Marie-Julie Gagnon
Autrice, journaliste, recherchiste, chroniqueuse, machine à idées et questionneuse en série, Marie-Julie Gagnon se définit d’abord comme une exploratrice. Elle collabore à de nombreux médias québécois et internationaux depuis plus de 25 ans. Elle a publié une quinzaine de livres, dont les essais « Voyager mieux : est-ce vraiment possible ? » (Québec Amérique, 2023), « Que reste-t-il de nos voyages ? » (Éditions de l'Homme, 2019) et le récit «Cartes postales du Canada » (Michel Lafon, 2017), en plus de diriger les deux tomes du collectif « Testé et approuvé : le Québec en plus de 100 expériences extraordinaires » (Parfum d'encre, 2017 et 2023) et de coécrire « Le voyage pour les filles qui ont peur de tout », (Michel Lafon, 2015 / 2020). Elle a lancé le blogue Taxi-brousse en 2008 et visité plus d'une soixantaine de pays, dont le Canada, qu'elle ne se lasse pas de sillonner de long en large. Certains voyagent pour voir le monde, elle, c’est d’abord pour le « ressentir » (et, accessoirement, goûter tous les desserts au chocolat qui croisent sa route). Sur Twitter, Instagram et TikTok: @mariejuliega. Sur Facebook: facebook.com/montaxibrousse/
14 Commentaires
Quel beau parcours, Marie-Julie <3<3<3…….
Merci!
Très beau texte! Bravo! Pour ma part, j’ai souhaité depuis toute jeune de visiter l’Angleterre. Je n’y suis pas encore allée et j’approche de 40 ans… Je prends mon mal en patience comme on dit! Par contre, j’ai pas mal voyagé dans ma vingtaine. Entre autres, j’ai été fille au pair en Norvège pendant 15 mois en 2002-2003. J’ai eu un énorme coup de cœur pour le pays et les habitants. Comme j’habitais et travaillais dans une famille, celle-ci est devenue la mienne. Lorsque mon contrat de 15 mois s’est terminé, ils m’ont offert de renouveler pour une autre année. Comme vous pour l’Australie, si j’avais accepté cette offre, je ne serais jamais revenue au Québec. Des années plus tard, j’y ai amené mon mari qui lui aussi a eu le même sentiment d’être “à la maison” dans cette région du nord. La vie est remplie de possibilités et parfois, nous faisons des choix pour être près des gens qui en ont besoin (nos familles qui vieillissent par exemple). Ce sont des choix déchirants. Mais il y a toujours les voyages pour retourner dans des endroits qu’on aime et revoir des gens importants pour nous.
Merci! Les voyages les plus marquants sont souvent ceux pour lesquels on a le moins d’attente. C’est probablement ce qui m’a prise par surprise: j’avais si peur d’être déçue que je m’étais résignée à l’être un peu. Ce fut tout le contraire… Je vous souhaite d’aller enfin en Angleterre!
Ah les hasards de la vie, les chemins qui changent, se coupent et s’entremêlent. Ceux que l’on arpente, ceux qu’on refuse d’escalader et ceux qui réitèrent invariablement leur invitation dans l’attente du bon moment. Belle histoire que la tienne, merci de nous la partager.
Merci d’être là!
Mais que j’adore ton article ! ❤️❤️❤️
Si j’ai suivi avec autant de plaisir ton voyage en Australie, au-delà du fait que c’est une destination qui me fait rêver, c’est pour ton histoire avec ce pays continent. Ce rdv manqué, ce détour de quelques années qui t’à tant apporté 😊 C’est le genre d’histoire qui me fait vibrer 😊
Moi aussi… J’aime les voyages qui vont au-delà de la destination. ❤️ Merci!
Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant inspiré par un article. Merci.
Merci. C’est vraiment gentil de prendre la peine de l’écrire.
C’est beau ❤️ Et tout pareil, qu’aurait-on fait sans l’Asie?
Curieusement je n’ai pas (ou plus?) de rendez-vous manqués. Il me reste beaucoup de rêves, mais tu me fais réaliser que je n’ai plus cette drôle de fièvre à les réaliser (et que je me remets à lire, doucement 🙂 Un gros hug de Berlin!
Merci! Moi, j’ai encore plein de rendez-vous manqués à rattraper! La Birmanie, où je devais me rendre en 2001, le Vietnam et le Laos, au sommet de ma liste depuis plus de 20 ans… Il y a aussi toutes ces destinations auxquelles j’ai tant rêvé, enfant et ado, qu’on dirait que je n’ai plus vraiment besoin de voir s’ancrer dans le réel, comme le Pérou et le Guatemala. De toute façon, j’ai tellement vu le Machu Picchu sur les réseaux sociaux…
Et puis, il y a ces lieux où la sécurité reste une préoccupation. J’avais prévu aller au pays Dogon en 1999, puis, comme tout était trop compliqué, je m’étais dit: «je reviendrai»… Disons que je le regrette amèrement aujourd’hui!
Très bon texte, très personnel. Je l’avais manqué, je crois que j’étais….en Australie ! Toujours un plaisir de te lire et de te suivre! 😘
[…] Mon séjour d’un mois en Australie m’a, à l’opposé, complètement chamboulée. J’avais un rendez-vous manqué avec ce pays, comme je l’ai raconté dans ce billet. J’aurais pu être déçue, là aussi, mais au contraire, j’ai été envoutée. J’ai compris à quel point les longs séjours me manquent, aussi. […]