plus de blogueurs indiquent clairement leurs partenariats.
On consultait jadis un blogue parce que les opinions de l’auteur nous permettait de nous identifier à lui, de confronter ou de conforter nos propres positions. Aujourd’hui, on se demande constamment si un message clé d’une compagnie X n’est pas dissimulé entre deux phrases (plus ou moins) bien tournées.*
Instagram a tué l’insta. La spontanéité des débuts de Facebook a fait place à des campagnes de relations publiques. Chacun y va de son plus beau profil et est conscient des répercussions potentielles de ses publications dans ses vies personnelle et professionnelle. On commente, on critique, on encense, on assassine. On ne se souvient pas toujours pourquoi, d’ailleurs. L’essentiel est de s’exprimer.
Pourtant, je l’aime encore, ma blogo voyage.
Comme ces blogueurs et autres « eurs » dont je dénonce le comportement, j’ai moi aussi mes travers. Il m’arrive encore de faire des listes, ces mêmes listes qui me font si souvent lever les yeux au ciel. Des coquilles se glissent ici et là dans mes textes, même si je suis obsédée par l’orthographe. Je me répète souvent. Je suis beaucoup moins spontanée qu’avant ici comme sur les réseaux sociaux. Il m’est arrivé moi aussi d’écrire des trucs un peu vides pendant un blogtrip ou de publier une photo sur Instagram parce que je sais qu’elle aura plus de « likes » qu’une autre que je préfère pourtant.
Mais je n’adhérerai jamais à cette obsession de l’image et du marketing. À l’uniformité que je constate et qui ressemble de plus en plus à ce filtre blanchâtre que tout le monde utilise sur Insta. Comprenez moi bien : certains arrivent à produire des contenus de qualité tout en ayant un plan d’affaires bien défini. Ce qui m’énerve, c’est la standardisation, surtout quand elle se sent.
Je continue de tomber, de temps en temps, sur des contenus qui semblent surgir d’un véritable élan du coeur. Des perles qui donnent un sens à toutes ces heures à naviguer sans but précis. L’aiguille est cependant plus difficile à trouver tant la botte de foin a pris du volume.
J’ai, plus que jamais, besoin de me heurter à la rigueur du réel. De retrouver là-bas ce que je cherchais jadis ici, c’est-à-dire une diversité de points de vue et un enthousiasme 100% libre de droits.
De m’ennuyer des bons côtés du web, aussi : les liens tissés au fil du temps, les trouvailles qui parviennent encore à générer des points d’exclamation, l’infinité de ressources à portée de clics et cette communauté de voyageurs qui me manque tant quand je m’en éloigne trop longtemps.
J’aime assez ce monde pour savoir que le quitter me permet de mieux le retrouver. Même si, inévitablement, je me remets à débiter cette liste de choses qui m’agacent… Syndrome du vieux con ou désenchantement ?
Une chose est sûre : malgré tout, j’ai bien l’intention de continuer à piloter ce Taxi-Brousse pendant au moins une autre décennie et de suivre les sentiers qui m’interpelleront, battus ou pas.
* Vous l’aurez compris, certains paragraphes ne touchent pas que les blogues consacrés au voyage, mais l’ensemble des blogues et de ceux qu’on appelle les « influenceurs ». C’est un véritable travail de funambule d’arriver à mettre en valeur des marques tout en conservant son essence et tous n’y excellent pas. Sachez par ailleurs que je ne vise personne en particulier. Ce sont plutôt des observations générales. C’est le nombre qui m’amène à réagir. Par ailleurs, ce ne sont pas forcément ceux qu’on considère comme des « gros » blogueurs qui adoptent le plus de comportements qui m’agacent !
26 Commentaires
Merci pour cet article, Marie-Julie. Je comprends, vraiment, je comprends – sans être une “historique” de la blogo voyage, sans avoir ton recul et ton expérience, et pourtant je comprends tout à fait, et je ressens souvent ce que tu dis, même si parfois je tombe dans les mêmes travers (les poses instagram, etc). Et pourtant, avec un idéalisme assumé, je prétends qu’il est possible de concilier le SEO et l’amour d’écrire, la photo léchée et l’émotion authentique, le blog trip et l’enthousiasme sincère. Je veux que ce blog marche, car c’est ma plus belle vitrine, au coeur de mon travail, que j’ai eu de très belles opportunités grâce à lui, et que je ne peux me permettre d’ignorer les sirènes de Google et des RS, moi qui suis free-lanceuse à 100%. Mais je veux le supplément d’âme, l’authenticité, le ton qui m’appartient, le coeur qui bat fort. Je suis très combustible, je m’enflamme vite… et je ne fais que là où mon coeur bat la chamade. Il faut beaucoup aimer la Terre et les humains 😉 et des gens comme toi sont une source d’inspiration. Des bises ! A.
Merci pour ton petit mot. Tu résumes bien ma pensée: oui, il est possible de concilier tout cela, mais trop souvent, on entend pas le coeur battre, justement. Continue ton super-boulot! Bises!
Tout à fait d’accord avec toi. Je fais pourtant partie de ces néo-blogueurs voyage qui ont appris avec les tutoriels de “comment réussir un blog” et ont commencé par ériger une bucket list. Pour autant, si je suis nouvelle en terme de blogueuse voyage, ce n’est pas mon premier blog (loin de là !) et j’avoue que j’ai du mal à ne pas me sentir en marge de cette communauté qui grandit de plus en plus et s’éloigne lentement mais sûrement de ma ligne de conduite : je ne sais pas faire des titres accrocheurs, je suis nulle en SEO, je n’arrive pas à me forcer à écrire quelque chose parce que “c’est le bon moment”. Bref, je fais partie de ces irrésistibles partisans de la spontanéité et de l’honnêteté ! Et ça fait plaisir qu’un grand blog comme le tien prône les mêmes valeurs.
Merci! Pour moi, la spontanéité primera toujours sur le calcul. Ça vient avec de bons et de mauvais côtés, mais je trouve beaucoup plus charmant un billet rempli de maladresses qui vient d’un élan du coeur qu’un article hyper-formaté qu’on a l’impression d’avoir lu 1000 fois. Bonne route! 🙂
Cet article-cri du coeur me parle beaucoup ! Même si je blogue depuis beaucoup moins longtemps, je vois la blogo (tous domaines confondus) que je suis depuis des années muter. Mais j’en arrive aussi à la même conclusion : je l’aime ce petit monde même s’il me rend chèvre ! Par contre j’espère sincèrement que les blogtrips vont péricliter, je suis absolument certaine qu’ils ne servent à rien. 8 articles avec les mêmes photos, les mêmes activités, publiés au même moment … sauf si on est Proust c’est difficile de rédiger quelque chose de personnel. C’est aussi ce genre de pratique qui font de la blogo un univers de plus en plus neutre (pour plaire aux OT – c’est le serpent qui se mord la queue). Bref, libérons la blogo !
Ah! L’éternelle question des blogtrips… Certains tirent très bien leur épingle du jeu. Mais oui, on trouve beaucoup de redondance et de billets sans âme… Merci pour ton commentaire!
😀 Aaaah, les philosophes du dimanche !!! Et les fameuses photos de dos !!! Chère Marie-Ju, je crois que j’ai tous les symptômes de la vieille conne désenchantée… 😉
Vive les vieux… libres! 😀 😀 😀 Bises!
Je trouve ton article très intéressant. J’apprécie ton analyse et ton expérience dans la blogosphère. De mon côté, mon blogue est un espace d’évasion et de liberté où rien n’est calculé. Je ne programme aucun truc à l’avance, je publie quand j’en ai envie et, surtout, quand je le peux (souvent à la mauvaise heure!). 😉 Entre mon boulot et mes trois enfants, je manque de temps pour faire les choses aussi bien que je le souhaiterais. Je fais plein d’erreurs qui doivent irriter les blogueurs d’expérience (les photos de dos notamment ;-)), mais dans l’authenticité. À mes yeux, c’est la chose la plus importante et c’est aussi ce que j’aime retrouver chez les autres. En même temps, je pense qu’il faut un certain temps pour trouver son style et l’assumer.
Tout à fait! Encore une fois, je n’ai rien contre le fait le fait d’établir des partenariats (j’en fait moi-même) ou de bien planifier. C’est vraiment la conformité et l’excès de pub (et comment on les tourne) qui me font lever les yeux au ciel. Quant aux photos de dos, on en fait tous! C’est la surabondance qui agace. 🙂
Je me suis peut-être mal exprimée, mais je n’ai rien contre non plus (partenariat / planification), mais j’y arrive difficilement… En fait, au-delà du manque de temps, je pense que c’est surtout parce que je me consacre essentiellement à ce que j’aime : écrire et partager. Après, tout le côté plus marketing m’échappe complètement et, je dois le dire, m’intéresse peu (voire pas…), alors j’ai tendance à moins m’investir dans cet aspect des choses.
En ce qui concerne le contenu, je pense que c’est normal (surtout au départ) de ne pas nécessairement avoir une « niche » ou une personnalité très affirmée. Ça prend du temps pour certains (dont moi!) avant de se faire confiance et de se laisser aller un peu plus librement. Comme lectrice et comme blogueuse, j’aime les billets riches en contenu, qui racontent une histoire, suscitent des émotions ou prennent position sur des sujets un peu plus chauds. En même temps, je n’ai pas toujours l’énergie ou l’envie de les lire et, encore moins, de les écrire. Parfois, j’ai juste envie de connaître le top 5 d’un blogueur que j’aime bien sur une destination qui m’interpelle, sans flafla…
En lisant ton texte et en y réfléchissant, ce ne sont pas tellement les contenus aseptisés ou peu originaux qui m’irritent. C’est davantage les donneurs de leçons, qui pensent que leur façon de voyager est nécessairement la meilleure. Avec les fautes d’orthographe à répétition, c’est probablement ce qui me dérange le plus et qui fait en sorte que je ne reviendrai pas sur un blogue.
Merci beaucoup pour ce billet. Comme c’est souvent le cas, ton texte me rejoint tout particulièrement et m’invite à la réflexion. 🙂
Ah! Je suis tellement d’accord pour les donneurs de leçons. Je ne supporte pas! Et moi aussi, quand je tombe sur un texte plein de fautes et d’anglicismes («à date», «j’ai appliqué», «cancelé», «cédulé»… je bondis chaque fois!), il m’arrive aussi de fuir! Cela dit, je truffe parfois mes propres billets de mots ou d’expressions anglaises… Non, personne n’est parfait. 🙂
Merci pour cette analyse. Je me désinscris régulièrement des blogs ou comptes instagram dans lesquels je lis les choses déjà lues 3 fois dans d’autres. Heureusement, il reste des petits, des passionnés et des gens qui partagent sans arrière-pensée.
Pas que des petits! Je pense que tout est dans la manière de présenter les choses et dans l’émotion qu’on sent – ou pas ! – derrière un billet ou une photo. Merci pour ton commentaire!
Merci pour cet article d’autant plus que je trouve difficile d’exprimer l’ambivalence de ces ressentis. Ce sont typiquement pour ces raisons que je me suis éloigné (à tord ou à raison je ne sais toujours pas!) de mon blog. Ça fait du bien de lire avec ces mots.
Merci! 🙂
Ce qui me manque de mes débuts dans la blogosphère (à l’époque je n’avais qu’un blog livre) ce sont les copines, les commentaires que l’on s’échangeait, les rencontres à Paris et ailleurs. J’avais même reçu des voeux de félicitation pour la naissance de ma fille de certains éditeurs avec qui j’échangeais plus que trois phrases professionnelles. Quand j’ai commencé à bloguer voyage, j’avais espéré rencontrer (par messagerie mais également IRL) des amateurs de voyage, prendre un café avec eux, discuter pendant des heures, échanger des commentaires qui veulent dire quelque chose.
Je n’ai jamais connu ça avec mon blog voyage. Je reçois des commentaires qui certains jours me donnent juste envie de les désactiver, postés par des personnes qui n’ont pas lu et qui tentent de se faire de la pub. Prendre un café semble impossible tellement tout le monde semble courir d’un lieu à l’autre pour prendre la photo parfaite sans s’arrêter. Bien sûr j’exagère, j’ai rencontré une blogueuse en particulier il y a 3 ans avec qui j’ai voyagé à trois reprises depuis.
Les blogs que l’on suivait par lien affectif avec la personne, son style, sa vision, semblent de plus en plus difficile à écrire. Et moi, je sais que je suis influencée par tout ça. Alors je publie moins, je jette de plus en plus d’articles qui n’apportent rien. J’ai la chance d’avoir un relecteur très critique à la maison. mais plus le temps passe et plus j’ai du mal à voir où se trouve l’espace disponible pour un blog plein d’échanges.
(désolé je ne suis pas très positive, je viens justement de trier mes derniers commentaires…)
Ton point de vue est intéressant Tiphanya. Perso, l’une des choses que j’aime le plus de l’écriture est justement son aspect solitaire. Par contre, j’adore les échanges en ligne, tant sur les réseaux que sur les blogues. L’arrivée de Facebook a fait en sorte que les commentaires sont beaucoup moins fréquents (du moins, sur mon blogue – la plupart des gens commentent sous les publications Facebook). Je pense que les habitudes de plusieurs ont changé.
Perso, je ne ressens pas le besoin de rencontrer d’autres voyageurs en personne à tout prix, à part quand je clique vraiment avec des gens. J’ai tout de même tissé plusieurs liens par l’entremise du blogue et des réseaux sociaux au fil des ans. Tu me fais réaliser que la plupart des gens que je continue de côtoyer sont majoritairement des blogueurs de la première heure. C’est peut-être un hasard, mais je pense que c’est aussi parce qu’on partage une certaine vision commune. En tout cas, je te souhaite vraiment de retrouver la petite flamme! Parfois, c’est bon de prendre une pause pour la raviver, justement.
Merci tellement pour cet article! Je suis dans un autre créneau (les livres) et je suis pas mal tannée de voir des gens créer des blogues pour avoir des livres gratuits. Comme si c’était révolutionnaire d’aimer lire! C’est un peu la même chose pour les blogues voyage. Certains en veulent un pour les gratuités et n’ont pas de réelle valeur ajoutée (à mon avis du moins).
Toujours un plaisir de vous lire. Belle réflexion. On comprend l’exaspération devant ce que devient le blogue-voyage. Vous suivez ce domaine de près et il ne correspond plus toujours à ce que vous aimiez au début. La “marchandisation” s’implante partout et le blogue-voyage n’y échappe pas. Comme lecteur, j’aime mieux suivre uniquement certains blogueurs(es) que j’aime plutôt que courir un peu partout. Ça permet de les connaître un peu mieux et d’avoir du plaisir à les suivre et parfois échanger avec eux. Les blogtrips m’intéresse moins, je trouve que c’est plus de la publicité. Par contre un blogueur en blogtrip peut être intéressant quand même en racontant son expérience, pas juste en ploggant la destination. De toutes façons, je suis assez vieux pour trouver mes destinations voyage moi-même 😊. Je vous souhaite de rester sereine 😉 et de continuer votre Taxibrousse encore longtemps.
[…] blogue-trotteuse, Marie-Julie Gagnon, dans Tout ce que je déteste des blogues regrette que “l’émotion a fait place à des publications plus calculées, dosées, […]
Coucou! Comme je partage ton point de vue… Mais d’un autre côté, c’est un peu le retour du bâton, à faire croire des années durant que bloguer, c’est toucher le jackpot…! Pourtant, j’ai beau écrire sur le net depuis 2007 et vivre sur la route depuis 2013, j’ai dû louper quelques cours de SEO au démarrage, m’attardant trop sur la qualité des écrits au détriment de leur promotion. Quant aux nouveaux blogs qui fleurissent (ce qui concerne quelques plus anciens d’ailleurs), je n’en lis que très peu, ce qui m’évite de m’agacer toute seule derrière ton pc 🙂 Je commente rarement ton blog que je suis pourtant régulièrement, et je profite de ce petit message pour te le faire savoir : continue ton travail qui sort réellement du lot, et fais nous faire rêver encore et toujours !
Oups, nous démarrons juste notre blog. Alors, nous ne sommes pas au fait de tous ces trucs (twitter, nous ne faisons pas, Facebook, nous essayons de comprendre comme cela fonctionne, Instagram lorsque nous avons le temps;…) Nous nous régalons à écrire des articles, pour faire partager nos émotions notre ressenti. et nous ne connaissons pas les ficelles, les combines et autres et cela ne nous intéresse pas. Lorsque l’on nous laisse un petit commentaire, nous sommes heureux comme des gamins. Ces petits riens sont des grands bonheurs. Il faut, bien sûr continuer à écrire, à partager, à aimer ce que l’on fait et surtout croire que quelque part, nos articles sont lus et sont appréciés pour ce qu’ils sont : authentiques, sincères et surtout désintéressés. Ne lâchez pas, ce serait dommage!
[…] weekend, Marie-Julie Gagnon a publié un texte qui m’a fait réagir, au sujet des blogues qu’elle déteste. J’ai commenté sa publication sur son Facebook personnel et une discussion sur nos points de […]
[…] au pluriel, une chose demeure : l’essence du blogue. C’est ce que je trouve parfois dilué dans tout ce que je déteste des blogues et ce formatage qui m’apparaît souvent comme un carcan. Ce qui m’allume, ce sont les idées. […]
Merci pour cet article. C’est toujours intéressant de connaître la réflexion des autres sur cette passion de voyager et de bloguer. Doublement intéressant: votre article a suscité plusieurs commentaires qui viennent enrichir la réflexion. Perso, ce que je cherche à donner sur mon blogue c’est ce que moi je cherche quand je me prépare à partir vers une destination. Où sont les bons restos, les choses à voir, les infos pratiques… et bien sûr, j’éprouve un réel plaisir à partager mes coups de cœur. Je n’ai pas de publicité, pas de partenariat, mes articles, c’est nous, mon conjoint et moi qui disons au monde, venez voir comme c’est beau.