Réflexions

Bilan 2019 : écrire et voyager

21 décembre 2019
Si je me fie au #Bestnine de mes photos Instagram, basé sur le nombre de « j’aime », vous me préférez au bout du monde. Six photos en Australie, une en Turquie, une à Bangkok et une à Bali. Mais c’est peut-être aussi parce que j’ai très peu publié après juillet, d’abord à cause d’une surcharge de travail, puis par lassitude.
En 2019 plus que jamais, j’ai choisi de prioriser l’écriture à la photo. De revenir aux sources. Mon vrai plaisir sur Instagram, c’est dans les stories, où je retrouve la spontanéité des premiers jours des réseaux sociaux, que je l’ai trouvé. J’aime partager quand bon me semble, quand ça me chante, en direct ou avec un léger décalage.
C’est dans les stories que vous me voyez sans maquillage, sans flafla et… sans orgueil. Là où je m’amuse à partager mes réactions à chaud. Mes galères. Mes élans de bonheur. Mes trop-pleins de «beau». Mes coups de coeur et mes coups de gueule. Mais seulement quand j’en ai envie…
Il me ressemble malgré tout, ce #bestnine. Éclectique. Peu de filtre. Zéro dans la tendance à l’uniformité. C’est joli, l’uniformité, mais moi, ça m’ennuie.
La stratégie m’ennuie, quand il s’agit d’un compte perso.

Les photos les plus aimées sur mon fil Instagram en 2019. La première a récolté 686 «j’aime». Dans l’ordre: 1- À bord du train The Ghan, en Australie. 2- Dans les Blue Mountains, en Australie. 3- L’inoubliable et bouleversante expo «Empire» de Rone (je n’avais jamais rien vu de tel) 4- Dans les Blue Mountains, en Australie 5- Grand Bazar d’Istanbul, en Turquie 6- À Kangaroo Island, en Australie, 7- À Bangkok, en Thaïlande, 8- En montgolfière au-dessus de Melbourne, en Australie et 9- À Bali, en Indonésie.

Les livres d’abord

L’écriture de Que reste-t-il de nos voyages? m’a permis de boucler une boucle. Les rencontres réalisées dans le cadre de ce projet, tant les voyageurs que les experts, m’ont amenée à pousser mes propres réflexions. Je n’ai plus envie de voyager à un rythme effréné. Plus envie d’être constamment décalée, de manquer de sommeil et de ne pas être là même quand je suis à la maison.
Malgré tout, des projets m’ont amenée à bouger beaucoup cette année. L’un d’eux m’a notamment permis de redécouvrir certains coins de l’Ouest canadien, mais aussi de fouler enfin le sol de Haïda Gwaïi, en Colombie-Britannique.
Je m’étais promis de prendre une vraie pause de voyage cet automne. Je ne suis pas sortie du Québec depuis la fin août. J’ai refusé toutes les propositions impliquant de trop m’éloigner. Plus que jamais, je ressentais le besoin de recharger mes batteries. De regarder des séries collée avec mes chéris. De lire des livres « pas obligée ». J’ai enfilé les huit saisons de Game of thrones. (Re)vue les dernières saisons de Gossip girl (ben quoi). J’ai même cuisiné un peu, moi qui ne prends jamais le temps de e faire!
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J’me peux plus. J’me peux plus. J’me peux plus !!! . (Vous ai-je dit à quel point j’me peux plus ? 😄) . Après des mois de travail acharné, je peux enfin vous donner un aperçu de mon prochain livre, « Que reste-t-il de nos voyages ? Réflexions pour aller encore plus loin », bientôt publié chez @leseditionsdelhomme. . En résumé, vous y trouverez : . • Des pistes pour mieux comprendre l’impact du voyage dans notre vie à court, moyen et long terme. • Une quinzaine d’entrevues avec des experts d’ici de différentes disciplines : psychologie, sociologie, anthropologie, histoire, tourisme, marketing, solidarité internationale… • Les témoignages d’une trentaine de voyageurs de différents styles et générations. • Des questions qui touchent autant les voyages au long court que de courte durée. • Des réflexions bien personnelles destinées à amener la lectrice ou le lecteur à poursuivre la sienne. • Une forme éclatée, avec de nombreux dialogues. • Une lecture accessible. • 264 pages de pur bonheur ! . Contrairement à ce qu’on pourrait penser, un livre, c’est un gros travail d’équipe. Merci à toute la gang des éditions de l’Homme, en particulier à mon éditrice de 🔥, Julie Roy, qui a été entraînée dans le tourbillon de ma vie de fou depuis le début de l’année. Merci aussi à @isabel.tardif et @landryju ! . Je n’oublie jamais que c’est un ÉNORME privilège d’être publiée. J’en rêvais avant même de savoir lire, quand je voyais traîner des bouquins à la maison… ❤️ . On se croise dans les salons du livre ? Je serai à celui du Saguenay à la fin du mois ! 🕺🏻 . #writersofinstagram #nouveaulivre #querestetildenosvoyages #jaimelejaune

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Je n’ai pas ressenti une seconde cette urgence de voir du pays qui m’a habitée pendant tant d’années. Mon seul petit pincement au coeur cette année : avoir dû annuler un voyage en Namibie, que je rêve d’explorer depuis si longtemps, à cause d’un conflit d’horaire l’été dernier. Ce sera pour une prochaine fois.
Plusieurs conversations que j’ai eues pendant la rédaction de Que reste-t-il de nos voyages? me sont revenues en mémoire, dont l’une avec la Dre Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, qui confirmait à quel point choisir de rentrer (ou, dans mon cas, de rester) fait toute la différence. Elle a raison !
J’aimerai toujours explorer, mais je ne suis plus animée par le désir de TOUT voir. Au fil du temps, j’ai appris à mieux cerner mes passions et mes limites. À distinguer mes réels désirs de mes «il faudrait», aussi. Moi qui me suis longtemps sentie en mode «rattrapage» parce que j’ai commencé à voyager sur le tard, je me fiche de plus en plus du nombre de pays au compteur. Approfondir plus que survoler : voilà ce qui me parle à ce stade-ci de ma vie.
Mes lectures et mes réflexions à propos de l’environnement m’ont aussi amenée à revoir mes priorités. Il m’est de plus en plus difficile de prendre l’avion pour de courts séjours. J’ai développé une sorte d’éco-culpabilité. J’aime encore me heurter au choc culturel et m’emplir les yeux et le coeur d’ailleurs, mais je dois ralentir.
Paradoxalement, je continue d’adorer l’avion – même si ma confiance envers Boeing a été mise à rude épreuve. Je ne peux cependant plus en prendre comme s’il s’agissait d’autobus. Je suis constamment écartelée entre mon désir de rester plus longtemps dans les coins du monde que je visite, histoire de minimiser l’impact environnemental ET sur ma santé, ainsi que celui de ne pas m’éloigner de ma famille trop longtemps ni trop souvent. Oui, c’est déchirant. Mais beaucoup moins qu’avant pour les raisons évoquées précédemment. Je n’ai jamais autant dit «non» à des destinations de rêve que depuis trois ans.
Alors les sauts de puces, oui, mais avec parcimonie. Quand le jeu en vaut vraiment la chandelle et que le timing est bon. Et idéalement, quand ma famille peut m’accompagner, bien que j’aime encore voyager en solo.

Des rêves devenus réalités

En 2019, quelques vieux souhaits ont été exaucés. Je voulais voir Bali depuis l’adolescence : c’est maintenant chose faite. Je me doutais bien que les déceptions seraient nombreuses, puisque j’idéalisais une île qui n’existe plus. J’ai eu ma dose de rêve, mais aussi de désillusions.
J’ai aussi été confrontée à une évidence : j’ai vieilli. Je vois des choses qui m’échappaient à 20 ans. Certains coins qui m’auraient sans doute plus à l’aube de l’âge adulte ne conviennent plus à la «moi» de 2019. C’est comme ça.
Et c’est OK.

 

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Bienvenue dans le Bali qui me fait rêver depuis des années. 😍 . C’est dans ce décor que j’ai passé ma première nuit à Ubud, dans une villa dénichée sur Hotels.com à la dernière minute. . Au cours de la dernière décennie, j’ai pris part à une foule de tournées de presse toutes plus excitantes les une que les autres. Je vais continuer à participer à certains voyages de ce genre, mais avec parcimonie. . En ce moment, je savoure chaque seconde de cette aventure en solo semi-planifiée. C’est si bon de retrouver son essence et de laisser place à un peu de spontanéité ! . J’aime tester des hébergements en tous genres et plonger dans des univers différents. Le luxe me comble (on y prend goût !), mais mes meilleures histoires ont souvent pour cadre des lieux plus chaotiques. L’Asie est fantastique pour ça. . Bon à savoir : à partir de juillet, il sera possible de venir à Bali en faisant une seule escale à Istanbul avec @turkishairlines (c’est eux qui m’ont donné un lift pour l’Asie – merci !). . Pour les curieux, ma nuitée m’a coûté 30$CDN, tous frais inclus. . P.S. : J’adore la pluie. . #solotravel #ubud #payéavecmessous #bali #turkishairlines

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Mon séjour d’un mois en Australie m’a, à l’opposé, complètement chamboulée. J’avais un rendez-vous manqué avec ce pays, comme je l’ai raconté dans ce billet. J’aurais pu être déçue, là aussi, mais au contraire, j’ai été envoutée. J’ai compris à quel point les longs séjours me manquent, aussi.

 


Mes destinations de 2019, en résumé :

JANVIER:

Québec-Istanbul-Kuala Lumpur-Bali-Bangkok. 
Un voyage éclair dans deux villes que j’adorais déjà (Istanbul et Bangkok) et deux escapades dans des coins que je souhaitais découvrir depuis longtemps.
L’étrange impression que les voyageurs «sac à dos» qui s’agglutinent dans certains coins branchouilles reproduisent les mêmes modèles qu’ils reprochent aux adeptes de la formule «tout compris». Et puis, il faut le dire: par moment, l’instagrammabilité des lieux semble primer sur leur âme…
Quelques articles:
Le Château Frontenac en 10 célébrités (Avenues.ca)
Le Carnaval de Québec avant Bonhomme (Avenues.ca)
36 heures à Istanbul (Avenues.ca)
Bangkok par le ventre (Avenues.ca)
Ubud, royaume du bien-être à Bali (Avenues.ca)
Luxe et plage à Bali (Avenues.ca)
Une journée à Kuala Lumpur (Avenues.ca)

 

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Printemps 2001. Je sors d’une énième histoire d’amour compliquée. Deux de mes meilleures amies vivent en Australie depuis quelques mois et mon grand ami Jef s’est installé à Tokyo avec Catherine, sa chérie. . À cette époque, je suis chroniqueuse et reporter à La revanche des NerdZ, émission phare de Canal Z. J’adore mon boulot et encore plus ma gang, mais une évidence s’est imposée au cours des mois précédents : il faut que j’aille voir ailleurs si j’y suis. J’ai soif du monde. De plus en plus. . J’ai assez peu bourlingué, à 26 ans. Stage de trois mois à Ouagadougou, quelques jours aen Belgique, à Cuba, au Nouveau-Brunswick… Je n’ai encore vu ni New York, ni Paris. Le moment me semble venu d’aller vivre à mon tour, après avoir regardé les autres vivre dans mes reportages. . Mon plan initial est de suivre les traces de mes amies en Australie avec un visa vacances-travail. Mais avant, cap sur la Thaïlande pour cinq semaines de vacances ! . Après trois jours chez Jef et Catherine, j’atterris seule à Bangkok. La suite aura un impact majeur sur le cours de ma vie. . Je n’ai pas encore foulé le sol australien. Mais au hasard des rencontres, je me suis retrouvée à Taïwan, que j’ai quittée l’année suivante… mariée. Je le suis toujours, d’ailleurs, dix-sept ans plus tard. 💕 . Chaque fois que je passe par la Thaïlande, c’est cette fille de 26 ans que je retrouve. Cette fille un peu perdue, qui a laissé les points d’interrogation tracer son chemin comme d’autres suivent des flèches peintes sur le sol. . Je me souviens de ceux qui ont rendu ce voyage initiatique aussi marquant. Je me souviens de tout, de chaque nano-seconde. Des émotions, surtout. . Inévitablement, Bangkok me tire quelques larmes. De bonheur. De nostalgie. D’impuissance. Le temps file si vite… . Je ne me lasserai jamais de cette ville. Ni des points d’interrogation, qui m’ont toujours aidée à avancer. . P.S. : Je retourne chaque fois me balader sur Khao San Road. C’est mon petit pèlerinage à moi. Le quartier a beaucoup changé au cours des 18 dernières années, mais le D&D est toujours là ! . #Bangkok #Thaïlande #solotravel #nostalgie #HappyMJ

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MARS-AVRIL:

Quelques jours en Martinique avec ma fille et un mois en Australie.
Quelques articles qu’on peut trouver en ligne:
La Martinique au-delà des plages (Avenues.ca)
L’Australie à bord d’un train mythique (Journal de Montréal, Journal de Québec, TVA Nouvelles…)
Sydney, ville idéale? (Avenues.ca)
De Darwin à Adelaïde en train (Avenues.ca)
Bleu comme les montagnes (Avenues.ca)
À la recherche des kangourous (Avenues.ca)
Melbourne si loin, si proche (Avenues.ca)

 

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Bougez pas les tortues, j’arriiiive ! 🐢 . . . . . . #snorkling #martinique #rencontrezlamartinique

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L’incontournable photo de la montagne Pelée, la cime dans les nuages. ☁️ . La dernière éruption de ce volcan remonte à 1932. En 1902, environ 30 000 personnes sont décédées par brûlures et asphyxie par ingestion de gaz et cendres chaudes, à cause des nuées ardentes provoquées par son explosion. . Pourtant, on avait bien vu les signes… Les jours précédent la tragédie, la terre avait tremblé et une odeur de souffre s’était mise à flotter. Mais le gouverneur avait refusé d’ordonner l’évacuation de Saint-Pierre, les élections ayant lieu trois jours plus tard… . Les médias de l’époque l’ont comparée à Pompéi. Jadis capitale commerciale et culturelle de la Martinique, la ville porte les cicatrices de ce jour funeste. Il faut absolument s’y arrêter et s’intéresser à son histoire ! . Quant à la montagne Pelée, elle continue de faire partie de mes plus beaux souvenirs de randonneuse du dimanche. J’ai eu la chance de faire son ascension sous un ciel presque sans nuage, il y a quelques années. ☀️Impossible d’oublier les tons de verts moirés et la vue sur la mer des Caraïbes d’un côté, et l’océan Atlantique de l’autre. 😍 . Chaussez-vous toutefois mieux que moi ce jour-là : j’y suis allée sur un coup de tête, avec des chaussures de course… . . . . . #Martinique #rencontrezlamartinique #montagnepelée

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I’m in love ! 😍 . (Thank you @exceptionalkangarooisland !) . #iPhoneX #seeaustralia #seesouthaustralia #presstrip

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All aboard ! 🚂 . J’ai quitté Darwin hier à bord du mythique train #TheGhan, qui célèbre cette année son 90e anniversaire. . J’ai pu avoir un aperçu du Parc National Nitmiluk lors de notre arrêt à Katerine, quelques heures après notre départ. Ce que j’ai retenu de ma visite? Que les crocodiles qui vivent en eau douce sont quasi-inoffensifs, mais que ceux qu’on trouve en eau salée sont tout en haut de la chaîne alimentaire et n’hésitent pas à attaquer ! . Malheureusement (ou heureusement), je n’ai vu aucun croco pendant mon séjour… à part dans mon assiette, hier ! 😄 . La peinture qu’on aperçoit sur l’une des photos a été réalisée il y a 8000-10 000 ans et n’a jamais été restaurée. . Prochaine escale : Alice Spring ! Durée totale du voyage : quatre jours et trois nuits. . #theghan90 #invitée #northernterritory #seeaustralia #50trainsderêve

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 JUIN-JUILLET:

Escapades en Ontario et en Alberta, puis cap sur l’Europe avec ma fille pour trois semaines.
Nous avons atterri à Rome, puis filé à Malte pendant une semaine. Ensuite, nous avons passé quelques jours à Rome, Naples et Pompéi avant d’aller prendre le traversier à Barri jusqu’à Durrës, en Albanie. J’ai écrit dans toutes sortes de lieux insolites cette année, dont cette cabine.

Écrire dans ma couchette, dans le traversier entre Barri, en Italie, et Durrës, en Albanie. Ma fille dormait juste au-dessus.

Quelques articles:
Se poser à Malte (Avenues.ca)
Retomber amoureuse de Rome (Avenues.ca)
Vivre Naples et Pompéi (Avenues.ca)
Les Balkans par les rails (Avenues.ca)
Douce-amère Sarajevo (Avenues.ca)
Bienvenue au Musée des coeurs brisés de Zagreb (Avenues.ca)

JUILLET:

À peine de retour d’Europe, je suis repartie seule pour Haida Gwaii, en Colombie-Britannique. Ma famille m’a ensuite rejointe à Vancouver. Nous avons sillonné ensemble l’île de Vancouver et exploré Squamish, Whislter et la Vallée de l’Okanagan.
À lire : 
8 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Whistler (Avenues.ca)
Haida Gwaii, l’intriguant archipel (Avenues.ca)

 

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Depuis quelques mois, je travaille sur le livre « 50 itinéraires de rêve en train » avec @annepelouas, pour @guidesulysse. Nos premières réunions ressemblaient un peu à ça : «Je prends l’Australie, les États-Unis, l’Asie centrale et l’Afrique du Sud… Oui oui, tu peux garder le Japon ! » 😄🤪😂 . En faisant mes recherches, le trajet entre Bar, au Monténégro, et Belgrade, en Serbie, est rapidement devenu une obsession. J’ai tout mis en oeuvre pour concocter un séjour dans les Balkans avec ma fille de 12 ans pendant l’été. . Sur place, tout ne s’est pas cependant passé comme je l’imaginais… . Les bons points : nous avons pu avoir des places attitrées et le train était climatisé (ce qui n’est pas toujours le cas – mieux vaut être prévenu !). Mais on a dû changer au moins deux fois de locomotive. Résultat : le trajet a duré 17 heures au lieu des 11 prévues et je n’ai rien pu voir, les dernières heures, parce qu’il faisait nuit. . Malgré tout, j’ai pleinement profité de la vue pendant la journée. J’ai carrément passé les deux premières heures debout, près de la fenêtre, à dire « wow ! » toutes les deux minutes. . La gare du centre-ville de Belgrade étant fermée, nous sommes débarquées au milieu de la nuit à l’autre bout du monde, sans taxi à l’horizon. Une passagère a fini par en appeler un pour nous. . Bref, pas mal de péripéties, mais je revivrais l’aventure sans hésiter (ma fille peut-être pas, par contre 🤣) ! . #50trainsderêve Balkans #Monténégro #RailEurope #ExperienceTransat

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Belgrade-Sarajevo en autobus. Les montagnes, les virages, la construction. . Un enfant qui vomit. Les maisons abandonnées. Les cicatrices de la guerre, bien visibles dès qu’on franchit la frontière. . On croit avoir oublié, puis tout revient. Les trous, bien visibles sur les façades. Les roses peintes au sol pour se rappeler les morts. Le Pont latin. L’assassinat de Franz Ferdinand. Les Jeux olympiques de 1984. L’influence de l’empire ottoman. La bibliothèque nationale, symbole du multiculturalisme de la ville, incendiée au début du siège. Les millions de livres byzantins, ottomans et austro-hongrois partis en fumée. Le violoncelliste au milieu des gravats. De constants allers-retours dans le temps, toutes époques confondues. . Rares sont les villes qui m’ont autant bouleversée, tant par leur douleur que par leur splendeur. Sarajevo, tu m’as prise aux tripes. . P.S. : Si vous passez dans le coin, la visite guidée gratuite de @meetbosniatravel est fantastique. . #travelwriter #sarajevo #bosnie #bosnieherzegovine #Vijecnica

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Moins de 24 heures après être rentrée d’Europe, je suis partie pour Haida Gwaii, en Colombie-Britannique. Depuis le temps que je rêvais de découvrir cet archipel, autrefois appelé « Îles de la Reine Charlotte » ! . J’ai eu l’occaion d’apprendre à connaître un peu mieux la culture Haida grâce à Aay Aay, mon interprète culturel (celui qui porte un chapeau traditionnel, sur l’avant-dernière photo – c’est aussi un tisserand et un artiste). . Quelques photos de mon séjour, en vrac. J’ai logé à la Haida House, mais j’ai aussi eu l’occasion de voler jusqu’à la Ocean House, accessible en hélicoptère. Sur la dernière photo, c’est le meilleur kumbucha que j’ai bu à ce jour. . Quatre jours, ce n’est clairement pas assez… . (Merci à @indigenouscanada et @gohaidagwaii pour l’organisation de ce séjour.) . #haidagwaii #explorecanada #explorebc #indigenouscanada

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Retourner au même restaurant qu’il y a quatre ans, pour retrouver le même coucher de soleil… 😍 . #tofino #yourtofino #explorecanada

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AOÛT:

Voyages éclair en Alberta et à New York.
Deux articles :
L’Alberta au-delà de Banff (Avenues.ca)
5 nouveautés à New York (Avenues.ca)

SEPTEMBRE:

Sortie de mon essai, publié aux Éditions de l’Homme. Escapades à Québec, à Mont-Tremblant et au Saguenay!
À lire:
Québec: raconte-moi des histoires (Avenues.ca)
Escapade à Mont-Tremblant (Avenues.ca)
Autour de la Baie de Ha! Ha! (Avenues.ca)
Promenade sur la rue Racine (Avenues.ca)

OCTOBRE:

Rimouski pour le Salon du livre et les Basses-Laurentides !

À lire:

Les Basses-Laurentides: l’autre visage de la région (Avenues.ca)

NOVEMBRE:

Staycation à Montréal et salon du livre!

DÉCEMBRE:

Cap sur le Saguenay!

Quelques reportages réalisés en 2019

En 2019, j’ai réhabilité le mot « journaliste », que j’avais banni de mes titres professionnels depuis quelques années pour plusieurs raisons, la principale étant l’hypocrisie qui règne depuis trop longtemps dans la profession. Oui, il m’arrive parfois d’accepter des publications commanditées sur ce blogue (très clairement indiquées, quand c’est le cas). Oui, j’accepte parfois des contrats de rédaction publicitaire, comme les 35 articles commandés par M Publicité, en France (un merveilleux projet – c’est d’ailleurs grâce à ce type de contrat que je parviens à financer l’écriture de mes livres). Je défie tout journaliste permanent qui serait tenté de critiquer ce genre de choix d’enfiler les chaussures d’un pigiste en cette fin de décennie.
À une époque où n’importe qui s’auto-proclame journaliste, j’ai décidé d’assumer l’ensemble de mes activités. Quoi que je fasse, de toute façon, je reviens toujours au journalisme.
J’ai poursuivi cette année ma collaboration avec Avenues.ca, où je signe une chronique hebdomadaire et des articles sur différentes facettes du tourisme. Après avoir dû dire au revoir à l’équipe de l’émission Les Éclaireurs, à ICI Radio-Canada Première, que j’ai tellement aimée, je me suis jointe à celle de Moteur de recherche, qui a pris la même case horaire. J’ai signé des reportages pour le magazine Coup de pouce et le Journal de Montréal (aussi dans le Journal de Québec et sur TVA Nouvelles, notamment). Plus de deux décennies après avoir rédigé mes premiers reportages et chroniques pour ELLE Québec (!), j’ai également recommencé à collaborer avec grand bonheur à ce magazine, maintenant publié par KO Media.
Cette année n’a bien sûr pas été parfaite. Je n’ai pas trouvé de réponses définitives à mes questions d’ordre professionnel. J’évolue dans un milieu d’éternels recommencements. On doit constamment prouver notre valeur, même (encore plus?) après 25 ans de métier. La pige, c’est épuisant. Et par moments, crissement dur pour l’orgueil, particulièrement quand les «likes» ont plus de valeur que l’expérience.
On passe notre temps à dire aux femmes de se faire confiance, mais quand elles connaissent leur valeur, on leur dit qu’elles sont surqualifiées ou qu’elles coûtent trop cher. Moi je dis: laissez-nous donc juger. Personnellement, je préfère être un peu moins bien payée pour un travail qui me fait triper qu’accepter des contrats alimentaires qui me donnent envie de me frapper la tête contre les murs. Cela dit, il y a aussi des limites, hein. 😉
Oui, je fronce parfois les sourcils devant certaines décisions. Mais l’essentiel m’apparaît de pouvoir continuer à gagner ma vie en faisant ce que j’aime. De m’éclater en fouillant des sujets qui m’interpellent. De pouvoir écrire. Encore et toujours. Sans oublier les humains impliqués dans l’aventure.
De beaux projets se dessinent pour 2020. On verra bien où tout cela mènera… Inch’Alla.
D’autres textes écrits en 2019, en vrac:
Dans l’univers de Harry Potter au Royaume-Uni (Journal de Montréal, Journal de Québec, TVA Nouvelles…)
Où voyager en 2020 : 10 villes à considérer (Avenues.ca)
Quelles tendances marqueront nos voyages en 2020? (Avenues.ca)
L’école nomade, comment ça se passe? (Coup de pouce)
Des hôtels-musées qui font rêver (Avenues.ca)
Il faut qu’on parle du plastique (Avenues.ca)
La charte des voyageurs: les bons côtés et les zones grises (Avenues.ca)
Les expériences ont toujours la cote (Avenues.ca)
• Expériences avec des animaux: où tracer la ligne? (Avenues.ca)
Astrotourisme: à la poursuite de la belle étoile (Avenues.ca)
Notre-Dame de Paris et d’ici (Avenues.ca)
Faut-il boycotter l’avion? (Avenues.ca)
Où aller en 2019? (Avenues.ca)
15 destinations à découvrir en 2019 (Coup de pouce)
Qui a vraiment envie d’un voyage dans l’espace? (Avenues.ca)

Vous, qu’est-ce qui a marqué votre année 2019? Une destination coup de coeur? Pourquoi?

Je vous souhaite de merveilleuses Fêtes !

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3 Commentaires

  • Répondre Elzéar Belzile 22 décembre 2019 - 19 h 52 min

    Ma destination de l’année ? Difficile choix, je n’en ai eu que 2. 😉 Entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pas facile… J’y vais pour la Nouvelle-Zélande, mer, plaine, vignobles, montagnes, glaciers…on ne sait plus quoi choisir 😊. En plus, les gens sont accueillants, on se sent à la maison. Je te le recommande…pour un mois ou deux. On y a passé 2 mois, et on a manqué un peu de temps.
    On s’accapare de plus en plus le slow travel. Quoi de mieux pour bien connaître un endroit que d’y passer un bout de temps, pas juste une semaine….
    En passant, toujours un plaisir de te lire…en attendant de te rencontrer. Mon cœur de groupie espère.. ☺️
    Très bonne année 2020 !!

    • Répondre Marie-Julie Gagnon 22 décembre 2019 - 20 h 28 min

      Hahaha! Une rencontre en 2020 j’espère! 😀 Que ça donne (encore plus) envie d’aller en Nouvelle-Zélande, ça! Un jour… De joyeuses Fêtes à toute la famille!!!

      • Répondre Elzéar Belzile 22 décembre 2019 - 20 h 36 min

        Merci ! À vous aussi !

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